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3.98/5 (sur 166 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Après avoir découvert un livre de Steinbeck sur la table de chevet de son père, Julien Aranda commence très jeune à lire et écrire des histoires.

Plus tard, après ses études d'économie, il exerce différents métiers commerciaux en France et à l'étranger mais comprend vite qu'il s'est trompé de voie. Convaincu qu'il doit réfléchir pour comprendre les ficelles de son destin, il entreprend un vieux rêve qui lui tient à cœur : faire le tour de l'Amérique latine sur les traces du Che. Après plusieurs mois d'errances dans ce continent, il découvre le Machu Picchu perché dans les nuages et, devant l'aura mystique du vieux rocher baigné de silence, l'évidence lui saute aux yeux : il écrira des livres.

En 2014, il nous livre son premier roman : "Le sourire du clair de lune" (City Éditions) qui a le parfum nostalgique des histoires que lui racontait son grand-père. Le livre a été traduit en anglais, espagnol, italien et coréen.

Encouragé par ses lecteurs, conforté dans sa vocation, il publie en 2016 "La simplicité des nuages" (City Éditions), roman plus contemporain décrivant les turpitudes d'un cadre parisien en quête de sens.

En 2018, il publie son troisième roman "Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare" (Éditions Eyrolles) qui raconte la trajectoire enchantée d'une comédienne de théâtre éprise d'absolu et de son petit garçon découvrant le monde des adultes avec ses yeux d'enfants. Le livre ressortira en format poche sous son titre original "La réalité des choses" en Janvier 2021.

Après une traversée du désert littéraire ponctuée de deux naissances, il annonce à ses lecteurs en 2023 qu'un quatrième roman est en cours d'écriture ...

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L'histoire : Quand on a 10 ans, pas de papa mais une mère amoureuse de Shakespeare et que l'on s'attend à voir débarquer les huissiers d'un jour à l'autre, la vie n'est pas simple. Elle, comédienne de théâtre passionnée, fascine son fils qui découvre le monde et ses paradoxes avec toute la poésie de l'enfance. Avec leur voisine Sabrina, caissière de son état, et les comédiens Max, Lulu et Rita, ils forment une famille de c?ur, aussi prompte à se fâcher qu'à se réconcilier. Mais, un jour, la réalité des choses rattrape la joyeuse équipe. Et le petit garçon est séparé de sa mère. Comment, dès lors, avancer vers ses rêves ? En comprenant que, peut-être, l'essentiel n'est pas l'objectif, mais le chemin parcouru... Sur fond de crise des subprimes, Julien Aranda nous raconte la trajectoire enchantée d'une troupe de théâtre inoubliable. L'auteur : Julien Aranda, ancien cadre dans une enseigne commerciale reconverti en auteur heureux, signe ici son troisième roman. Plus d'informations sur le livre : https://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212568660/le-jour-ou-maman-m-a-presente-shakespeare

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Avant d'éteindre la lumière, elle a ajouté en souriant que la vie est courte et que l'essentiel, c'est d'oser être ce que l'on est pour ne pas devenir ce que l'on hait, et surtout de toujours prendre du plaisir dans ce que l'on fait sans attendre grand-chose en retour, parce qu'on est souvent déçus par les autres. Elle m'a déposé un baiser sur la joue et je suis resté quelques minutes dans la pénombre de la pièce, j'ai repensé à tout ça et je me suis dit que finalement, peut-être qu'elle avait raison Maman, si je voulais conquérir le cœur de Sarah malgré toutes nos différences, attirer son attention et lui déclarer ma flamme, il fallait oser, tout simplement.
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Plus tard, quand la nuit est tombée, Max a sorti tous ses feux d'artifice et les a fait pétarader dans le ciel au-dessus de la maison.... Dans tous les yeux tournés vers le ciel coloré, il y avait la même lueur d'espoir quant à l'avenir, la même flamme qui se consume peu à peu dans l'ombre de nos vies agitées, la même mélodie secrète du temps qui passe, la même peur de disparaître à tout jamais, la même conscience de l'éphémère, bref, la même humanité.
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Ne t'en fait pas, mon ami, la vie est comme une liste de course: quand on est jeune, celle ci est très remplie; et puis à force de prendre des gifles et de rayer les choses, on finit toujours par trouver ce qui est bon pour nous.
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Les cadres travaillaient tard le soir et ne voyaient plus leurs enfants, ils se rachetaient une conscience en leurs offrant des tas de jouets inutiles, aggravant chez eux le sentiment d'insatisfaction chronique. Car le matériel n'a jamais remplacé l'amour, contrairement à ce que la publicité veut bien nous faire croire
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En résumé, nous devions réaliser en un mois un travail qui en aurait nécessité au moins six, la faute à ce leitmotiv libéral qui s'imposait pourtant dans les entreprises: Faire toujours plus avec toujours moins. Nous arrivions tôt le matin, aux alentours de sept heures, et nous repartons tard le soir, vers vingt deux heures; et cela sans qu'aucune révolte ne gronde car, en tant que cadres, nous étions corvéables à merci ; comme le marché du travail était saturé de demandes et asséché d'offres, nous n'avions pas le choix, il nous fallait courber l'échine et surtout ne jamais la ramener.
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Nos existences et les livres se confondent dans la mesure où ces derniers sont les témoins de notre passage dans ce monde. Les livres sont la vie ; car la vie est précisément racontée dans les livres.
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Les hôpitaux m'ont toujours profondément ennuyeux, avec leurs dédales de corridors qui s'étendent sur des kilomètres. On emprunte une voie, on se trompe, on revient en arrière, on s'énerve, on ne trouve pas le chemin, on demande, on redemande, on se trompe a nouveau ;ça ressemble a la vie, au fond, et c'est sans doute pour cela que c'est très angoissant.
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Un jour, j ai demandé à Maman pourquoi elle était devenue comédienne de théâtre et pas caissière comme Sabrina ou assistante de direction comme la maman d'un copain à l'école.

Elle a posé son texte et s'est assise près de moi.

— Quand j'étais petite, m'a-t-elle répondu, j'observais les feuilles onduler sous le souffle du vent et je montais dans les arbres pour faire comme elles, je regardais les chats dans le jardin et je m'agenouillais pour chasser des proies comme eux, j'essayais de rester immobile des heures entières pour imiter les objets de la maison, j'observais l'attitude des adultes et je reproduisais leurs mimiques devant le miroir. C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de me mettre à la place des autres !

— Pourquoi ?

— Sans doute pour éviter de me mettre à la mienne...

— Pourquoi ?

— Et pourquoi ? Pourquoi ? Ne te pose pas tant de questions ou tu vas finir comme Sabrina !

— Pourquoi elle est triste, Sabrina?

— Parce qu'elle a abandonné ses rêves d'enfant.

— Pourquoi ?

— Oh, à cause des gens qui n ont pas cru en elle, je suppose.

Ah... et toi Maman, tu crois en moi ?

Oui, bien sûr.

Elle m'a déposé un baiser sur la joue et regardé droit dans les yeux.

— Ne renonce jamais à tes rêves mon ange, même pour de l'argent.

— Pourquoi ?

Elle a tourné son regard vers la fenêtre avec un air mélancolique.

— Parce qu il y a bien assez d'adultes dans le monde comme ça.
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Ce qu'il y avait de bien avec Maman, c'est qu'elle voyait toujours le bon côté des choses, contrairement à Sabrina qui ne voyait que le mauvais, et c'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'elles étaient devenues amies avec le temps, parce qu'elles s'équilibraient en fin de compte.
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Après, elle m'a serré fort dans ses bras et m'a murmuré à l'oreille que la vie est trop courte pour être triste et qu'il faut toujours aller de l'avant.
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