Il faut se méfier, à juste titre, d’un certain activisme –que Jean-François Revel qualifie de « démocrature » -c’est-à-dire le noyautage de la démocratie véritable, un certain pourrissement de la participation. Non plus l’incarnation de la majorité ; au contraire, une forme insidieuse d’intimidation, pratiquée par de petits groupes de pression soi-disant « porte-parole des silencieux », mais poursuivant en réalité des menées de pouvoir personnel.