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Citations de Jacques Ferrandez (334)


Mais c'est toujours la même chose ! Avec qui que ce soit, au bout du compte, on est toujours seul. Mets ça dans ta poche avec le mouchoir dessus.
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"Aujourd'hui, maman est morte...ou peut-être hier, je ne sais pas."
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Si c'est pour nous faire rire, fais-toi des moustaches avec de la boue et puis danse un peu au soleil. Ça nous fera peut-être rire, mais le mieux, c'est que tu t'occupes de tes affaires !
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Il faudrait te mettre sous perfusion de Chablis, tu deviendrais un vrai baratineur...
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- Je crois, durant toute ma carrière, avoir respecté ce qu'il y a de plus sacré dans l'enfant : chercher sa vérité.
Je vous ai tous aimés et je crois avoir fait tout mon possible pour ne pas manifester mes idées et peser sur votre jeune intelligence.
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"C'est souvent qu'u paysan devient bossu...c'est rare qu'un bossu devienne paysan..."
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L'audience a été levée.
Dans l'obscurité de ma prison roulante, je retrouve un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d'une ville que j'aimais et d'une certaine heure où il m'arrivait de me sentir content.
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Moi, pied-noir, je peux dire que si j'étais musulman je serais maquisard.
Citation de Servan-Schreiber dans l'Express reprise dans la préface de Carnets d'Orient par Jean Daniel
Citation à laquelle Jean Daniel avait rétorqué:
Je serais maquisard, mais j'éviterais à tout prix les attentats contre les civils.
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"Comme tout le monde, j'ai lu les comptes-rendus dans les journaux. Mais il y a certainement des ouvrages spéciaux que je n'ai pas eu la curiosité de consulter. Là, peut-être, j'aurai trouvé des récits d'évasion. J'aurais appris que dans un cas, au moins le hasard et la chance, une fois seulement, avaient changé quelque chose. Une fois ! Dans un sens, je crois que cela m'aurait suffi...mon cœur aurait fait le reste..."
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Vous croyez sans doute comme tout le monde que la casbah est un quartier ? Eh ben non, la casbah n’est pas un quartier, c’est un état d’esprit. C’est la conscience endormie de la civilisation.
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Camus savait qu'il y avait des principes intangibles : sauvons les corps, sauvons les hommes, épargnons les civils, disons la vérité. Et si nous avons besoin aujourd'hui de grandes voix pour nous rappeler les choses fondamentales, si nos valeurs tendent à être galvaudées, relisons Camus, ses textes nous parlent plus que jamais.
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Tout au long des arcades, les boutiques de commerçants se succédaient, marchands de tissus en gros dont les façades étaient peintes de tons sombres et dont les piles de tissu clair reluisaient doucement dans l'ombre, épiceries qui sentaient le girofle et le café, petites échoppes où les marchands arabes vendaient des pâtisseries ruisselantes d'huile et de miel, cafés obscurs et profonds où les percolateurs fusaient à cette heure-là (tandis que le soir, éclairés de lampes crues, ils étaient remplis de bruit et de voix, tout un peuple d'homme piétinant la sciure répandue sur le parquet et se pressant devant le comptoir chargé de verres remplis de liquide opalescent et de petites soucoupes pleines de lupins, d'anchois, de céleris coupés en morceaux, d'olives, de frites et de cacahuètes) (...)
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On ne fait pas des enfants rien qu'avec du lait caillé, vieux père ... et on ne les fait pas comme on veut. On les fait comme on est, et ce qu'on est, on ne sait pas, on a tant de choses dans son sang.
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On n'avait pas eu le temps de leur trouver des casques, le soleil n'était pas assez fort pour tuer les couleurs, comme en Algérie.
Si bien que les vagues d'Algériens arabes et français, vêtus de tons éclatants et pimpants, coiffés de chapeaux de paille, cibles rouges et bleues qu'on pouvait apercevoir à des centaines de mètres montaient au feu, étaient détruits par paquets.
Et commençaient d'engraisser un territoire étroit sur lequel pendant quatre ans des hommes venus du monde entier, tapis dans des tanières de boue, s'accrocheraient mètre par mètre sous un ciel hérissé d'obus éclairants, d'obus miaulant pendant que tonitruaient les grands barrages qui annonçaient les vains assauts.
Mais pour le moment, il n'y avait pas de tanière, seulement les troupes d'Afrique qui fondaient sous le feu comme des poupées de cire multicolores et chaque jour des centaines d'orphelins naissaient dans tous les coins d'Algérie, arabes et français, fils et filles sans pères qui devraient ensuite apprendre à vivre sans leçon et sans héritage...
P55
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_"Pas si fada que ça !
_Quand je dis fada, je ne veux pas dire imbécile. Je veux dire pas raisonnable. Il a cru qu'il allait élever des milliers de lapins en faisant des multiplications sur du papier..."
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[Marie :] Je me demande finalement si je t'aime... Tu es bizarre...
...C'est sans doute à cause de cela, mais peut-être un jour, tu me dégoûteras pour les mêmes raisons...
Moi, je veux me marier avec toi.
[Meursault :] Dès que tu le voudras...
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...il faut pacifier... Et lutter contre l'incrédulité de ceux qui disent : "il faut pas s'y fier"...
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La mémoire des pauvres, déjà est moins nourrie que celle des riches, elle a moins de repères dans l'espace puisqu'ils quittent rarement le lieu où ils vivent, moins de repères aussi dans le temps d'une vie uniforme et grise.
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Oserai-je dire, pas tout à fait comme Flaubert pour Madame Bovary, que Ferrandez, c’est moi ? Ferrandez, c’est nous de là-bas, enfants, gamins, puis adolescents, puis zouaves ! Ah ! Les beaux zouaves. Est vrai tout ce qui jaillit du crayon suprêmement alerte et artiste de Ferrandez. Plus même que vrai. Ferrandez est un magicien, un enchanteur. L’Algérie devient avec lui plus naturelle, surnaturelle, sublime à pleurer. – Jules Roy (1907-2000)
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Je ne voulais pas que tu me connaisses dans ce lit de malade avec mon odeur d'accouchée. Les autres tant pis. Mais toi, j'aurais voulu que tu me connaisses avec ma jupe qui bouge autour de moi comme du blé mûr. Et que je sois assise dans l'herbe des prés, au mois de mai, au bon soleil, toi venant à travers les fleurs, comme les chansons.
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