![Le garçon qui voulait devenir un être humain - .. par Riel Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..](/couv/cvt_Le-garcon-qui-voulait-devenir-un-etre-humain-Int_661.jpg)
Ce bouquin m'avait happé par son sujet : un jeune viking qui découvre la culture inuit, ça n'est pas banal ! Et puis aucun doute qu'il faut une bonne dose de documentation pour rendre ça crédible.
Je ne connais pas grand chose à la culture inuit, bien que je la trouve fascinante, mais on sent tout de suite que l'auteur maîtrise son sujet. Le livre a une valeur immédiate en tant qu'étude de la vie dans ces milieux impitoyables, et rien que pour ça il mérite d'être lu.
Entre le conte itinérant et le conte philosophique, on y retrouve aussi une maxime positive. Une petite ode au vivre ensemble, un message profondément humanitaire (ce titre ne vient donc pas de nulle part !). Je suis friand de ces récits simples et pleins d'espoir.
Mes seuls réticences sur cette lecture viennent du côté "feel good" assez marqué du récit. Oui, il y a quelques passages difficiles, mais globalement tout le monde est assez gentil et aidant, les difficultés sont surmontées avec le plaisir et ne nous font pas toujours ressentir la dangerosité des situations (malgré les morts ou les blessures). C'est raccord avec le thème du récit, on ne peut pas le changer, et pourtant cela m'a souvent sorti de ma lecture. Ça reste d'une certaine manière un livre pour les enfants, et on le ressent.
En conclusion, un très bon livre qui apprend aussi bien à son lecteur des éléments factuels d'une époque lointaine et d'une culture méconnue, que des philosophies de vie positive et bienveillantes. Un récit à lire non pas pour la psychologie des personnages ou la richesse de l'intrigue, mais pour son message et la richesse de son contenu.
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J'ai lu ce livre en 3 tomes, grand format et illustré, en 7 jours. C'était pour moi une immersion dans le grand nord, dans la piraterie, dans un univers très éloigné de ma vie quotidienne et même de mon imaginaire. Bravoure, ouverture, aventure, c'est un peu ce que je retiendrai de cette lecture.
Les illustrations grand format sont exceptionnelles même si ce n'est pas forcément mon style préféré.
Ce doit être chouette en lecture à voix haute avec des enfants à partir de 8-10 ans, mais c'est chouette aussi pour adulte en lecture silencieuse 😉 il y a quelques passages saignants, mais c'est normal, me semble-t-il, pour des histoires de pirates et de conquête de territoire.
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Tendres et loufoques histoires de l'Arctique, "Un récit qui donne un beau visage", premier tome de "La maison de mes pères" est un roman d'hommes qui, tout en parlant d'armes, de chasse, de bagarres, de bitures et de sexe, est d'une délicatesse inouïe. La distance humoristique et la grande lucidité brute du narrateur sur sa contrée et ses pères est désarmante, dépaysante, attachante. Il est même possible que ce roman à rebrousse-poil m'ait surprise au point de me faire verser quelques larmichettes...
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Le jeune Leiv embarque clandestinement sur le bateau de Thorstein, l’assassin de son père. Vengeance. Mais le bateau fait naufrage et Leiv se retrouve seul et est recueilli par de jeunes Inuits, Narua et Apulak.
Il fut un temps où je lisais beaucoup de livres de Jorn Riel, je n’en étais un peu lassé.
Je le redécouvre avec plaisir avec ce petit livre dans lequel des enfants apprennent à se découvrir, à accepter l’autre. Tolérance et découverte d’une autre culture. A faire lire aux enfants et aux plus grands.
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C'est avec plaisir que j ai découvert Jørn Riel avec les racontars et tribulations de sa bande de chasseurs arctiques. Du dépaysement, de l'humour et des situations parfois bien turbulentes. Étonnamment on ne s'ennuye pas dans le grand nord avec des bonhommes pareils ! Entre chasse aux phoques, aux boeufs masqués ou au rat !! Un agréable moment en terre de grand froid ^^
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Dans la plus pure tradition de ses racontars, John Riel nous livre ici une belle histoire de vie.
On fait connaissance avec Agojaraq, depuis sa naissance jusqu'à ses 14 ans. Ce jeune a 2 pères, 3 oncles, une mère adoptive âgée, et tout va bien, dans ces contrées du Grand Nord ! La mère l'a mis au monde et est partie, mais personne n'est surpris de la situation.
On suit le début de sa vie, mais surtout les histoires de chacun des membres de sa drôle de famille.
C'est coloré, magique, tendre, drôle, et on apprend des dizaines de légendes du Nord.
A suivre, 2 opus dans cette trilogie de petits romans.
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Leiv vit maintenant avec l'assassin de son père, il a appris à pardonner grâce à ses nouveaux amis Inuits.
Ce tome est à la fois plus violent et sanglant sque le précédent et à la fois très "tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que...."
Les jeunes lecteurs un peu trop sensibles devraient éviter cette lecture, bien que certaines scènes de description de la vie quotidienne des inuits soient particulièrement intéressante.
Pour moi , naïve lectrice du Sud de la France, il n'y avait aucune différence entre les peuples inuits et les islandais. je suis contente de découvrir grâce à cette lecture les différences culturelles, religieuses, et politiques de ces peuples.
Commenter  J’apprécie         20 ![Un safari arctique et autres racontars par Riel Un safari arctique et autres racontars](/couv/cvt_Un-safari-arctique-et-autres-racontars_4045.jpg)
Des racontars à lire pendant la canicule … pourquoi pas !
C’est aussi un moment où on ne peut pas faire grand chose, il fait trop chaud, bouger ne sert qu’avoir plus chaud …
Tout comme la nuit arctique qui emprisonne les hommes dans leur pensée !
Anton a rêvé de son séjour sur la côte est du Groenland, au pays des chasseurs, il s’est imaginé comme étant le futur héros du pays du grand froid, comme étant celui qui allait braver les grands prédateurs alors qu’il fallait passer de longs moments à attendre que le temps passe et que la lumière revienne … le bruant des neiges est celui qui lui donnera la plus belle leçon de vie !
Siverts nous amuse avec la description de ce qui pourrait être une coquette résidence secondaire où il rêve de faire un petit séjour bien tranquille et en savourer le confort tout relatif mais voilà qu’un hôte s’invite … heureusement le sort lui sera favorable et une balle perdue sera la bienvenue !
Valfred et Hansen nous propose un petit voyage qui ne devait pas être très long, juste une petite visite dans le fjord voisin pour faire provision de viande de phoques … mais voilà les événements se sont précipités et les ont obligés à faire juste un petit détour !
Faire la connaissance d’Emma est un privilège que l’on se doit d’honorer par des cadeaux à celui qui vous la confie, attention j’entends déjà des rumeurs parler de maltraitance, de commerce illicite, de non respect des droits humains … calmons nous Emma est venue faire un tour sur la côte est du Groenland … trois petits tours et puis s’en vont …. Retour à Copenhague !
Faire LA rencontre avec une vraie lady, étonnant, surprenant pour ces exilés volontaires de la côte est du Groenland. Participer à un safari parce qu’ELLE l’a souhaité et partir chasser le bœuf musqué, celui qu’habituellement on ne chasse pas mais qui vient naturellement reluquer ces drôles d’individus, est une chose extraordinaire même si cela semble ridicule … que ne feraient pas ces hommes du bout du monde pour rigoler un peu !
Pour finir … les aventures d’un rat que la curiosité avait motivé pour faire escale dans les cabanes de cette côte est … un conte qui nous parle de l’erreur de vouloir faire croire n’importe quoi à de pauvres gens qui ne resteront pas pas dupes et sauront punir la mauvaise foi d’un capitaine !
Des petites histoires qui s’enchaînent pour notre plus grand plaisir et qui nous offrent une pléiade de petits instants qui sur la côte est du Groenland sont de vrais petits bonheurs alors que pour nous ce sont juste des petits détails que nous ne savons plus apprécier !
Commenter  J’apprécie         20 ![Le chant pour celui qui désire vivre, tome 2 .. par Riel Le chant pour celui qui désire vivre, tome 2 ..](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51C0Hf5BdOL._SX95_.jpg)
Aux environs de l’an 1500 de notre ère, Arluk (un lointain descendant de Heq, autre ouvrage de Riel) décide de faire le tour du monde (de son monde en tout cas) après avoir eu une vision chamanique. Il prend donc armes, bagages et famille et commence à descendre la côte du Groenland, sans trop savoir où il va. Un voyage qui va durer de nombreuses années, fait de rencontres, de meurtres, de trahisons, mais aussi de bonheurs et d’amours avec bébés en prime. De rencontres qui sont à chaque fois une inconnue puisque les inuits font confiance à autrui de prime abord, avec parfois de mauvaises surprises.
Jørn Riel à travers ce périple nous fait découvrir une culture ancestrale, de tradition orale, où tabous et mythes sont racontés durant les veillées en famille ou avec les proches. Une culture avec des critères moraux très différents de la nôtre : ainsi la partouze est-elle un sympathique jeu de société entre voisins. Mais aussi où l’empathie envers les victimes d’accidents ou de meurtres est limitée. Habitué à côtoyer la mort, le chasseur inuit préfère regarder vers l’avant plutôt que s’apitoyer sur la disparition d’un proche. Par exemple, dès le début du roman, Riel nous explique que durant une disette hivernale, les deux bébés filles ont été tués et confiés aux loups. Et le cannibalisme, en dernier recours, n’est pas tabou.
On est donc loin du mythe du bon sauvage, simplement la description d’une communauté de femmes et d’hommes confrontés à un environnement particulièrement hostile. Ce voyage de presque toute une vie est une formidable initiation à la culture inuite, mais aussi le début pour ce peuple de rencontrer une nouvelle population dans ces terres : l’homme blanc, puisque des hommes venus de Norvège et d’Islande viennent s’installer même si beaucoup mourront de la peste noire qui ravagea alors toute l’Europe.
Un grand roman d’aventures mâtiné d’humour.
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Au début des années 90, j’avais découvert avec enchantement Jorn Riel et ses racontars du grand Nord à travers « la vierge froide » et le « safari arctique ».
J’ai replongé avec grand plaisir dans ce recueil de nouvelles rafraîchissantes et la magie a fonctionné à nouveau. Jorn Riel est un conteur au sens ethnologique du terme, il écrit mais dans une forme de transmission narrative orale proche des histoires racontées par les griots africains ou, en l’occurrence, par celles des trappeurs du grand nord. Il nous plonge avec délectation dans ses racontars et ses histoires de chasseurs solitaires, quelques dizaines d’hommes répartis sur le territoire immense du nord est du Groenland, qui n’ont souvent pour seule compagnie que leurs chiens de traîneaux et leurs bouteilles d’eau-de-vie. Ouvrez un de ces livres et vous vous retrouverez avec Jorn au coin du feu, dans une cabane isolée. Écoutez ces racontars, vous ne serez pas déçu !
C’est dépaysant et tellement drôle !
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Je ne connaissais pas cet auteur et bien c'est une sacrée belle rencontre. Série d'anecdotes racontées par des personnages islandais, norvégiens et danois, cet assemblage de tous petits riens recèle pourtant des perles de sagesse. La vie dans le grand Nord ça peut être une amitié à la vie à la mort avec un coq qui se déplume et dépérit à mesure que les journées ensoleillées raccourcissent, une petite amie imaginaire que tous les chasseurs se rachètent, une chasse avec une Lady squelettique qui engage des porteurs comme si elle se trouvait au fin fond de l'Afrique... A la fois dépaysant et bourré d'humour...
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Un Safari Arctique
Jørn Riel
25 02 2021 05 03 2021
Le bruant des neiges
Anton, étudiant danois, par au Groenland chasser, embauché dans une compagnie. Il partage une cabane d'abord avec Valfred puis change d'endroit et s'installe avec Herbert. La vie est monotone. Arrivé à l'hiver de la troisième année il sombre dans la mélancolie, à la limite de la folie. Il a la nostalgie de son pays et veux rentrer. Mais un déclic se produit, un jour de printemps. Et soudain il voit les montagnes comme une protection et non plus comme une menace.
Il vient de passer le cap. Il reste.
On se reconstruit cet univers blanc, froid, hostile. Des images de films de trappeur reviennent. Sauf que là, le quotidien n'est pas idyllique, la vie est triste, le vase clos oppressant. Dans cette nouvelle on suit l'évolution mentale de ce jeune aventurier et comment il est apprivoisé par le lieu. On se met à sa place, arriverais-je à vivre comme ça ?
La balle perdue
Siverts arrive en traîneau à sa cabane. Là un ours blanc l'attend. Le monstre lui saute dessus, les chiens encore attachés ne peuvent aider le chasseur. Il arrive à s'extirper des griffes de la bête et à se réfugier in extremis dans la cabane. Il reprend des forces, de la chaleur. Mais l'ours s'installe. Le trappeur sort et plante un tisonnier brûlant dans l'animal puis sprint vers le traîneau pour récupérer son fusil. Regagne son refuge en oubliant de libérer les chiens. Il est sous l'emprise de la colère et arrive à impressionner le colosse qui voit dans le fusil un autre tisonnier dangereux. L'homme referme la porte. L'ours s'installe sur le toit. Et c'est par un grand hasard, alors qu'il utilise la crosse du fusil pour casser un morceau de charbon, que le coup part vers le plafond, tuant la bête.
Lu les 20 pages d'un trait, comme une seule phrase, tellement le récit est haletant. Avec cette pointe d'humour de part l'étourderie du gars et sa chance incroyable
Un petit détour...
Hansen et Valfred partent chasser le phoque. Ils campent au bord d'un fjord. Et sortent sur l'eau dans leur petite embarcation à moteur pour tuer les phoques. Mais soudain ils voient un bloc énorme d'un glacier se détacher et créer un raz de marée. L'embarcation se retrouve projetée au sommet d'un iceberg, elle est très abîmée mais eux sont sains et sauf. Ils survivent pendant un mois en dérivant et en chassant le phoque. Mais un jour ils croisent un bateau, et arrivent à attirer leur attention en tirant des coups de fusil. Voilà, ils sont sauvés.
Situation burlesque, encore une fois. Avec deux personnages aussi bien maladroits, bourrus, courageux et doués.
Ce qu'il advint d'Emma par la suite
Il s'agit donc d'Emma, une fille que les chasseurs se refilent, enfin se vendent. En moyenne elle accompagne et partage la vie d'un gars chaque mois. Ce jour là c'est Siverts qui lègue la fille à Fjordur pour une paire de botte, un livre de compte inutilisé et un jeu de carte. Mais quand l'acquéreur voulut récupérer son bien, il n'y en avait pas. Alors furieux il attela son traineau et parti à la recherche d'Emma. Il alla de cabane en cabane, parcourant des kilomètres évidemment sans la trouver. A chaque étape il embarque dans son sillage un peu plus de monde ce qui forme finalement un grand cortège. Arrivés au village natal d'Emma Fjordur cherche Mads Madsen qui a été le premier à fréquenter Emma, pensant qu'il sait où elle se cache. Tous les chasseurs rigolent de Fjordur. Tous ces gars qui ont partagé un peu de leur vie avec elle. Tous en sachant qui elle est vraiment. Ou plutôt qui elle n'est pas. Car Emma est fille sans chair, sans corps, juste une présence. Une compagne virtuelle. Mais ça Fjordur, le bourru, ne l'a pas compris.
Drôle d'imaginer ces chasseurs, rustres, crasseux, barbus, se revendre, ou plutôt troquer, une fille pour qu'ils puissent vivent de beaux sentiments. Encore une fois, histoire loufoque. Même si réaliste.
Un safari arctique
Olsen, le capitaine du navire qui fait la navette entre le Groenland et le Danemark, arrive un jour accompagné d'une Dame. Il y a la une quinzaine de chasseurs qui aperçoit le couple sur le bateau en train de manœuvrer à l'approche du port. Voulant bien présenter face à cette visite exceptionnelle, ils décident de nettoyer la cabane, de de laver, de se couper les cheveux, la barbe et de bien s'habiller. Tout cela n'arrivant que rarement dans l'année. Lady Herta est une chasseuse britannique, elle parcourt le monde pour des safaris de chasse et rencontrer des autochtones. La petites bande lui sert de porteur pour son excursion à la recherche d'un bœuf musqué. Tous à la botte de cette dame sûre d'elle.
On imagine bien et on s'amuse de ces gars maladroitement endimanchés et la Lady qui les regarde de haut en les prenant pour des indigènes.
C'est rigolo de retrouver les différents personnages du livre réunis dans cette histoire
Le rat
Fin de l'été, le bateau est là pour quelques jours le temps de récupérer les peaux de l'année. Mais oh surprise ! oh frayeur ! un chasseur découvre un rat entre deux sacs de farine. Il n'y avait jamais eu de rat au Groenland, il ne peut venir que du bateau. Ils ordonnent donc au capitaine de venir récupérer le rat. Il s'exécute et fait croire qu'il l'a trouvé en sortant de sa poche un autre rat capturé sur le navire. Les chasseurs sont perplexes, mais il jure qu'il n'y a qu'un seul rat et que si ce n'est pas le cas il mangerait sa casquette et le rat. Soit ! Quelques semaines plus tard les chasseurs trouvent le rat, il a même bien entamé leurs provisions, ils arrivent à le tuer. Il le gardent congelé dans le permafrost. Quand le capitaine revient là saison suivante, ils lui servent le rat...
C'était la dernière nouvelle. Toujours amusante. La camaraderie de ces chasseurs et adaptation à vivre dans ce milieu plutôt difficile force le respect
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Un magnifique roman qui invite non seulement au voyage, mais aussi à l'ouverture d'esprit, à la tolérance, au pardon, au partage, à la curiosité, au respect et à la poursuite de ses rêves et de ses envies...
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Une découverte et un régal! Livre lu avec mes élèves de CM.
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Direction le Groenland avec cette intégrale des "Racontars arctiques".
La vie quotidienne tantôt dramatique tantôt comique de trappeurs dans le Grand Nord. Les dessins en noir et blanc sont sobres mais expressifs, les histoires s'enchaînent pour ses personnages pittoresques et hauts en couleurs.
Une BD assez drôle mais parfois cynique, qui retranscrit bien l'humour souvent décalé de Jorn Riel !
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Adorable, mais beaucoup trop long, comme tous les Jorn Riel.
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Un peu de déception avec cet opus de racontars. Autant j'avais aimé les premiers que j'avais lus, il y a fort longtemps, autant cet opus m'a semblé répétitif et lassant. Heureusement, le grand Nord est bien là, glace, neige, banquise, soleil éblouissant et nuits interminables. Un filon épuisé pour moi.
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Cela ne sera pas ma lecture de l'année, mais ce petit recueil de nouvelles était plutôt sympathique, avec ses personnages tous plus loufoques les uns que les autres, et ses situations surréalistes. J'ai souvent souri, et je me suis surprise à regretter qu'il n'y ait pas d'avantage d'histoires. Du coup, je pense que je lirai le tome suivant, qui reprend les mêmes personnages, ces binômes (ou parfois trinômes) de chasseurs disséminés sur le désert de glace du Groenland pendant la nuit polaire, à quelques kilomètres les uns des autres, et qui constituent une mini communauté plutôt déjantée.
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Dans ce cinquième épisode des “Racontars arctiques”, nous retrouvons nos chasseurs aux prises avec un revenant, de sérieuses chicanes entre deux colocataires, une maladie pour le moins inhabituelles, une apparition du ciel et l'ombre d'un décédé. Inutile de dire que leur tact légendaire, leurs principes à géométrie variable et leur solidarité à toutes épreuves seront amplement mis à contribution pour affronter ces étranges phénomènes. Et, nouveauté ou presque, la femme fera quelques apparitions dans cet opus, de surprenante façon mais quand même. Comme à l'habitude, c'est toujours un délice de retrouver ces joyeux lurons, de renouer avec cet environnement tellement particulier et d'admirer leur philosophie de vie. Le tout raconté en toute simplicité, avec finesse et subtilité. Une savoureuse saga qui se consomme de temps à autre, dont la qualité ne se dément pas et qui réussit toujours à étonner et à charmer.
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