Citations de Justine Duquesne (14)
J'ai appris à être à l'aise avec ma seule présence et à l'apprécier. Étre en couple n'est plus une condition indispensable à mon bonheur, juste une raison de plus d'être heureuse et je pense vraiment, après toutes les rencontres que j'ai pu faire, que la clef est de s'aimer soi-même avant de pouvoir aimer et être aimé...
On cherche souvent quelqu'un pour vieillir ensemble alors que le secret est de trouver quelqu'un avec qui rester enfant.
Le voyage en solo est un voyage intérieur. En étant seul, on repousse les champs des possibles, on prend confiance en soi en brisant les barrières pour plus de liberté. (...) j'adore cette possibilité de me réinventer chaque jour. Etre seul, c'est aller au bout de soi-même en étant libre du jugement des autres.
Je suis heureuse seule, je n'ai pas besoin de JR pour être heureuse mais je veux être avec lui, je le choisis.
Le célibat forcé de plus d'un an s'est révélé salvateur. J'ai appris, à la dure parfois, a être heureuse avec moi-même et à devenir une personne à part entière, sans avoir besoin de quelqu'un pour me compléter.
Il m'arrive trop souvent de réfléchir après avoir parlé, comme cette fois où, impressionnée par l'un des nombreux coupeurs de noix de coco présents au bord de la route, je lui demande : " Comment faites-vous pour ne pas vous couper en manipulant une machette de cette taille ?" Il lève alors la main et me montre ses trois doigts restants : "Tu veux dire comme ça ? " Je vire au rouge à vitesse grand V !
Étre invitée pour un soir chez un inconnu, c'est bien plus que de recevoir seulement un repas et un lit chaud pour la nuit. C'est surtout se retrouver dans son intimité, sans intermédiaire, sans préambule, sans toutes les règles que nous impose la société, sans arrière-pensée, avec l'envie pure et simple de partager son quotidien pour quelques heures ou quelques jours. Combien de fois, dans une vie classique, avons-nous la chance de nous retrouver chez des personnes aux origines, aux idées et aux parcours différents des nôtres !
Le célibat forcé de plus d'un an s'est revélé salvateur. J'ai appris, à la dure parfois, à être heureuse avec moi-même et à devenir une personne à part entière, sans avoir besoin de quelqu'un pour me compléter. Je suis heureuse seule, je n'ai pas besoin de JR pour être heureuse mais je veux être avec lui, je le choisis.
J'ai cette certitude que mon monde, en voyageant, s'est trop étendu pour que je puisse revenir à ma vie d'avant, qui me paraît maintenant si petite, si étriquée.
Sortir de sa routine est la plus incroyable des sensations. Et c'est pour cela que j'ai d'abord choisi de partir et ensuite de continuer ce voyage : je ne veux pas que mes jours, le calendrier me contrôlent, je veux contrôler mes journées et choisir d'avoir une vie d'aventures, un esprit éveillé et ouvert, aux autres et aux découvertes. Car il faut apprendre à profiter de l'instant. Je pense que le plus important est de ne jamais oublier de s'amuser et de ne pas trop se prendre au sérieux ! (...) Le monde est un terrain de jeux, essayons de ne pas l'oublier en route !
Voyager redonne foi en l'humanité
Quand rien n'est prévu, tout est possible
Durant ce voyage, je n'ai campé que trois fois. Mon but, surtout en voyageant seule, était d'être en immersion avec les locaux et je n'avais aucune envie de m'isoler. J'avais prévu de devoir parfois taper aux portes pour demander l'autorisation de camper mais je n'ai finalement jamais eu à le faire grâce à Warmshowers, aux casernes de pompiers et à toutes les invitations spontanées. Bien sûr, ce voyage a demandé de l'organisation mais ça en valait largement la peine.
Je me rappelle avoir parfois été sidérée, notamment aux Etats-Unis, de l'ignorance de certains, qui ne savaient pas situer des pays très proches du leur sur une carte, voire n'en avaient jamais entendu parler ! Ce manque d'ouverture sur le monde est dangereux à mes yeux. Comme le dit si bien Nelson Mandela, "l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde"...