Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13 juillet 1844
Mort(e) le : 23 avril 1940
Né(e) à : Paris , le 13 juillet 1844
Mort(e) le : 23 avril 1940
Biographie :
Julie Allard, épouse Daudet, est issue d'une famille bourgeoise qui lui transmet le goût des lettres. Elle publie un recueil à dix-sept ans sous un nom de plume. Alphonse Daudet l'épouse en 1867 et relit les textes de celui-ci. Elle tient salon et reçoit des auteurs célèbres, Edmond de Goncourt ou Maurice Barrès, Zola, Maupassant, Renan... Elle collabore également à plusieurs revues et officie comme critique littéraire au Journal officiel sous un pseudonyme. Elle devient également membre du jury Fémina et sera l'une des premières lectrices du manuscrit d'À la recherche du temps perdu de Proust, qu'elle encourage.
Chevalier de la Légion d'honneur en 1922.
Julie Allard, épouse Daudet, est issue d'une famille bourgeoise qui lui transmet le goût des lettres. Elle publie un recueil à dix-sept ans sous un nom de plume. Alphonse Daudet l'épouse en 1867 et relit les textes de celui-ci. Elle tient salon et reçoit des auteurs célèbres, Edmond de Goncourt ou Maurice Barrès, Zola, Maupassant, Renan... Elle collabore également à plusieurs revues et officie comme critique littéraire au Journal officiel sous un pseudonyme. Elle devient également membre du jury Fémina et sera l'une des premières lectrices du manuscrit d'À la recherche du temps perdu de Proust, qu'elle encourage.
Chevalier de la Légion d'honneur en 1922.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Daudet
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Citations et extraits (3)
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Crépuscule parisien
Cet oiseau que j'entends à la fin des journées,
Dans le déclin du jour élevant une voix,
Réveille dans mon cœur, au-delà des années,
Des chagrins assoupis, des plaintes enchaînées,
Ce que j'ai dû souffrir et celer quelquefois.
Il s'anime et répand ses deux notes pareilles
Dans le jardin désert qui s'émeut alentour ;
Il répond à la vasque, où les pieds de l'Amour
Sont baignés du jet d'eau monotone aux oreilles,
Et mon âme et l'oiseau se plaignent tour à tour.
Cet oiseau que j'entends à la fin des journées,
Dans le déclin du jour élevant une voix,
Réveille dans mon cœur, au-delà des années,
Des chagrins assoupis, des plaintes enchaînées,
Ce que j'ai dû souffrir et celer quelquefois.
Il s'anime et répand ses deux notes pareilles
Dans le jardin désert qui s'émeut alentour ;
Il répond à la vasque, où les pieds de l'Amour
Sont baignés du jet d'eau monotone aux oreilles,
Et mon âme et l'oiseau se plaignent tour à tour.
Aussi l'hiver, près des vitres ruisselantes, sous le cercle étroit de la lampe, l'été sur un banc de jardin, entourée d'un bourdonnement d'insectes, des bruits légers de la nature au repos, j'ai recommencé bien des fois mes livres d'enfant. Le bonheur m'en a duré longtemps, augmenté peu à peu par des détails inaperçus, des surprises, un charme de compréhension lentement complétée.
La nuit vient du granit qui fait les chemins bleus,
Des tombes dont le deuil est visible à leurs pierres ;
Elle vient du passé chrétien ou fabuleux
Émergeant de lande et des hautes bruyères.
Des tombes dont le deuil est visible à leurs pierres ;
Elle vient du passé chrétien ou fabuleux
Émergeant de lande et des hautes bruyères.
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