Cet homme qui maniait le couteau, la scie ou le couperet avec tant de force et d’adresse, qui égorgeait les veaux ou les moutons, assommait les bœufs, tout cela d’un coup, sans jamais s’y reprendre à deux fois, sans jamais se tromper, l’œil toujours calme et la main ferme, cet homme qu’elle voyait souvent des pieds à la tête couvert de sang, comme s’il sortait d’une effroyable tuerie, était-il bien le même que ce Lauriot si naïf, si plein de douceur et de prévenances ?