Citations de Jussi Adler-Olsen (1298)
prenez bien soin de mon frère Oluf et dites-lui que sa sœur a pensé à lui tous les jours ,pendant plus de cinq ans .
Ils avaient passé une heure à table, et Mona Ibsen commençait à se dégeler un peu quand soudain il fut submergé par une telle vague de soulagement et de bien-être qu'il s'endormit comme une masse. La tête artistiquement disposée au milieu de son assiette entre le steak et les brocolis. (p.462)
Carl fit une grimace et ferma les yeux. Le silence peut être une vertu, l'omerta est un vice. Un sacré putain de vice.
Sa tête était pleine de cris d'hommes et de femmes aux visages tordus par la terreur, suppliant qu'on épargne leur vie, hurlant à l'aide. Il entendait les rires de ses compagnons et sentait l'odeur du sang dans ses narines [...] Il se ressaisit et revint à la réalité [...] Il posa la main sur son sexe. Il bandait.
Vous savez , chef, quand on regarde un peu trop longtemps un chameau dans les yeux, il se met à loucher.
Avant la disparition des frères Bjorn et le regain d'inquiétude pour sa famille, Assad avait toujours eu le sourire aux lèvres et la capacité à maintenir une distance ironique avec les ennuis de l'existence. Il démarrait chaque journée avec une humeur égale et envisageait toujours le lendemain avec optimisme.
Le meilleur moyen de se débarrasser des gens était le silence. Ils se sentaient ignorés et détestaient ça, et ils étaient aussi déstabilisés. Un jour, il avait entendu quelqu'un prétendre que le silence était l'arme absolue. Il tuait les couples, séparait les amis. La meilleure arme des politiques était le silence, le mensonge venant juste après.
- La réponse est simple : s'il y avait des girafes dans le désert, elles mourraient de désespoir.
- Ah oui ? Et pourquoi ?
- Parce qu'elles sont si grandes qu'elles sauraient qu'il n'y a que du sable et encore du sable aussi loin que porte le regard. Le dromadaire, lui, ne le sait pas. Alors il continue de trotter, persuadé que l'oasis est derrière la prochaine dune.
Carl hocha la tête. « Je comprends. Et toi, Assad, tu es comme une girafe dans le désert, pas vrai ?
- Oui, un peu. Mais ça ne va pas durer. »
Elle avait eu une petite fille comme celle-là jadis. A présent elle reposait dans le petit coffre sous sa couchette à la maison.
Elle l'attendait. Patiemment.
Bientôt elles allaient se retrouver.
Sa femme devait sûrement remplir une demande en trois exemplaires pour obtenir des caresses exotiques au-dessous de la ceinture.
- Bon dieu, Assad ! Comment as-tu fait pour savoir à propos de cet argent? lui demanda Carl quand il se retrouvèrent tous les deux dans Vester Volgade. Tu n'as pas eu accès aux archives des impôts aujourd'hui?
- Non. Mais j'ai pensé à un voeux dicton que mon grand-père avait inventé. Il disait : Si tu veux savoir ce que ton chameau a volé dans la cuisine hier, ne lui ouvre pas l'estomac, examine son trou du cul.
Il fit un large sourire.
Carl leva un regard lugubre vers l'écran de télévision où un animateur hilare et un chef cuisinier volubile et jovial tentaient d'expliquer à la nation comment confectionner un filet mignon au piment d'Espelette mariné dans du vinaigre balsamique et drapé d'une salade de chou chinois aux graines de sésame. Il regarda tristement ses oeufs brouillés et le porridge trop épais de Hardy. De quel droit la chaîne TV2 osait-elle s'en prendre dès 7h du matin aux pauvres célibataires qu'ils étaient, en les agressant avec ce genre d'utopie?
— Élémentaire, mon cher Watson. Si vous me permettez, répliqua Rose.
jadis été un homme respectable et un policier respecté. Je suis sûr que la plupart d’entre vous se souviennent encore de moi comme d’un type tranquille, capable de convaincre un pêcheur un peu énervé de lâcher la bouteille cassée qu’il tient à la main. Pas vrai ? »
Et à ma connaissance, il n'est pas illégal au Danemark d'être stupide, sinon il n'y aurait plus personne au gouvernement.
Les femmes étaient tellement bizarres et prévisiblement imprévisibles.
Douces et câlines en apparence, elles pouvaient être de vraies tueuses sous la surface.
Une petite jeune femme grassouillette, dont la principale vertu était
d'avoir produit les 3 obèses qui sautillaient autour d'elle.
Elle décida de se soigner. Pour eux elle était la femme dans la cage, mais l’espace que cernaient ses barreaux lui appartenait. Elle résolut de cultiver des pensées qui s’ouvriraient sur le monde afin de garder la folie à distance.
(Poche, p. 8)
— Assad, ma chère victime innocente d'une grippe carabinée. Voudrais-tu avoir l’obligeance de venir tousser à la face de connard ici présent ? Prends bien ta respiration avant, surtout.
Bon Dieu de bon Dieu ! elle croit que ça amuse la crime d'abandonner parfois une enquête ?