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Critiques de John Grisham (1556)
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L'affaire Pélican

L'affaire pélican est ce que j’appelle un livre de transition. Vous savez quand on a tout juste fini un livre que l'on a totalement adoré et qu'on a cette petite angoisse d'être déçue par le prochain, de quitter le petit nuage sur lequel on était... Dans ces cas-là, il faut juste une histoire sympa, un thriller, un roman policier, qui permette d’atterrir doucement. C'est ce que nous offre ici John Grisham, un bon roman, une enquête qui vous tient en haleine, malgré il faut le dire une héroïne vraiment antipathique...
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L'insoumis

L’insoumis de John Grisham, mon troisième roman de cet auteur. L’univers de John Grisham est vivant et l’on reconnaît bien sa patte dans ce livre, notamment son analyse critique de la société américaine à travers ce qu’il connaît le mieux : le monde de la justice, ayant été lui-même avocat. L’insoumis est donc avocat, un avocat totalement en marge de la société, qui défend n’importe qui et surtout n’importe quand car Sebastian Rude est un père célibataire, divorcé d’une femme avocate féroce et sans pitié quand il s’agit de faire la guerre à son ex mari. C’est le solitaire type à l’esprit critique, rejetant la vie en société à l’exception de son amitié avec un couteau suisse sur patte: Partner, un homme de confiance, l’élu. A eux deux, ils vont se battre contre le « système » américain dans plusieurs affaires qui font grand bruit.



Une fois de plus, John Grisham sait comment emmener les lecteurs dans ses romans et surtout ceux qui comme moi aiment les commentaires acides sur nos sociétés. Son talent de romancier est indéniable à l’instar de son talent critique qui est encore plus flagrant. Il allie ces deux qualités habilement et nous offre un résultat remarquable. L’ambiance y est sombre et marginale et permet une immersion marquante dans le roman.



Il m’a donné l’envie de continuer à lire ses œuvres. Un écrivain que je découvre avec « La firme » et une très belle découverte.
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Les Imposteurs

La couverture est magnifique. Elle se modifie en fonction de l’éclairage.





Mark, Todd et Zola sont étudiants dans une école de droit. Ils sont en dernière année. Pour payer leurs études, ils ont contracté des prêts étudiants. Leur dette est faramineuse. Or, ils prennent conscience que le niveau de leur école est bas, qu’ils ont peu de chances de réussir l’examen du barreau et encore moins de trouver un emploi leur donnant les capacités de rembourser leur emprunt. Ils sont pris à la gorge.





Ils décident de ne pas subir l’écrasement du système et choisissent même d’en utiliser ses failles. Ils deviennent des imposteurs.





Les trois amis sont pris dans un engrenage, ils franchissent de plus en plus de limites et commettent des délits. Un de mes traits de caractère est de respecter les règles à la lettre. Pourtant, je tremblais pour ces étudiants, je ne voulais pas que leurs arnaques soient découvertes. C’était une jubilation d’être du côté des imposteurs. En effet, ils mènent un combat : celui du pot de terre contre le pot de fer. Leurs magouilles sont-elles pires que celles des grands financiers qui, grâce à des montages cachés, étranglent financièrement autant de personnes ?





En parallèle des stratagèmes de ces avocats en herbe, la situation des parents de Zola est angoissante. Clandestins sur le sol américain, depuis vingt-six ans, ils risquent d’être envoyés au Sénégal. Leur fille, née aux Etats-Unis, à la nationalité américaine. Cependant, la jurisprudence a déjà montré que l’administration pouvait l’expulser. La jeune femme n’a d’autre choix que de se cacher.





Dans ce suspense, il n’y a pas de meurtres. Le suspense est à un autre niveau. Cependant, l’ambiance est oppressante et ce livre est un vrai page turner. Jusqu’où peuvent aller les trois amis sans être découverts ? Ne vont-ils pas trop loin ? La suite sur mon blog...
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Non Coupable

Il s'agit du 3ème livre que je lis de cet auteur et que je trouve toujours épatant. Les personnages sont bien campés, ceux qui doivent être sympathiques ou que j'ai voulu qu'ils soient sympathiques, le sont et inversement pour les antipathiques. Comme pour l'oiseau moqueur, l'action se situe dans le sud profond des Etats-Unis. Dans les années 80. Rien ou presque n'a changé, royaume des blancs dans le comté de Ford, 70% contre 30% de noirs, ségrégation latente et KKK. Difficile de trouver un bon jury, le procureur récuse et le jury est blanc. La tâche s'annonce quasi impossible pour l'avocat de la défense, Jake, d'autant que l'accusé est coupable, qu'il plaide non coupable et la démence. Difficile d'en dire plus sans révéler le dénouement qui se situe dans les toutes dernières pages.

C'est bien fait, c'est bien écrit, les dialogues à la hauteur et la traduction pas trop moche. Que demander de plus ? Ce roman m'a ravi et je l'ai dévoré.

M. Grisham, je retournerai dans votre boutique !

J'ajouterai que Grisham a eu à traiter d'une affaire de ce type.


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La loi du plus faible

Mon tout premier Grisham : embarquement immédiat !



Tout a basculé dans cette salle de réunion, en haut d'une tour, avec tout le staff du cabinet d'avocats influent où Michaël Brock officie. L'homme qui les a pris en otage, brandit une arme et veut être entendu ! Une équipe d'intervention ne lui en laissera que peu le temps, faisant feu avant qu'on ne réalise que l'arme du SDF était factice.



L'homme voulait une tribune pour mettre en lumière un drame, que l'on enquête sur les marchands de sommeil, particulièrement sur la mort d'une jeune femme et de ses enfants expulsés, obligés de vivre dans une voiture.



Choqué, Michaël va remettre en question toute sa vie de confort et d'argent, son couple avec la belle Claire, médecin. Il va s'interroger sur son choix de carrière : avocat OUI mais pourquoi ? Il va tout plaquer, chercher son chemin et redonner un sens à sa vie.



Ici, John Grisham nous dépeint une Amérique à deux vitesses, celle de la réussite, de l'argent qu'il oppose à cette misère extrême. Quelle réponse la société peut-elle apporter ? Est-il possible de gagner la bataille du pot de terre contre le pot de fer ?



L'histoire est captivante, on se prend à y croire. Oui, il y a des hommes qui croient en leur métier, leur mission d'aider leur prochain. La réussite sociale et l'appât du gain ne sont donc pas toujours le moteur des hommes.



C'est un excellent thriller qui m'a donné l'envie de découvrir la longue liste de best-sellers écrits et adaptés à l'écran de John Grisham !



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Son nom sur la liste

John Grisham réutilise une héroïne qu’il avait conçu pour L’informateur, Lacy Stoltz, avocate au Bureau de l’Inspection Judiciaire de Floride, pour ce nouveau roman qui entraîne un peu plus loin cette enquêtrice un peu fatiguée des dossiers à répétition et plongée dans une histoire d’amour avec un agent du FBI aussi peu présent qu’elle peut l’être.



Lacy est contactée par une informatrice anonyme qui souhaite lui parler d’un juge du vingt-deuxième district de Floride qui aurait … tué. Et pas une personne, mais une série de victimes. Un tueur en série. Et qui ne choisirait pas ses cibles au hasard, mais qui au contraire réglerait ainsi avec eux quelques comptes du passé.



Cela semble incroyable, un juge élu qui serait aussi un tueur. Mais la dénonciatrice met en avant une série de coïncidences troublantes. Effrayée, craignant d’être placée par le tueur sur sa liste, elle tient à conserver son anonymat. Sa fragilité fait douter Lacy, qui commence malgré tout à étudier le dossier. Sachant que n’étant pas policière, elle ne peut rien faire, juste procéder à quelques vérifications avant de transmettre le dossier à la police locale ou au FBI.



La mise en place de l’intrigue pêche un peu par sa faible vraisemblance, que Grisham explique par l’espèce de crise de la quarantaine qui atteint Lacy. Puis, petit à petit, l’auteur ajoute des événements et des détails qui finissent de happer le lecteur. Le thriller est en marche et ne s’arrêtera que quand… la fin surviendra. Aux lecteurs de découvrir les rebondissements que d’ici-là le spécialiste du polar de prétoire aura su distiller avec talent.



Son nom sur la liste n’est pas le meilleur Grisham, mais le livre tient bien la route, ces deux héroïnes principales ont de la personnalité, la tension monte en continu, donc tous les standards du page-turner sont réunis. L’auteur connaissant sur ses dernières production des hauts et des bas, ce roman entre dans la première catégorie.
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Le Maître du jeu

John Grisham, maître du thriller juridique, nous présente un roman jouissif qui tourne autour de la constitution et de la mécanique d'un jury populaire aux USA. Enjeu de taille, qui peut décider de la liberté ou de la prison à vie d'un prévenu. Ouvrage captivant, comme souvent chez cet auteur, particulièrement ses romans datant d'au moins 20 ans (parce-que pour moi, à l'instar de moult autres auteurs, il s'est un peu "ramolli" depuis, en tous cas à titre personnel j'aime beaucoup moins ce qu'il écrit ces toutes dernières années. En même temps, difficile de se renouveler quand on est l'auteur d'une bonne cinquantaine de best-sellers !).
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La dernière récolte

Le plus romantique, le plus poétique, le plus attachant des romans de Grisham que j'ai lus. Une chronique d'un temps à jamais disparu de la vie rude d'une famille de fermiers isolés dans l'Arkansas durant les années 50.



Un tout autre Grisham, tout en atmosphère et paysages

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Les partenaires

Vous souvenez-vous des films « La firme » de Sydney Pollack avec Tom Cruise et Gene Hackman ? Et de « L’affaire Pélican » d'Alan J. Pakula avec Julia Roberts. C’était dans les années '90. Des bombes qui restent ancrées dans les mémoires au point que chaque fois que des lecteurs entendent ou aperçoivent le mot « Avocats », des clichés d’un de ces deux films leur viennent en tête instantanément. Il y a d’autres projections connues comme « L’idéaliste », « Le client », « Non coupable » et « Le maître du jeu ». Le choix est facile. C’est presque aussi évident que de connaître la marque des noisettes enrobées de chocolat recouvert d’une couche sucrée de bleu, jaune, rouge, vert et brun. Les « M&M’S ». Ce n’est pas une parole de cinéphile, ni de défenseur de fabricant de bonbons. Une affirmation basée sur des souvenirs poussiéreux où j’ai eu l’occasion de voir une rediffusion d’un des films cités plus haut à la télévision.

Tout cela sans savoir que l’auteur à l’origine de ces fabuleuses histoires était le célèbre John Grisham. C’est dire, l’impact des œuvres de l’auteur depuis la fin du siècle dernier. Le talent paye, les groupies abondent, les férus se bousculent. Mais pourquoi donc ?

Les histoires juridiques suscitent toujours la curiosité. C’est le jackpot si des grosses sociétés au monopole ancré dans tous les domaines, si les vicieux pouvoirs dirigeants le monde ou juste un gros pays, sont mis à mal à cause de leurs méthodes sans scrupule.

Résumé du livre (quatrième de couverture/RL) :

« Comment David Zinc, 31 ans, brillant avocat dans un prestigieux cabinet d’affaires de Chicago, a-t-il pu se retrouver employé chez Finley&Figg, un cabinet juridique minable ?... Oscar Finley et Wally Figg. Depuis vingt ans, ces deux-là se chamaillent pour faire tourner leur boutique d’arnaques miteuses. Mais cette fois-ci, c’est sûr, ils sont sur le coup du siècle : ils attaquent en justice le géant pharmaceutique Varrick , le nouvel anticholestérol (le Krayoxx) est accusé de provoquer des infarctus. Enfin, le grand jour arrive ! Mais au procès, tout déraille. Et David se retrouve seul pour plaider la première grosse affaire pénale de sa carrière. »

Les combats de David contre Goliath soulèvent les cœurs, gonfle les veines, accélère le flux sanguin. Les témoins de ces affrontements applaudissent. Les témoins, des curieux qui ont l’impression de participer à un combat auquel ils ne sont pas conviés. En lisant ce type d’aventure, les lecteurs ont l’impression de participer au bouche-à-oreille et de dénoncer quelque chose. Ce qui augmente le plaisir de lecture. D’autant plus que c’est un style très allégé, des scènes rapides, un décor minimaliste, sans trop de détail, une profondeur des personnages à la bonne dose, une construction souvent identique. Le point fort est la maîtrise du fonctionnement du système juridique, le contenu d’une audience, les avancées ou coup de griffes, les coups de théâtre, le gain ou la perte d’un procès. L’enrichissement qui met en avant le fameux rêve américain et son contraire, le cauchemar américain, l’endettement et la chute dans la misère. Tout cela tourne autour d’un ou deux sujets principaux choisis dans la multitude des phénomènes de sociétés. Les jouets, les médicaments, accidents, traite des êtres humains… En gros tout ce qui rapporte un paquet de fric. La santé et les injustices sont l’essence qui permet ... et les prétextes pour…

+ : Ce qui m’a permis d’aller au bout. Ce n’est pas l’affaire en surface, sensée nous détourné des à côté. C’est justement, le rajout des affaires en parallèles. L’affaire du plomb dans les jouets, le travail non déclaré et l’exploitation de travailleurs immigrés. Ces voies sont exploitées très simplement, très bien organisées, avec sérieux. Contrairement au cas principal médiatisé, qui est un fiasco pour les plaignants : les conséquences de l’utilisation d’un médicament (le Krayoxx) qui serait néfaste pour le coeur. D’autres points de vue m’ont amusé : Oscar Finley désireux de divorcer depuis belle lurette, spécialiste en la matière, perd le Nord quand il s’agit de son propre cas. L’ambiance familiale du cabinet où l’atmosphère est nourrie de chamailleries de vieux couple. Une écriture très claire, grande facilitée de lecture, quelques pointes d’humour.

- : David Zinc et Wally Figg sont de gros clichés qui ne m’ont rien apporté. Le premier, laisse tomber un boulot étouffant très bien payé pour une place sous-payée, mais trouve la liberté et la réussite (comme par enchantement, sa femme tombe enceinte en une semaine alors que les années précédentes, à cause du nombre énorme d’heures prestées pour le bureau, ce n’était pas possible). Wally, le coureur de jupon, abonné aux AA, un gamin opportuniste (malgré sa quarantaine) et naïf qui flambe même quand il n’a rien. Son attitude est la source de l’enlisement du bureau dans le marécage. Ce qui ressort le plus, c’est: bonne école donne bons avocats irréprochables avec réussite assurée, diplôme en main. Le contraire, un rêve ridicule. Et enfin, un rappel répétitif sur les sommes d’argent en jeux, où tout le monde se met à rêver. Encore une histoire de réputation et de chiffre.

Le danger en écrivant des bouquins à suspens juridiques, c’est d’être redondant, répétitifs sur les scénarios. Ce n’est pas parce qu’un procès est différent, dans une ville ou un pays différent, avec de nouveaux personnages que c’est du neuf. Cela ressemble fort à du « Tunning de voiture ». On en prend une qui a gagné une course, on repeint la carrosserie à plusieurs reprises pour chaque nouvelle course. Ce n’est pas pour cela qu’elle gagnera une étape à chaque coup. Il y a toute une mécanique à entretenir et des pièces à modifier tout au long de la compétition. Pareil pour le livre. La surprise n’est plus nouvelle, les coups de théâtre doivent changer, si tout reste pareil, le lecteur n’est plus aussi surpris. Même si le bouquin ressemble à une belle bagnole dans son ensemble… Une histoire écrite avec talent. Mais avec une vieille sauce. Donc, désolé, mais, même si c'est divertissant et que les fans jubileront certainement en lisant son dernier ouvrage, je trouve que ce livre est du remâché. À prendre avec des pincettes, je me base sur deux films vus pour sortir l'argument (ça pourrait être valable avec les autres films, mais je ne les ai pas vus). Je trouve que la perche était tendue grossièrement pour lier « Les partenaires » à « La firme » et « L’affaire Pélican ». Le premier étant un mélange des deux autres.

Il y a une sensation qui se maintenait. J’ai eu l’impression d’être devant un cas d’école où il s’agissait d’une tentative d’écrire pour que ce soit un jour projeté à l’écran. L’essentiel n’étant pas la profondeur des choses, mais l’intérêt qu’elles pourraient susciter pour le cinéma. Un maximum de simplification où tout se mise sur une intrigue facile, commercialisable, plus que sur son intérêt littéraire, sur sa richesse de l’histoire. C’est souvent dans ce type d’ouvrage (par exemple avec « Le passager » de JC Grangé et il y en a une tonne d'autres, faites votre liste) où ce sont des ficelles faciles qui sont utilisées pour débloquer une situation. La précipitation. Le plus important est l’ensemble rapide obtenu, plus ou moins crédible, minimisant les erreurs. Par exemple, des personnages très imagés ou tout le monde peut se reconnaître, le sauveur, la tête brûlée, le grand méchant, et le petit gentil. Des bouquins où tout semble aller très vite, mais décortiquer, l’effet est moins agréable. Malheureusement, tout cela diminue l’intelligence d’une idée très intéressante au départ. Dans « Les partenaires », il y a eu une superbe contre argumentation (en deuxième partie du livre environ), dont l’effet n’a pas fonctionné. C’est attendu dans ce genre d’ouvrages. Il y a eu une tentative de proposer un coup de théâtre qui donne la sensation d'un réveil soudain. Une intervention intelligente, mais qui semble apparaître comme par miracle dans la bouche de l’avocat (David Zinc) qui prend la parole. Sans signes avant-coureurs, une espèce de révélation. Même si, au final, il passe pour un personnage qui sera brillant et exemplaire tout le reste de l’histoire. Le sauveur est trop bien pour être crédible.

Néanmoins, même si je ne suis pas fan. J’ajoute que celui qui aime le genre « suspens juridique » y trouvera son compte. Sans ennui. L’auteur vous lance dans une aventure humaine parfois dramatique, parfois comique, dans laquelle la curiosité devrait vous houspiller et vous pousser à accélérer la lecture afin d’en connaître le dénouement.
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Le Réseau

On ne présente plus John Grisham. Depuis plusieurs dizaines d’années, il est devenu le spécialiste des polars juridiques. Grâce à lui et à ses procès détaillés, les portes des cabinets d’avocats et des tribunaux nous sont grandes ouvertes. On assiste aux rouages de la justice que ce soit du côté de Goliath ou plus souvent du côté de David. Alors quand a été annoncé l’arrivée de la suite de « La firme », son bestseller, je n’ai pas caché mon enthousiasme.



Le lecteur reprend contact avec Abby et Mitch McDeere qui, quelques années après leurs aventures mouvementées, ont réussi à retrouver une vie sereine. Mais un acte terroriste va replonger le couple dans la tourmente. Un contre-la-montre est alors lancé pour trouver une sortie heureuse.



Je suis d’ordinaire assez fan des livres de l’auteur américain. Ce sont des thrillers sobres et efficaces, qui manient avec dextérité les subtilités du système judiciaire. Je prends un certain plaisir à combattre les illégalités à ses côtés et à voir la justice triompher de la loi du plus fort.



Malheureusement, dans « Le réseau », je n’ai rien retrouvé des éléments qui font sa force. Cette histoire d’enlèvement est plutôt banale et monotone. Les scènes sont plates, répétitives au point que j’ai eu l’impression de tourner en rond dans ma lecture. La recherche de fonds pour la rançon est le seul fil conducteur. Aucune péripétie, aucun retournement de situation, aucune surprise ne vient animer le scénario. J’ai donc laissé dérouler sous mes yeux les voyages et les dialogues des protagonistes, sans jamais être emporté par les péripéties.



Cette chronique emplie de déception ne reste que mon humble avis. Je vous laisse le choix de vous faire votre propre opinion. Je n’en tiendrai bien sûr pas rigueur à l’écrivain qui m’avait jusque-là toujours enchanté !
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Le Droit au pardon

John Grisham a été avocat dix ans. Nombre de ses livres ont cours dans les tribunaux, tels L'idéaliste ou La sentence que j'ai lus.

Cette fois, nous avons droit à une visite fouillée des arcanes d'une cour d'assises, tenue de juger un ado de seize ans, coupable d'un homicide passible de la peine de mort, dans l'État raciste du Mississippi, comté de Clanton, déjà en scène dans une affaire précédente

Jake, quasiment commis d'office, est un avocat philanthrope, rompu aux subtilités de la procédure judiciaire pénale, abondamment détaillée au long de 760 pages, indigestes en fin de plaidoirie.

Mais Grisham est un excellent faiseur et connaisseur des moeurs locales, us, coutumes et potins du coffee shop, là où il faut être si l'on veut prendre le pouls d'une population blanche, conservatrice, légaliste et que sais-je encore. Une mention très bien à la paroisse Bon Berger, hôte et soutien d'une famille monoparentale en détresse.

Je suis devenu expert en droit US, sidéré une fois encore du poids de l'argent pour gagner un procès, dépassé par les astuces de prétoire destinées à déstabiliser ou à couler la partie adverse.

Là, j'ai tout donné; je laisse John G. à ses lecteurs habituels, relativement moins nombreux à lire le droit au pardon.





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Le dernier juré

Le dernier juré de John Grisham ( Pocket - 467 Pages)



Encore des heures bien agréables avec John Grisham.

Ses personnages sont bien décrits. J'ai beaucoup aimé Callie Ruffin et j'aurais voulu qu'elle soit mon amie.

Je n'aime pas la justice américaine et pas plus notre justice française actuelle.

Je ne peux admettre qu'on puisse acheter des personnages importants ou autres personnes pour faire libérer un assassin.

Une nuit Danny Padgitt s'est introduit dans la maison de Rhoda pour la violer et devant ses deux petits enfants il la tue à coups de couteau.

Avant de mourir elle arrive à donner le nom de son assassin à son voisin prévenu par un de ses enfants.

Traynor a 24 ans et grâce à sa grand-mère il arrive a racheter le journal de cette petite ville du sud qui tombait en faillite.

Notre héros se lance dans le journalisme avec plein de courage et nous tient en haleine sur le déroulement du procès de Danny.

Ses parents et sa famille sont des malfrats notoires fortunés prêts à tout pour sauver l'un des leurs.

Danny menace les jurés de leur faire la peau s'il est condamné.

Traynor a une grande amie dans cette ville coupée en deux entre les blancs et les noirs. Elle se nomme Callie.

Tous ses enfants sauf Sam malgré la couleur de leur peau ont brillamment réussi à l'université.

Callie et Traynor vont devenir inséparables. Tous les jeudis ou presque ils déjeunent ensemble.

Callie sera la seule noire parmi les jurés.

Je vous laisse découvrir le procès, et le dénouement de ce thriller passionnant. Découvrez la vie dans cette petite ville où tout le monde se connait.

Mireine













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L'idéaliste

Livre que j'avais abandonné il y a une vingtaine d'années et que je retente suite à la lecture d'un autre roman de l'auteur que j'ai beaucoup aimé.



Le jeune Rudy est étudiant en droit, il s'est fait seul en gagnant de l'argent grâce à de petits boulots. Son entrée dans le milieu va être difficile et ceux sont deux affaires qu'il obtient lors d'un cours qui vont lui permettre de faire ses premiers pas dans la cours des grands.



D'un côté, une assurance maladie qui ne veut pas couvrir les frais d'une transplantation de moëlle. De l'autre, une mamie qui dit peser 20 millions et qui veut refaire son testament.



Autant j'ai aimé toute la partie du procès. Autant j'ai été noyé dans les détails et descriptions dont beaucoup sont inutiles.

J'imagine tout à fait un film tiré de ce roman, peut-être existe t-il d'ailleurs.



Il y a pas mal de rebondissements et certains m'ont surpris dont la fin.





Pas mal donc et qui aurait été encore mieux en version allégée de détails futiles.
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Les oubliés



Un mot, un seul pour résumé ce roman : « Waouh » !



Mais comment fait-il, ce John Grisham, pour se renouveler à chaque fois tout en restant sur son terrain de prédilection : le droit, la justice, la défense des « petits », victimes d’injustices ?



Une fois encore il suffit de débuter la lecture pour se faire happer par l’histoire. Ici le roman est centré sur les « oubliés » à savoir les innocents en prison, condamnés injustement depuis de longues années, soit à cause de tout-puissants corrompus ou/et des avocats complices ou incompétents.



Dans ce magnifique roman, Post Cullen membre des « Anges-Gardiens », s’emploie à prouver leur innocence (à titre gracieux), parfois au péril de sa vie. Il doit se battre car les puissants d’hier sont souvent encore très puissants aujourd’hui. De même, le Système a bien du mal à reconnaître les erreurs du passé. La compassion pour les victimes est rarement à l’ordre du jour ; il faut tomber sur un juge honnête prêt à donner un coup de pied dans la fourmilière.



Les romans de John Grisham ne se lisent pas vite, ils sont denses et passionnants. On n’est jamais lassés malgré les descriptions des procès, les passages au tribunal, les rencontres avocats / justiciables. Il a le secret d’accrocher le lecteur du début à la fin du livre qui devient rapidement un page-turner.



« Les oubliés » est pour moi l’un des meilleurs sinon LE meilleur des 31 Grisham que j’ai eu le plaisir de dévorer !



A consommer sans modération !

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Le Droit au pardon

John GRISHAM. Le droit au pardon.



Un véritable enfer dès les première page de ce thriller. Stuart Kofer rentre complètement ivre à son domicile au cours de la nuit du 24 au 25 mars 1990. Sa compagne, Josie Gamble guette son retour. Elle est angoissée : il a le vin mauvais. Dès son entrée dans sa maison, il l’insulte, la maltraite, la gifle violemment. Elle tombe inanimée sur le sol de la cuisine. Stuart monte pour voir les enfants de sa compagne, Drew, 16 ans et Kiera, 14 ans. Ils se sont réfugiés, barricadés dans la chambre de la jeune fille. Ne pouvant défoncer une nouvelle fois la porte, il regagne le rez-de-chaussée, se glisse dans son lit, va cuver son vin….



Drew descend afin de voir dans quel état se trouve leur mère ; ils ont entendu la dispute, les cris et les coups tomber sur elle. Il est sidéré : sa mère gît, ensanglantée sur la carrelage. Est-elle morte ? Kiera s’agenouille près d’elle la berce, lui parle doucement. Aucune réaction. Ils appellent les secours. Drew prend le révolver du policier et lui tire une balle en pleine tête. Un geste insensé, spontané, irréfléchi. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Nous sommes dans l’état du Mississippi, à Clanton, une commune rurale, une culture de tradition, conservatrice, très religieuse. Le racisme est encore fortement ancré.. Le meurtre d’un policier est passible de la peine de mort, qu’il soit en service ou non. Drew est incarcéré dans la prison du conté. Kiera est recueillie par le révérend McGarry de l’église du Bon Berger. Et Josie est transférée l’hôpital, mais dans quel état ! La population exige un procès rapidement et une peine exemplaire : pas de pardon pour les assassins. Le juge Noose , dans l'urgence va mettre donc engager le processus afin de satisfaire ses futurs électeurs.



Jack Brigance, avocat va être requis d’office pour assurer la défense du jeune garçon.Il est toujours difficile de trouver un avocat lorsque les gens n’ont pas d’argent. Et avec sa grande connaissance des rouages de la justice, en ancien avocat, John GRISHAM va nous faire vivre ce procès en direct. Les pièces se mettent en place. L’avocat va constituer un dossier en béton pour défendre ce jeune homme que la grande majorité de la population veut condamner à mort et le voir pendu ou gazé…. Nous assistons à toutes les étapes, pénétrons dans l’intimité de la famille Gamble, suivons la constitution du jury, le choix laborieux des jurés, en toute discrétion. Les délibérés sont transcrits avec beaucoup de justesse. Même les coups bas sont permis ! Et Jack est un excellent avocat. Il va tenter de trouver des failles, faire des révélations concernant la victime, etc.… Les plaidoiries de l’accusation et celle de la défense nous sont intégralement notifiées. Une véritable partie d’échec. Quel sera le vainqueur, les noirs ou les blancs ? Il faut atteindre les dernières pages afin d’avoir la solution. Peut-être que notre célèbre et talentueux avocat trouvera des circonstances atténuantes pour disculper, en partie le meurtrier...



Quelle sera la décision de ce jury ? Il faut la majorité absolue pour valider ce jugement ? Qu’en sera-t-il ? De main de maître, John GRISHAM nous permet de devenir membre de ce jury , de prendre part aux débats. Je trouve ce roman réussi. L’intrigue est innovante et le déroulement de ce procès nous tient en haleine. Il s’agit d’un jeune adolescent qui risque la peine de mort . Amateur de thriller, prenez-le, vous ferez comme moi, écouterez les uns et les autres et participerez à cet extraordinaire procès. Une lutte entre les nantis et les laissés pour compte. Qui gagnera. Les réquisitoires reflètent la mentalité régnant dans cet état des États-Unis. Il y a beaucoup d’humanité, d’humilité de la part de l’avocat requis d’office et une bel espoir. Bonne lecture.

( 23/05/2023).

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La chance d'une vie

Remarque préalable pour les amateurs du John Grisham auteur de romans policiers, ce livre n’en est pas un, et entre dans la catégorie des récits sportifs, à laquelle l’auteur s’est déjà essayée avec Le dernier match, La revanche ou Calicoe Joe.



Samuel Soooleymoon, un jeune d’une région rurale du Sud Soudan, en pleine croissance et jouant tant bien que mal au basket sur les sols de terre battue de son village, est sélectionné dans une équipe de jeunes de son pays pour une série de matchs exhibition aux USA. Il ne maîtrise pas vraiment le shoot et a peu de chances de se voir offrir une place, ou même un strapontin, dans une équipe universitaire. Mais pendant son voyage, son village est brûlé par la rébellion, les habitants assassinés en nombre. Son père est mort, sa mère et ses petits frères sont errants dans la brousse avant d’atteindre un de ses immenses camps de réfugiés en Ouganda, où plus d’un million de Sud soudanais attendent un avenir meilleur. Sa situation émeut son coach qui, de par ses relations, lui trouve une bourse pour une petite université noire : Central. Là il va découvrir un tout autre pays et … le basket.



Le récit sportif est vraiment une spécificité américaine, particulièrement au cinéma, avec la série des Rocky notamment, ou avec le Haut du panier, un film sur un jeune basketteur européen rêvant d’Amérique, sur une intrigue qui est assez proche de ce livre.



Ici, Grisham consacre au moins la moitié de son ouvrage à parler de matchs et d’entraînements. Il vaut mieux aimer ce sport… Ce qui n’est pas forcément le cas de la traductrice.



Le fan de basket va soulever un sourcil à la première fausse traduction, puis serrer les dents, avant se fendre d’une crise de rires. Le record étant atteint avec « lorsque Sooley voulut faire une passe, il baissa trop l’épaule et fut mis à l’amende » (P324). Rassurez-vous pour les finances du jeune Sud soudanais, il a juste écopé d’une faute… Auparavant on aura appris que Murray, son meilleur ami, avait encaissé des points lors d’un match. Bon, il les aura surtout marqués ces points.



La prochaine fois que JC Lattès envisage de publier un livre parlant de basket, je leur conseille de m’envoyer le livre pour relecture. Ça évitera un désastre… côté sportif. Pour le reste, le livre, plein de bons sentiments, et d’exaltation à la répétition des efforts pour réussir, reste toutefois un bon divertissement, parfois même poignant, même si le lecteur aurait bien aimé en savoir plus sur ce qui peut générer tant de guerre civile dans ce pays d’Afrique.

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Le Maître du jeu

Voilà un roman qui ne fera pas remonter dans votre estime les fabricants de cigarettes et la justice américaine. Bien menée, cette histoire nous fait rentrer dans un jury réuni pour statuer sur affaire opposant la veuve d’un fumeur décédé et un cigarettier et nous dévoile peu à peu la mystérieuse inconnue qui tente de manipuler le défenseur du lobby du tabac.

Je ne sais pas si ce qui est décrit de l’influence des parties sur les jurés est exact. En France ce type de procès passe devant un tribunal de grande instance avec des juges professionnels et pas de jurés. Les jurés sont là pour les assises où l’enjeu n’est pas l’argent mais la peine, ce qui contribue à éviter ce type de manœuvres.... même si on a pu voir quelques cas dans la presse.

20 ans après la sortie du livre un tribunal de Floride accordait 23 milliards de dollars à une plaignante … finalement le roman exagère peut-être moins qu’on ne le croit …

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L'affaire Pélican

Si Darby Show déjoue la mort et réussi à sauver sa peau, elle ne peut, dès lors que l'on a vu le film, se détacher de la personnalité de Julia Roberts et Gray Grantham du charismatique Denzel Washington. Le film était, comme ce livre, facile à lire ou à regarder. Dans ce pays où l'on tire sur son Président, deux magistrats assassinés et nous voilà plongé dès les premières pages dans les tourmentes Politico-business de ses Etats dits Unis mais pas tant que ça. La Nouvelle Orléans a quelque chose de captivant et d'envoutant. John Grisham nous fait courir et nous tient en haleine. On veut savoir qui se cache derrière ces morts. L'association inattendue de Darby et de Gray ajoute un peu d'originalité à l'enquête. Le rêve américain se perd dans les rues de la Nouvelle Orléans pour nous laisser croiser le fossoyeur de cette Amérique qui fait souvent pâlir par sa faculté à donner des coups de flingues à l'empêcheur de tourner en rond. Le billet vert doit couler à flot et tout projet promettant que cela peut arriver justifie que l'on tue. Les voyous sont une fois de plus cravatés et bien cachés, tenant le dollar comme seul maitre à bord. Les hommes de mains sont prêts à jouer les méchants sans vergogne. Le cocktail se boit aisément.

Un livre détente, comme le film !!!!!
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Le cas Fitzgerald

Un thriller captivant

J’ai eu un coup de coeur pour ce livre. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre de John Grisham et j'ai pris un grand plaisir à lire le Cas Fitzgerald.

L'histoire débute par le vol des manuscrits originaux de F.S. Fitzgerald, notamment celui de Gatsby le Magnifique,à l'université de Princeton. Tous ces manuscrits sont d'une valeur inestimable. L'université est prête à tout pour éviter le scandale. Les enquêteurs du F.B.I et de l'assurance se lancent à la recherche des manuscrits. D'ailleurs, ils vont utilisés Ann Mercer ( jeune romancière en mal inspiration) pour infiltrer l'entourage de Bruce Cable, libraire et passionné de livres anciens.

Avec Le Cas Fitzgerald, John Grisham ne nous entraîne pas dans un thriller juridique comme à son habitude. Il nous plonge dans le milieu des écrivains, des éditeurs, des libraires et des livres anciens.

Une intrigue bien ficelée, qui nous tient en haleine jusqu'au bout. John Grisham ne laisse aucun détail au hasard, la scène de braquage au début du livre est très détaillée. Il sait rendre les personnages attachants, avec des auteurs en mal d'inspiration ou en proie avec leur démon, un libraire qui doit gérer des invendus et organiser les séances de dédicaces et sa passion pour les livres rares.

John Grisham n'oublie pas de nous distiller des détails sur la vie de F.S.Fitzgerald mais aussi sur E. Hemingway.

Bref, un thriller que je vous conseille vivement

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Pas de Noël cette année

Quelques jours avant Noël, Blair se rend à l'aéroport, elle se rend au Pérou où elle va apprendre à lire aux jeunes indiens. Luther et Nora Krank sont tristes de devoir passer Noël sans leur fille. Ils n'ont pas envie de fêter Noël avec tous les voisins, pas de décoration, pas de cadeaux. Dans le quartier c’est toujours une compétition pour voir quelle maison sera la plus enluminée. Alors cette année une maison parmi les autres n’aura aucune lumière. C’est décidé sans leur fille Blair, cette année ils partiront en croisière. J’ai lu ce livre au mois d’avril, cela m’a replongé dans la fête de Noël. Très bon roman.

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