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Citations de Jean-Pierre Colignon (16)


RÉSUMÉ
- Acte I : À Trézène, en Grèce, à une époque fort lointaine, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est tombée amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion lui semble si monstrueuse qu'elle se résout à mourir plutôt que d'avouer son amour. Ne pouvant toutefois supporter le chagrin de sa nourrice Œnone, qui la voit dépérir, elle lui confie l'origine du mal qui la consume. Bientôt circule la rumeur de la mort de Thésée, absent depuis de longs mois.
- Acte II : Sa succession au trône ouvre une crise politique. Phèdre consulte Hippolyte ; mais, troublée par la présence du jeune homme, elle finit par lui avouer qu'elle l'aime. Hippolyte s'enfuit, horrifié.
- Acte III : Thésée serait vivant, apprend-on aussitôt après. Phèdre mesure l'horreur de sa situation. Et si Hippolyte venait à parler ? Œnone lui suggère de prendre les devants et d'accuser Hippolyte de tentative de viol. Phèdre s'indigne, puis, accablée, laisse Œnone agir à sa guise.
- Acte IV : Celle-ci le dénonce à Thésée dès son retour. Désespoir et fureur de Thésée. Pour preuve de son innocence, Hippolyte lui révèle qu'il aime Aricie. Thésée ne le croit pas. Honteuse et repentante, Phèdre accourt pour lui révéler la vérité. Mais elle apprend par la bouche d'Œnone qu'Hippolyte aime Aricie. Jalouse, elle décide de ne rien dire. Malgré l'intervention d'Aricie, Thésée demande à Neptune de punir son fils.
- Acte V : Le suicide d'Œnone, désespérée de se voir condamnée par Phèdre, le trouble. Trop tard. Un dragon, surgi de la mer sur ordre de Neptune, tue Hippolyte. Phèdre confesse son crime à Thésée et s'empoisonne.
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Henri IV eut de nombreuses maîtresses. Parmi elles, la belle Gabrielle d’Estrées, qui, une fois devenue maîtresse officielle, se permit quelques écarts à son tour.
Un jour, le Vert-Galant arriva à l’improviste dans la chambre de Gabrielle et se mit à manger des prunes. Et puis, de temps en temps, en jeta négligemment sous le lit! Sa maîtresse s’étonna (ou fit semblant) :
— Mais… que faites-vous là?
— Il faut bien que tout le monde vive!
… Le bon roi Henri, non dénué d’humour, de générosité et d’esprit, avait reconnu, sous le lit, les chaussures et les pieds de M. de Bellegarde, grand écuyer de France.
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Félix Kir, le fameux chanoine, roulait les « r » en vrai Bouguignon. Cet accent lui valut un jour l’ironie de trois jeunes gens installés dans le même compartiment du train qui menait à Paris :
— Alors, monsieur le chanoine, on va à « Parris » avec trois « r »?!
— Non, avec trois ânes!
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Supérieurement intelligent, cultivé… et sans scrupule, Talleyrand (1754-1838) est un des personnages les plus complexes de l’Histoire, et donc l’un des plus controversés. Il fallait toujours se méfier quand on lui parlait… Même quand il exerça — oh! de façon bien provisoire — ses fonctions ecclésiastiques.
Une pénitente qui avait pris le risque de lui confesser :
— Mon père, je m’accuse de m’être regardée avec plaisir dans le miroir,
se vit rétorquer :
— Ce n’est pas un péché, c’est une erreur!
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— Il faut bien que tout le monde vive!
— Je n’en vois pas la nécessité!
rétorqua Barbey d’Aurevilly, le « Connétable des lettres », qui pouvait se montrer cinglant à l’égard de ceux qu’il considérait comme des médiocres.
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Mais, si l’orthographe d’usage est bien plus logique et conséquente que ne le disent des contempteurs excessifs, il est cependant vrai que les consonnes simples ou doubles, que les accents, que les traits d’union, que les mots composés, que les adverbes et autres mots complexes, suscitent des hésitations et quelque perplexité. Sauf pour les « timbrés de l’orthographe », les as, les doués, ceux qui, tout jeunes, sont tombés dans la marmite du français, s’y sont baignés avec délices, et qui, de chic, dès l’enfance, ont « photographié » une fois pour toutes les mots rencontrés dans leurs lectures…

Bien sûr, pour tout le monde, la pratique intensive de la lecture (tous genres de textes confondus, et tous supports compris) permet de retenir non seulement l’orthographe de trois mille à cinq mille mots usuels, en principe, mais aussi de termes moins familiers.

Au-delà de ces acquisitions ordinaires, normales, convenues, il existe quelques bases à connaître, quelques faux amis à reconnaître et quelques trucs et formulettes ludiques qui – tout en amusant, en distrayant – instruisent !

Tout usager de la langue française pourra se jouer − grâce aux règles de base rappelées ici, ainsi qu’aux mises en garde contre les « faux amis » et aux nombreux « trucs » mnémoniques − de la plupart des difficultés dont on se fait excessivement toute une montagne.
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C'est, sur la scène, le côté jardin. Il s'agit donc de la partie de la scène située :
▢ face aux spectateurs
▢ à droite des spectateurs
▢ à gauche des spectateurs
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Louis Jouvet était à la caisse de son théâtre quand un couple âgé s’approcha de lui et lui demanda :
— Vous ne faites rien pour les petits vieux?
— Si, si! On les réveille à l’entracte! répondit imperturbablement l’acteur pince-sans-rire.
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Artiste de music-hall et acteur britannique, George Robey (1869-1954) ne manquait pas d’humour. Il disait ainsi : « Les réclamations se font par écrit. Elles doivent être déposées dans la boite qui est installée à cet effet et qui est vidée deux fois par semaine par la femme de ménage. »
Un jour, dans un salon, la discussion portait sur l’art de la diplomatie… Une dame d’âge certain demanda à l’acteur :
— Mais pour vous, monsieur Robey, qu’est-ce qu’un diplomate?
— Un diplomate, mon… enfant, c’est un homme qui connaît la date de naissance des femmes, et qui a oublié leur âge.
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Les participes présents se terminent toujours par -ant et sont INVARIABLES : Il s’est aguerri en naviguant dans ces mers agitées ; vaquant à leurs affaires, ils ne se sont pas aperçus que l’orage approchait…

Ils peuvent être employés comme adjectifs (on les appelle adjectifs verbaux), sont terminés également par -ant… à part quelques exceptions (adhérent, convergent, équivalent, précédent, etc.), et sont VARIABLES : des arguments convaincants, des propos extravagants, les places vacantes…

Des différences orthographiques autres que -ant/-ent existent, en particulier avec les verbes en -ger, -guer et -quer. Ainsi : convainquant (part. prés.) et convaincant (adj.), convergeant (part. prés.) et convergent (adj.), divergeant (part. prés.) et divergent (adj.), extravaguant (part. prés.) et extravagant (adj.), fringuant (part. prés.) et fringant (adj.), vaquant (part. prés.) et vacant (adj.), fatiguant (part. prés.) et fatigant (adj.).

Pas de u, donc, dans l’adjectif verbal : un travail trop fatigant, des enfants fatigants…
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Un cheval patriote
Lorsque l’armée allemande occupa les lieux, un officier ordonna qu’on lui amène l’alezan du futur maréchal. On ignore ce qui entraîna la réaction d’Iris XVI, en tout cas il décocha au soldat allemand qui le tenait en laisse un coup de sabot mortel. La sentence fut immédiate : le cheval fut... fusillé pour acte hostile envers l’armée allemande.
Leclerc donna le nom d’Iris XVI à la Jeep qui était la sienne lors de la libération de Strasbourg.
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— Cela vous gênerait-il que je fume? demanda George Bernard Shaw à Sarah Bernhardt.
La comédienne rétorqua :
— Cela ne me dérangerait même pas que vous brûliez…
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— Quel est le point commun entre tous les hommes que vous avez aimés?
demande-t-on à Jeanne Moreau.
Confirmant qu’elle est loin d’être la plus sotte des comédiennes, l’interprète d’Eva répondit immédiatement :
— Moi!
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De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace... Qui est l'auteur de cette exhortation ?
▢ Bonaparte
▢ Robespierre
▢ Danton
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Winston Churchill avait un humour dévastateur…
Un jour, à la Chambre, un député s’interrompt :
— Monsieur Churchill serait-il en train de dormir pendant que je parle?!
Il s’attira un lapidaire :
— Si seulement!
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À Berlin, Napoléon conversait avec le général alsacien Rapp(1772-1823). L’Empereur, montrant à son interlocuteur des pièces d’or, lui dit :
— N’est-il pas vrai que les Prussiens aiment bien ces petits napoléons?
— Assurément, et beaucoup plus que le grand…
répliqua Rappqui ne pratiquait pas la langue de bois.
De fait, les années 1813-1814 allaient montrer quels sentiments les Prussiens portaient aux Français et à Napoléon.
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