Jean-Pierre Willem

Échographie. Il s'agit de l'exploitation d'un organe - sein, utérus, foie, rein, pancréas, - ou d'une partie du corps à l'aide des ultra sons - fréquence supérieure à celle des sons audibles -. Si ceux-ci sont sans danger pour l'adulte, il n'est pas démontrée que le procédés le sera pour le fétus... Selon l'écho obtenu, elle permet de connaitre la nature solide ou liquide des tumeurs ; elle peut ainsi donner des indications sur leur nature bégnine ou maligne.

L'IRM
L'IRM est l'imagerie par résonnance magnétique connue aussi sous l'appellation RMN. Cette technique permet de créer des images d'une partie de notre anatomie à l'aide d'un appareil qui utilisent les propriétés de l'hydrogène présent dans notre corps. Cet appareil possède un aimant extrêmement puissant d'où le terme magnétique qui fait réagir l'hydrogène.

La scintigraphie
Cet examen se pratique avec un traceur radiographique sans danger - injecté par voie veineuse. Le produit se fixera sur les zones cancéreuses où un appareil spécial - gamma-camera les localisera.
Selon le type de cancer recherché, l'élément radioactif pourra être diffèrent, mais le protocole restera le même.
Par exemple, devant une petite grosseur de la tyroïde, une scintigraphie permettra de distinguer les nodules - chauds - fixant l'iode, qui sont le plus souvent bénins, alors que les nodules - froids - ne fixant pas l'iode risquent d'être cancéreux. Il est évident que seule une biopsie permettra un diagnostic de certitude, - avec tous les dangers de flambée tumorale qu'elle peut occasionner -.
Dans la plupart des cas la scintigraphie reste le meilleur examen pour détecter et faire le bilan d'éventuelles métastases osseuses. On l'utilisera systématiquement dans les cancers du poumon et surtout du sein et de la prostate qui ont une propension à créer des métastases osseuses.

La TEP
La Tomographie par Émission de Positron - TEP - est une nouvelle forme de scintigraphie. Cette technique est couplée généralement à un scanner. Elle repose sur l'utilisation de Fluo-Désoxy-Glucose -FDG-, un produit radioactif dérivé du glucose, lez sucre de base qui apporte l'énergie nécessaire au fonctionnement de notre organisme. Les cellules cancéreuses, étant plus actives que les cellules normales, consomme plus de sucre, par conséquence, absorbent plus de FDG.
C'est ainsi que l'on repèrera facilement les zones cancéreuses grâce à une calmera spécialement adaptée à cet élément radioactif particulier.
Comme la scintigraphie conventionnelle, la TEP donne des informations fonctionnelles sur la tumeur. Elles est particulièrement précieuse aux diagnostic dans certaines situations :
-Pour le cancer du poumon, la radio donnera des images de petits nodules ;
- Pour les cancers ORL .
- Pour localiser les métastases ;
- Pour observer les résultats du traitement en général ou reconnaitre une maladie résiduelle dans les lymphomes ou les cancers de la tyroïde.

La scintigraphie
Cet examen se pratique avec un tracteur radioactif - sans danger - injecté par voie veineuse. Le produit se fixera sur les zones cancéreuses où un appareil spécial - gamma- camera les localisera.
Selon le type de cancer recherché, l'élément radioactif pourra être diffèrent, mais le protocole restera le même.
Par exemple, devant une petite grosseur de la tyroïde, une scintigraphie permettra de distinguer les nodules - chauds - fixant l'iode, qui sont le plus souvent bénins, alors que les nodules - froids - ne fixant pas l'iode risque d'être cancéreux. Il est évident que seule une biopsie permettra un diagnostic de certitude, - avec tous les dangers de flambée tumorale qu'elle peut occasionner -.
Dans la plupart des cas la scintigraphie reste le meilleur examen pour détecter et faire le bilan d'éventuelles métastases osseuses. On l'utilisera systématiquement dans les cancers du poumon et surtout du sein et de la prostate qui ont une propension à créer des métastases osseuses.

L'échographie, les radios classiques, le scanographe et l'IRM visualisent les tumeurs ou leurs éventuelles métastases.
Cependant, ils ne donnent qu'une description purement statique de la tumeur : sac taille, sa forme, son emplacement.

Au départ était la radiographie, grâce aux progrès de la technologie, nous avons à notre disposition un ensemble de techniques qui permettent de visualiser de façon précise la tumeur et ses éventuelles métastases. Elles sont utiles aussi bien pour établir un diagnostic que pour la surveillance des malades traités et la détection des métastases.

- La HCG - Human Chorionic Gonadotrophin - est le marqueur d'une grande fiabilité de diagnostic d'un cancer des testicules.

La thyroglobuline et la calcitonine sont très utile pour suivre l'évolution de certains cancers de la tyroïde.

- Le PSA - Antigène Spécifique de la Prostate -. Marqueur spécifique de la prostate ; toute augmentation signera une atteinte de cet organe, à savoir les prostatites, hypertrophies bénignes - adénomes - ou malignes. Il sera nécessaire de procéder à d'autres examens plus pointus - échographie, biopsie - pour diagnostiquer un cancer.

- Le CA 15-3 évalue l'évolution des cancers du sein, mais n'est pas suffisant à lui seul.

Dépister c'est déjà établir un diagnostic.

Dépister, c'est déjà établir un diagnostic.

La radiothérapie est préconisée dans des cas de cancers qui sont à un stade localisés : cancers digestifs, du col utérin, de la sphère ORL, de l'œsophage, du sein, de la prostate, du testicule, de la peau, parfois des os, ainsi que certains lymphomes et tumeurs cérébrales.

La chimiothérapie est surtout conseillé en cas de métastases, évaluées en fonction de lac taille de la tumeur et des envahissements des ganglions.

La chimiothérapie est surtout conseillé en cas de métastases, évaluées en fonction de la taille de la tumeur et des envahissements des ganglions.

Chimiothérapie
La chimiothérapie entre dans la panoplie des traitements anticancéreux, elle n'est pas pour autant obligatoire. Le principe d'action est la destruction des cellules cancéreuses par des poisons cellulaires ou par la perturbation de leur métabolisme au moyen de substances antitumorales pour aboutir à un blocage de la division cellulaire.

Nous savons maintenant que le cancer est la conséquence de l'accumulation au sein des cellules, d'altérations génétiques dues à son vieillissement normal.

Les cancers du poumon créent des métastases plus variées : dans le foie, sur les os, sur la peau, dans le cerveau ou sur les glandes surrénales.

Les cancers digestifs entrainent souvent des métastases hépatiques.