Il est nécessaire de revenir aux sources de notre modernité, et ces sources résident dans la naissance de la communication de masse et de la presse de grande diffusion. Il est à ce titre indispensable de questionner les acteurs de cette communication de masse embryonnaire : qui sont ces personnages pour la plupart oubliés, quelle fut leur action, comment leur gloire s'est-elle répandue, jusqu'où, et par quels canaux ?
Cette étude serait plutôt le point de départ de recherches encore à venir. J'ai bien conscience d'avoir posé davantage de questions qu'apporté de réponses et de solutions, d'avoir entrebâillé davantage de portes que résolu de problèmes. Le sujet est plus que jamais ouvert à la curiosité des lecteurs et des futurs chercheurs, chez qui j'espère l'avoir éveillée. (p. 189)
C'est donc à la science archivistique et historique de faire remonter à la surface cette catégorie d'œuvres patrimoniales oubliées, délaissées, stratifiées, en les replaçant dans une perspective correcte, qui leur donne un intérêt renouvelé. (p.44)
La médiasphère est un système dynamique, où chaque organe de communication s'alimente «automatiquement» de l'ensemble des ressources accessibles dans un sous-réseau particulier. (p. 137)