Souvent nous agissons comme s'il n'était acceptable de prendre du temps pour soi que lorsque toutes les demandes des autres sont satisfaites : autrement dit jamais.
Ils ne trouvent jamais le temps de leurs expliquer ce qui ne va pas. De même, les politiciens qui ne supportent pas d'avoir à se pencher sur le financement de leurs activités et qui auront toujours plus urgent à traiter. Tout en comptant sur un miracle.
Si nous continuons à supporter une situation comme le manque de temps, dont nous n'arrêtons pas de nous plaindre à voix haute, n'est-ce pas aussi que certains de ces aspects nous arrangent, même à notre insu ?
Ce qui rend ces changements de rythme plus difficiles, c'est que notre cerveau est une machine biologique et non pas électronique.
Il ne suffit pas d'appuyer sur une touche pour qu'elle s'active et change de vitesse. Il lui faut des paliers, un temps d'adaptation, d'hystérésis
Pour nous autres, un stock moyen d'idées, une banque suffisante d'expériences et un minimum de bion sens suffisent à affronter la plupart des situations.
Reconnaissons-le : à l'intérieur de plus d'un bourreau de travail se cache un enfant paresseux qui a sa méthode instinctive pour éviter un surcroit de travail tout en ayant l'air - y compris à ses propres yeux d'en faire quinze tonnes !