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Comment vivre pleinement chaque instant de la vie ? C'est le défi que nous lance notre époque saturée de bruits, de divertissements, d'écrans et de vulgarité. Et si la réponse tenait dans un petit livre que tout le monde peut lire ?
« Vivre sans pourquoi » , d'Alexandre Jollien est publié en poche chez Points-Seuil.
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La vie n'est jamais loupée. La vie n'est pas à réussir. Ce n'est pas un objectif. Vivre est à soi sa propre fin.
Je me méfie des hiérarchies dans la souffrance. Tout tourment est de trop pour celui qui le subit.
Me plaît cette histoire presque drôle : longtemps j'ai cherché la femme idéale, je l'ai enfin trouvée. Seul problème : elle aussi recherchait l'homme idéal !
Très vite, j’eus l’intuition qu’en fuyant le handicap, on s’isole. Il est là, il faut l’accueillir comme un cinquième membre, composer avec lui. Pour ce faire, la connaissance de ses faiblesses me semble primordiale
S'affirmer me paraît vital. Un copain souffrait d'un léger handicap au pouce. Il gardait toujours la main dans la poche. Je lui dis : "Il ne faut pas fuir le handicap. Regarde-moi, pour cacher le mien, il faudrait que je sorte dans la rue emballé dans un sac poubelle !"
" La douceur de la vie dans sa simplicité la plus pure rappelle qu'il faut profiter d'elle envers et contre tout. La vie n'était plus une rivale, mais une alliée. Alliée exigeant, sévère, mais alliée tout de même."
Nous sommes plus de six milliards d'êtres humains sur cette terre et la personne la plus importante au monde, c'est moi ! Je n'ai jamais été fort en calcul mais là, l'erreur est tout de même grossière.
Rien n’est grave, puisque tout est grave.
Dans"Une Vie Bouleversée" (son journal), Etty Hillesum me délivre d'une tentation : "Ce matin, je me suis octroyé une demi-heure de dépression et d'angoisse". Si je repense à mon enfance, je vois bien que les moments tristes, les chagrins et la peine, je ne les ai pas vécus à fond. Je n'ai fait que les accepter en surface. (...) Les souvenirs douloureux, rejetés, agiraient-ils comme des bombes à retardement qui, tôt ou tard, si je ne les désamorce pas, me péteront à la gueule ?
C'est vrai qu'un moment d'intense souffrance m'a permis d'ouvrir les yeux et d'aller à la rencontre des autres. Ce sont eux qui m'ont sauvé. A l'envers de Sartre, je dirais "le salut, c'est les autres".