Citations de Joyce Maynard (741)
On pourrait me qualifier de sexiste, mais le physique compte en premier lieu pour moi et je suis consciente que c’est ce qui m’attire chez Germaine Greer et Gloria Steinem. Elles refuseraient certainement l’idée que leur rôle est de conférer du glamour au mouvement, mais elles l’ont enrichi de toute évidence de l’image qu’elles projettent, de leur élégance, de leur style, de leur beauté
On ne conserve son intimité – et sa liberté – qu’en ignorant les pressions extérieures.
Il y a les préliminaires et l’après, et les 999 positions du Kamasutra… Le train est parti avant que la vierge ait acheté son billet et même, peut-être, fait ses bagages.
La nature n’était pas encore pour nous un trésor en train de disparaître – c’était un obstacle à vaincre. Le plus beau compliment, l’adjectif suprême, était incroyable.
Il semblait que nous venions de découvrir la couleur, et tout ce qui était brillant et ne servait à rien nous devenait accessible. Aujourd’hui, nous recherchons le naturel, ce qui a l’air fait maison, les couleurs qui ne choquent pas, des écharpes au tissage rudimentaire ou en macramé que personne ne croirait acheté en magasin
Une photo vaut mille mots.
Avoir du charme était bien – pour les filles comme pour les garçons – surtout à la fin du secondaire, car lorsqu’on se retrouvait avec les grands, comme dans un championnat de sexe, ils nous effrayaient un peu.
De toute façon, la beauté, la vraie beauté, n’avait pas tant la cote dans mon école, pas plus que les bonnes notes.
Il était plus facile de faire les choses de travers que de les faire bien.
Notre timidité quant au sexe réel, lorsque nous étions concernées personnellement, se cachait derrière le plaisir que nous éprouvions à penser à ses aberrations. Sans jamais reconnaître notre vulnérabilité sexuelle, nous étions électrisées, choquées et titillées par les exploits des autres.
L’école primaire était un club qui ne renforçait pas seulement l’esprit de classe, mais en créait un nouveau – un système où celui qui bégayait et celui qui jouait mal au base-ball n’avaient aucune chance et resteraient au bas de l’échelle, un système où se situer au milieu, ni trop haut ni trop bas, se révélait occuper la meilleure place.
Les enfants sont censés être les adversaires de l’école et des enseignants, aussi, s’ils doivent prendre parti, les parents choisissent-ils très souvent celui de l’école. Personne ne s’attend à ce que les enfants l’aiment ; donc pas de surprise. Ce qui devrait être une surprise, c’est qu’ils la détestent pour de nombreuses bonnes raisons.
Les enfants ne s’expriment généralement pas, ou se défendent mal. Mais on n’est pas un enfant toute sa vie, et s’il arrive à s’exprimer assez bien à cet âge pour exposer un problème, l’élève deviendra peut-être plus tard le porte-parole qualifié de son petit groupe minoritaire si souvent brimé.
Une journée à l’école était pour moi, et pour la plupart d’entre nous, je crois, un mélange d’humiliation et d’ennui. Les professeurs utilisaient leurs élèves pour distraire la classe.
Armés de gommes roses et de crayons bien taillés, ils se mettent en rang, rassemblant leur courage comme s’ils allaient dompter un lion, en attendant de conquérir l’alphabet.
Pas aimé pcq on devine dés le début le "super gros" secret de ce livre.... hum. ça m'a coupé l'envie de le lire. Et je précise que je suis assez bon public en général, alors je me suis dit que là, c'est que c'était vraiment mal fait!