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Les livres dans l'ordre :
"Le dernier des Camondo" de Pierre Assouline, Éditions Folio
"Les Camondo ou L'éclipse d'une fortune" de Nora Seni et Sophie le Tarnec , Éditions Babel
"La rafle des notables" de Anne Sinclair, Éditions Grasset
"Pourquoi les Juifs ?" de Marek Halter, Éditions Michel Lafon
"Je rêvais de changer le monde" de Marek Halter, Éditions J'ai lu
"Ellis Island" de Georges Perec, Éditions POL
"Il est de retour"de Timur Vermes, Éditions 10/18
"Le charlatan" de Isaac Bashevis Singer, Éditions Stock
"La Source" de James A. Michener, Éditions Robert Laffont
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A Budapest, les Russes détruisirent avec une rage froide le peuple qui, par bien des points, avait été leur meilleur allié en Europe de l'Est.
A l'aube du 4 novembre 1956, le communisme russe montra sa vraie nature au monde. Avec une férocité et une barbarie inouïe dans l'Histoire récente, il fit avancer ses chars sur une population sans défense qui cherchait à échapper aux terreurs du communisme, et la détruisit.
Une ville dont la seule faute fut de chercher une vie décente fut mise en pièces. Des communistes hongrois convaincus, qui avaient à peine dévié de la ligne russe, furent abattus sans pitié et pourchassés de maison en maison.
La plus grande défaite de la Russie dans les pays où il y avait autrefois une possibilité de régime communiste fut la perte du soutien populaire. Le communistes purs et durs, qui voulaient le pouvoir pour eux-mêmes, ne furent ni troublés ni surpris de la destruction de Budapest. Mais les électeurs indécis avaient vu le prix que serait la folie de voter communiste. Les pertes soviétiques dans ces groupes furent énormes.
Le 4 décembre [1956], un mois entier après la reprise de contrôle par les chars russes, les femmes de Budapest, en noir, déposèrent des fleurs sur le tombeau du soldat inconnu. Les Russes tentèrent de les arrêter avec des mitrailleuses et des chars mais elles continuèrent, agitant des petits bouquets de fleurs et criant : " vous avez des canons, nous n'avons que des fleurs. De quoi avez-vous peur ? "
Le vice apparaît comme un monstre si horrible
Que de la haine il devient vite la cible.
Pourtant, si trop souvent l'habitude vient de sa face,
Il est d'abord supporté, puis plaibt et, bientôt, il vous enlace.
Le courage nu rend modeste.
C'est difficile quand le monde change... quand l'ancien meurt mais qu'on ne peut pas encore voir le nouveau.
[...] risques et avantages qu'il y a à envoyer des jeunes hommes intelligents servir en terre étrangère ; à leur retour il voit leur patrie sous son vraie jour.
De quelle somme pouvez-vous disposer au comptant ? Merville énonça un chiffre des plus modestes. Ce n’est pas passé, se récria Karpitz. Mais je vais vous dire ce que nous pourrions faire. J’aimerais conserver ma ferme jusqu’à la même époque l’année prochaine. Cela vous laisse un an pour trouver mille dollars de plus. Débrouillez-vous comme vous voudrez, mendiez, empruntez ou volez, mais ne commettez pas de meurtre !
Les Arabes étaient enchantés de recevoir l'or, qu'ils consacreraient à la parure de leurs femmes; les Noirs étaient tout aussi ravis d'obtenir ces perles pour parer les leurs. Sur le plan de l'utilisation, l'échange était équitable.