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« Un livre extraordinaire écrit par une journaliste de légende » Frédéric Taddei, Europe 1
« Un récit brillant sur le dictateur le plus extraordinaire d'Afrique »
The Economist
« Provocateur, brillamment documenté et remarquablement écrit »
The Sunday Times
« C'est le livre le plus captivant et étincelant sur l'Afrique »
The Times
LA CHUTE DU LÉOPARD est un classique de la littérature anglo-saxonne. En 2023, The Economist l'a salué comme l'un des cinq meilleurs livres jamais écrits par un reporter.
Michela Wrong, qui a assisté aux derniers jours de Mobutu, retrace l'ascension et la chute du jeune journaliste idéaliste devenu le stéréotype du despote africain. Surnommé « le léopard », le président du Congo (ex-Zaïre) a utilisé toutes les ruses pour accéder au pouvoir et y rester pendant trente-deux ans. Il a séduit les puissances occidentales, acheté l'opposition et dominé son peuple avec un mélange dévastateur de brutalité et de charme. Alors que la population était appauvrie, il buvait du champagne dans son palais au milieu de la jungle comme une réincarnation moderne du chef de gare fou de Joseph Conrad.
Bien que Mobutu soit mort en 1997, le diagnostic de Michela Wrong sur son régime prédateur reste pertinent pour comprendre les turbulences actuelles des Grands Lacs africains.
MICHELA WRONG est une journaliste anglaise (Reuters, BBC, Financial Times) reconnue dans le monde entier pour son expertise sur l'Afrique. Elle a couvert à la fois les derniers jours du dictateur Mobutu et le génocide au Rwanda. Elle a reçu le prix James Cameron 2010 « pour sa vision morale et son intégrité professionnelle ». Elle a publié « Rwanda assassins sans frontières » : https://maxmilo.com/products/rwanda-assassins-sans-frontieres?_pos=1&_psq=Rwanda&_ss=e&_v=1.0
Pour comprendre le Rwanda, il y a également le livre de JUDI REVER, Rwanda l'éloge du sang. https://maxmilo.com/products/rwanda-l-eloge-du-sang?_pos=1&_sid=14c71bb36&_ss=r
Dans la même collection, les livres de JACQUES BAUD, Opération déluge d'Al-Aqsa, L'art de la guerre russe, Ukraine entre guerre et paix, Opération Z, Poutine maître du jeu?, Gouverner par les fake news et Vaincre le terrorisme djihadiste.
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La recherche de la "vérité" est une entreprise complexe. Les mensonges et les omissions sont les éléments de base des "mythes fondateurs" : à tort ou à raison, ils ont souvent permis de créer une base consensuelle et d'aplanir des conflits potentiels contribuant ainsi à stabiliser des sociétés et à faciliter le vivre-ensemble.
Bouddha, Moïse, Jésus-Christ, Guillaume Tell, Jeanne d'Arc et bien d'autres ont probablement alimenté des "fake news" en leur temps, ils sont pourtant devenus des références morales ou des symboles d'unité. Mais ils ont également justifié des massacres, des génocides et des injustices...
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Jusqu'à présent, l'acceptation des nouveaux membres de l'OTAN s'est faite dans l'euphorie et sans aucune réflexion stratégique, car la Russie et la Chine étaient faibles. Or, aujourd'hui la situation est radicalement différente et les problèmes d'un pays peuvent rapidement devenir ceux de l'ensemble de l'Alliance, comme en 1914. La crise ukrainienne a mis en évidence les risques pour l'OTAN elle-même d'une expansion irréfléchie.
C'est ce que dit Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse du 8 février 2022, avec Emmanuel Macron à Moscou. Le problème est que nos «experts» n'écoutent pas ce qu'on leur dit.
Comme le dit Richard Sakwa, professeur de politique russe et européenne à l'Université du Kent :
«Un vrai paradoxe géopolitique est que l'OTAN existe pour gérer les risques créés par sa propre existence.»
On ne lutte pas contre les tyrannies en en justifiant d'autres et on ne lutte pas contre les abus en ne tolérant que les nôtres.
Navalny a commencé sa carrière d’homme d’affaires dans les années 2000. Conformément à une pratique courante dans la Russie de Boris Eltsine des années 1990-2000, il achète des entreprises, afin d’en privatiser les profits (une pratique illégale à l’origine du combat mené par Vladimir Poutine contre certains oligarques, qui finiront par se réfugier ne Grande-Bretagne ou en Israël…
La supériorité militaire et technologique ne dissuade plus, mais contraint à l’emploi de méthodes nouvelles. Non seulement cette supériorité, issue de la logique capacitaire de la guerre froide et basée sur « l’équilibre de la terreur », n’est plus capable d’impressionner, mais elle est devenue symbole d’arrogance et alimente les ressentiments contre l’Occident. Parallèlement – ou asymétriquement devrait-on dire – ce réflexe de supériorité tend à enfermer l’Occident dans une vision technologique, propre et impersonnelle de la guerre. cette supériorité alimente un ethnocentrisme exacerbé qui estompe les réalités des autres civilisations. Ce syndrome n’est d’ailleurs pas une spécificité militaire, mais peut être constaté dans toute la société occidentale, y compris (peut-être même : et surtout) à travers nos efforts à vouloir faire fonctionner des sociétés éloignées selon des principes occidentaux.
[S]i la France se voit elle-même comme un exemple de démocratie, vue de la Suisse elle ne constitue qu'une forme de monarchie où l'idée de « pouvoir du peuple » est assez lointaine. Ainsi en témoignent la fréquence des grandes manifestations et le nombre de jours de grèves, où la France occupe les plus hautes marche du podium. Certes, on rétorquera - avec raison - que la France est un pays où l'on a le droit de manifester et de faire grève. Mais c'est aussi l'un des pays où l'on réprime le plus durement, ce qui lui vaut d'être épinglée par la Haut-Commissaire des Nations unies pour les Droits Humains, pour un « usage violent et excessif de la force » avec le Soudan, le Zimbabwe et Haïti.
Le terrorisme est trop souvent considéré comme un phénomène monolithique. L’éradication du terrorisme (si toutefois elle est possible) ne peut passer qu’à travers une analyse holistique de ses mécanismes.
L’ancrage du mouvement terroriste dans l’espace humain est bien évidemment déterminant, mais dans la recherche des solutions, la nature même de cet ancrage et ses motivations sont essentielles. Ces motivations peuvent être émotionnelles ou rationnelles et influencent à la fois les moyens d’action. En matière de contre-terrorisme, elles déterminent les leviers d’action possibles pour aboutir à une solution.
L’asymétrie utilise une logique qui résulte d’une analyse systémique du conflit et de l’adversaire, des mécanismes décisionnels et de la relation entre les décideurs et la société dans son ensemble. Ses effets se mesurent davantage sur les processus de décision que sur les forces engagées physiquement. Ici, la société occidentale, avec sa lecture souvent superficielle des conflits, est particulièrement vulnérable à une approche systémique de la guerre.
L'acte terroriste est un acte criminel et il n'est pas question de lui trouver des excuses. Mais d'un autre côté, il faut constater que la montée du terrorisme [...] résulte en grande partie des maladresses et des incohérences de la politique occidentale. [p. 157-158]
Comme trop souvent, notre jugement sur la Russie ne passe pas par les faits, mais par nos préjugés. Or les faitssont têtus, et la force des Russes est de travailler avec. Notre incapacité à le faire renforce nos adversaires. C'est ce qui s'est passé en Irak, en Afghanistan, en Syrie, au Mali, etc.