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Citations de Jean-Pierre Andrevon (348)


Qui ne dit mot consent.
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Une langue qu’il ne parle pas, qu’il ne saurait pas même nommer. Pourtant, il a parfaitement compris le sens des mots. Le signe ? Quel signe ? La lueur du coup de feu persiste, lui englue le regard, aussi intense que si un torrent d’or en fusion lui emplissait les orbites. Il se frotte convulsivement les paupières de ses poings fermés. Il n’a aucune arme dans les mains. Il se redresse, ouvre les yeux. La lumière palpitante du petit matin se déverse à flots dans sa chambre par la fenêtre au store relevé qu’il laisse ouverte toute la nuit.
Il a rêvé.
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Au cours des années 90, une curieuse épidémie se répandit. En Yougoslavie, au Rwanda et en Algérie, des gens qui, jusque-là, avaient vécu ensemble, prirent soudain un plaisir extrême à se massacrer, de rue à rue, de palier à palier. Au Rwanda, cas exemplaire, on crut même voir se réaliser la fameuse boutade d’Albert Einstein – comme quoi ce serait à coups de gourdins que se ferait la quatrième guerre mondiale. Ce fut en effet à coups de machettes et de masses cloutées qu’on y alla, et de si bon cœur qu’en trois mois un million de morts furent abandonnés aux mouches et aux hyènes.
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Le « Rideau de fer », abattu en 1989, révéla du même coup que la Patrie du Prolétariat, ou l’Empire du Mal, comme on voudra, cachait des hordes de travailleurs incompétents payés à ne rien faire en roupies de sansonnet (qui valent à peine mieux que la roupie indonésienne) ; que l’industrie lourde se résumait en tuyaux crevés perdant leur fioul dans la toundra ; que l’armée faisant trembler la Terre était constituée d’une bande d’éthyliques montés sur du matériel rouillé, prompts à la désertion et incapables, quand on le leur demandait, de prendre un immeuble en plein Moscou ou de mater une bande de pouilleux en Tchétchénie.
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« Une pute, c’est une femme qui se fait payer pour faire l’amour…
— Faire m’alour ?
— Ouais, mon pote… ta mère récolte de la thune en s’enfilant des zébis dans la foune ou dans la bouche. »
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Les chats ne font pas autrement avec leur patte pour coxer une souris, ni les margouillats pour s’avaler une sauterelle.
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Si, postérieurement à 1945, aucun ne fut en mesure d’approcher, même de loin, le score de la Seconde Guerre mondiale, le globe terrestre resta le terrain d’une grande quantité de conflits localisés – plus de quatre-vingts en un peu plus de cinquante ans – qui n’épargnèrent aucune partie du monde et couvrent toutes les lettres de l’alphabet, de A comme Afghanistan à Z comme Zaïre. Ces guerres firent la fortune des marchands d’armes, lesquels n’étaient pas des voyageurs de commerce nantis d’une petite valise en carton, mais des États le plus souvent épargnés par le feu qu’ils soufflaient, USA, URSS et France se trouvant au premier rang des pompiers pyromanes.
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Il n’y a que la foi qui sauve, même si elle souffle de Moscou et s’apparente parfois à une miction dans l’âme d’un violon.
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La conjoncture avait eu raison des idéaux, le réalisme des modestes utopies. Les communistes plièrent bagage, le libéralisme pointa son museau sous le socialisme. La loi du marché triompha à petits pas de l’idéal de solidarité nationale, qui ne peut rimer qu’avec le plein emploi. Usines et entreprises fermèrent, s’expatrièrent, furent achetées par des Yankees, des Teutons, d’apatrides Européens, bientôt des Japonais ou autres Asiatiques. Le chômage, ce ver rampant qui attaque aux parties avant de remonter vers le cerveau, colonisa les statistiques.
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Le jazz avait cédé la place au rock n’roll, puis au yéyé, puis au disco, qui préparait déjà la place à la techno et à d’autres musiques plus improbables encore.
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Ce qui est fait n’est plus à faire. 
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Ce qui est fait n’est plus à faire. 
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Comme toutes les catastrophes, les naturelles en particulier, le petit était arrivé inopinément, même s’il y avait de bonnes raisons pour. Martine ne supportait pas la pilule (nausées, maux de tête, prise de poids), elle s’en méfiait (cancer du sein et de l’utérus), et l’avait oubliée plus souvent qu’à son tour au temps où elle la prenait. Son mari ne voulait pas entendre parler de préservatifs, qui lui gâchaient le plaisir, ni du retrait pendant les mauvaises périodes – méthode au demeurant plus propice à repeupler la France que les discours droitiers et communistes sur le déclin de la natalité.
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Un seul exemple, l’Allemagne, patrie des plus grands savants, des plus grands musiciens, littérateurs et philosophes des Temps modernes, déclencha une guerre qui se solderait par quatre-vingts millions de morts. Heureusement, l’invention de la bombe atomique, testée en grandeur sur les Japonais et, par la suite, sur un nombre mal connu de cobayes humains américains, océaniens et russes, mit provisoirement fin aux trop vastes massacres pouvant mettre en péril le bon fonctionnement du capitalisme planétaire.
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Nous nous garderons bien de combattre cette conviction, de même qu’il ne sera pas question d’émettre des doutes quant à l’existence supposée du personnage susnommé, par crainte de procès, de coups, voire de fatwas – et ce n’est pas Salman Rushdie qui nous fera écrire le contraire.
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Cette arme de poing, fabriquée en Suisse, est à la fois robuste, relativement légère et d’un maniement simplifié. Elle possède un levier de désarmement du chien juste au-dessus de la détente, ce qui permet à son possesseur de la porter en toute sécurité. Un mécanisme à glissière et encoche bloque le percuteur jusqu’à ce que la détente soit pressée. Comme le précise la publicité, il n’y a qu’à viser et tirer.
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Certains éléments de mon passé me pèsent, c’est tout. J’ai été responsable de la mort d’un ami, par suite d’une négligence qu’un débutant n’aurait pas commise. Une histoire de bouteilles d’hydrox non vérifiées. Le pire, c’est qu’entre cet ami et moi, il y avait une femme…
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Ce pouvait être un bec, ou une griffe. Une de ces saloperies d’oiseaux, ou un rat. Des rats, il n’en avait pas vu encore sur Hydra, mais ces foutues bestioles, elles se débrouillent toujours pour se glisser partout.
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Tout est dit. Personne n’est responsable. Personne n’a rien fait, n’a rien vu, ne sait rien. C’est seulement la faute à la mécanique. La faute à pas de chance, quoi…
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De manière générale, des femmes de couleur, oui, pas mal… Deux Japonaises, une Cambodgienne, trois Chinoises, une Iranienne, mais évidemment, en dehors de son pays, et pour ce qui est de l’Afrique, une Ivoirienne, deux… non, trois Nigériennes, une Zaïroise et…
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