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Citations de Joyce Maynard (741)


Découvrir que je ne peux pas faire l'amour renforce mon impression d'être en dehors du monde. A présent c'est confirmé : je ne vivrai jamais une vie normale. Qui a entendu parler d'un problème comme le mien? Qui a rencontré ce problème dans l'histoire du monde?
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Tant que sera remis en cause le droit d'une femme à raconter son histoire, on permettra que se reproduise le même schéma dangereux et dommageable vécu par les générations précédentes. L'outil le plus puissant que possèdent la plupart d'entre nous, c'est sa voix. Si on nous l'enlève, que nous reste-t-il ?
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Le fait est que la famille en question semblait si heureuse, si harmonieuse. De toutes celles figurant en Diorama de mon musée imaginaire, c'était chez elle que j'aurais voulu rentrer le soir. Evidemment, on n'entendait pas ce que ces gens se disaient, mais ce n'était pas utile pour savoir que tout allait bien dans cette cuisine. Une conversation sûrement pas fracassante (comment s'est passée ta journée, chéri ? Bien, et la tienne ?), mais quelque chose dans le tableau - la douce lumière jaune, les hochements de tête, la façon qu'avait la femme de toucher le bras du mari, leurs rires quand le petit garçon brandissait sa cuiller - donnait l'impression qu'ils n'auraient pour rien au monde souhaité être ailleurs, ou avec quelqu'un d'autre qu'eux-mêmes.
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C'est par mon fils que j'ai eu la révélation de ce que signifie aimer vraiment. J'ai compris que je n'étais pas tombée amoureuse d'un homme, mon mari, mais de l'image de la vie que je pourrais avoir grâce à lui, ce qui me rendait responsable autant que lui de l'échec de notre mariage. En fait, nous n'avions rien en commun. J'étais juste bonne à prendre des photos. La vie à travers le viseur de mon appareil.
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Beaucoup ne savent pas apprécier les qualités du fumier, c'est vrai. Parfois, quand on traversait un champ où paissait du bétail, je me penchais, ramassais une motte et l'émiettais pour la répandre en marchant. J'aimais penser à tout ce que contenait cette motte : des herbes, des graines, toutes ces plantes qui avaient été mâchées et remâchées, puis avaient transité par l'intestin de la vache pour que le cycle se renouvelle encore. Quand on y pense, c'est merveilleux, avais-je dit à Clarice. Elle finit par le comprendre.
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Eleanor regardait par la fenêtre le bassin, l'arbre, le jardin, et sentait presque son coeur se dilater dans sa poitrine. Deux sentiments contradictoires la submergeaient: grand bonheur à la vue de ses trois enfants, terreur à l'idée de ce que ce serait de perdre l'un d'eux. S'il était possible d'aimer quelqu'un plus que cela, elle n'imaginait pas comment.
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Les jardins durent plus longtemps que la plupart des histoires d’amour. Il est plus sûr de parier sur les orchidées que sur les hommes.
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Parfois il faut partir de chez soi pour devenir la personne qu'on doit être.
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Eleanor avait déjà appris au fil des ans que les enfants de parents divorcés étaient comparables aux citoyens de deux pays ennemis : ils respectaient les lois et les coutumes de chacun, selon le lieu où ils se trouvaient. Ils traversaient les frontières, passaient la douane. Ils abandonnaient la langue, les vêtements et les usages culturels d'un pays en entrant dans l'autre, et inversement quand ils revenaient. Ils devaient rester en harmonie avec l'endroit où ils se trouvaient...
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Mon frère a un problème au cerveau, leur dit Ursula. Vous savez ce que c'est, votre problème à vous ?
Votre cœur.
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"Vous vous souvenez de l'histoire du jardin d'Eden? Tout paradis a ses serpents."
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J'ai arrêté ma lecture à la moitié du bouquin en me disant : (ne lisez pas la suite, je spoile) si elle lui lègue son hôtel, j'arrête... Ca n'a pas loupé... Trop téléphoné... Trop de hasards, un peu ça va ; trop c'est trop...
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Penchée sur le volant de son vieux break, tandis que ses trois enfants se recroquevillaient à l'arrière, elle s'imaginait déguerpir loin d'ici. À la frontière canadienne, peut-être. Au Mexique. Ou à un kilomètre de chez eux, sur le chemin de terre, pour passer une matinée entière avec son carnet de croquis et ses crayons, simplement pour dessiner. Sauf qu'il fallait penser aux enfants. II y avait toujours les enfants, jusqu'au moment où ils ne furent plus là.
P.23
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Tout comme les parents ,se disait Eleanor en regardant dériver la petite rangée de bateaux qui s'éloignait dans le courant rapide. On mettait au monde ces précieuses personnes. On les couvait. Unique objectif impossible à atteindre : les empêcher de souffrir. Mais tôt ou tard il fallait laisser partir seuls les bonhommes-bouchons, et alors on ne pouvait plus que rester sur la rive ou courir sur la berge en criant des encouragements et en priant pour qu'ils s'en sortent.
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Une mère ne pouvait pas plus protéger ses enfants du chagrin et de la tristesse qu'elle ne pouvait empêcher le soleil de se coucher ou de se lever le lendemain.
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“Les jardins durent plus longtemps que la plupart des histoires d’amour. Il est plus sûr de parier sur les orchidées que sur les hommes.”
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Le fracas de ses jolis pieds nus et ses orteils retentit sur toutes les surfaces carrelées
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On mettait au monde ces précieuses personnes. On les couvait. Unique objectif impossible à atteindre :les empêcher de souffrir. Mais tôt ou tard il fallait laisser partir seuls ces petits bonhomme, et alors on ne pouvait plus que rester sur la rive ou courir sur la berge en criant des encouragements et en priant pour qu ils s en sortent.
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page 182

Elle se contentait alors - dégoulinante - de remonter les marches ou de marcher, le coton de son maillot imbibé d'eau vivant sur le renflement de ses hanches. Le fracas de ses jolis pieds nus et ses orteils retentit sur toutes les surfaces carrelées de la piscine et annonça son départ.
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Les enfants devaient connaître la tristesse, sinon comment sauraient-ils réagir quand ils y seraient confrontés ?
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