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Citations de Jack London (2572)


Jack London
En ce qui concerne les études : je suis constamment en train d’étudier. Le but de l’université n’est que de préparer à une vie entière d’études. Je n’ai pas eu cette chance, mais je me retrouve au même point, en quelque sorte. Il n’y a jamais eu de soirée (que je sois sorti ou non) dont je n’ai passé les dernières heures dans mon lit, en compagnie de mes livres. Tout m’intéresse, tout — le monde est si riche. Mes principaux domaines d’étude sont scientifiques, sociologiques et moraux, ce qui comprend bien entendu la biologie, la science économique, la psychologie, la physiologie, l’histoire, etc. etc., sans limite. Et je m’efforce aussi de ne pas négliger la littérature.

Extrait d’une lettre adressée à la maison d’édition Houghton Miffin & Co - 31 janvier 1900
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Si Croc-Blanc n'était pas venu vers le feu des hommes, le Wild l'eût moulé en un vrai loup. Mais ses dieux lui avaient créé un milieu différent et l'avaient moulé en un chien qui conservait quelque chose du loup, mais qui était tout de même un chien et non un loup.
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Seul contre cent, loin de tous les siens, au milieu de l’hiver des régions arctiques, il sentit passer dans ses veines l’ardeur de ses ancêtres, le désir de l’amour sauvage et dangereux, et, avec le frémissement de la lutte prochaine, l’ardeur de vaincre ou de mourir.
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Buck ne lisait pas les journaux et était loin de savoir ce qui se tramait vers la fin de 1897 ,non seulement contre lui , mais contre tous ses congénères En effet , dans toute la région qui s'.étend du détroit de Puget à la baie de San Diego on traquait les grands chiens à longs poils , aussi habiles à se tirer d 'affaires dans l 'eau que sur la terre ferme .
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C’était une créature pâle, séraphique ; elle avait de grands yeux d’un bleu céleste et une opulente chevelure d’or. Il eût été incapable de dire comment elle était vêtue. Il savait seulement que sa robe était aussi merveilleuse qu’elle. Il la compara à une pâle fleur d’or sur une tige frêle. (page 36)
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Une vie qui n'aspire plus à la vie approche de sa fin.
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Jack London

J'aime mieux être un météore superbe qu'une planète endormie. La fonction de l'homme est de vivre, non d'exister. Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie. Je veux brûler tout mon temps.

( citation inscrite sur sa tombe, au cimetière d'Oakland)
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-...Léo, pourquoi la femme aime-t-elle l’homme qui la bat ?
– Et pourquoi n’aime-t-elle pas l’homme qui ne la bat point ? compléta Léo.
– Parfaitement.
– Eh bien, Dar, vous avez un peu raison et beaucoup tort. ... Vous omettez adroitement les définitions dans vos deux propositions. Je vais les y établir pour vous. Un homme qui frappe la femme qu’il aime est un type de bas étage, et il en est de même d’une femme qui aime l’homme qui la frappe. Aucun homme digne de ce nom ne bat la femme qu’il aime et aucune femme de belle nature – et inconsciemment il tourna ses regards vers Paula, – ne peut aimer l’homme qui la bat.
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Je décidai donc de ne plus vendre de muscles et de devenir marchand de cerveau.
Alors commença une poursuite frénétique du savoir. Je retournai en Californie et j'ouvris des livres. Tandis que je me préparais ainsi à devenir marchand de cerveau, il était inévitable que je me mette à fouiller du côté de la sociologie.
(...) Avant ma naissance, d'autres esprits plus grands que le mien avaient découvert tout ce que j'avais pensé, et bien plus encore. Je compris que j'étais socialiste. (...)

Les socialistes étaient révolutionnaires: ils luttaient pour renverser la société d'aujourd'hui afin de construire sur ces ruines la société de demain. (...)
Là, je rencontrai des intelligences percutantes et des esprits brillants: des membres de la classe ouvrière qui, en plus de leurs mains calleuses, avaient une tête solide et alerte. (p.25)
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Car l'homme est le plus agité de tous les êtres, jamais en repos et jamais las [...].
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L’amour flambait en lui, ardent et fiévreux, l’amour profond, puissant, exclusif, cet admirable attachement du chien pour l’homme, qui a été tant de fois célébré et que jamais on admirera assez.
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Si tranquille est la mer ; en son sein, toutes choses
Enfin se reposent ;
Un pas suffit et tout s’achève ;
Un plongeon, une bulle, et la bulle crève.

(Vers tirés d’un long poème dramatique de Longfellow, The Golden Legend (1851))
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Quand il comprit la signification de la scène, son cœur se mit à battre la chamade, le mettant au défi de se conduire en amant avec cette femme qui n’était pas un esprit venu d’un autre monde, mais une simple femme avec des lèvres qu’une cerise pouvait tacher. Il frémissait à l’audace de cette pensée, mais son âme tout entière chantait et sa raison, dans un hymne triomphal, l’assurait qu’il ne se trompait pas. Elle dut sentir que quelque chose en lui avait changé, car elle s’arrêta de lire, leva les yeux vers lui et sourit. Il laissa son regard glisser des yeux bleus aux lèvres de Ruth, et la vue de la tache le rendit fou. Il faillit se précipiter vers elle pour l’enlacer, comme il faisait au temps de sa vie insouciante. Elle paraissait se pencher vers lui, attendre, et il lui fallut toute sa volonté pour se contenir.
« Vous n’avez pas écouté un seul mot », fit-elle avec une moue.
Puis elle partit d’un éclat de rire, ravie de le voir confus. Et lorsqu’il lut dans ses yeux candides qu’elle n’avait rien perçu de ses émotions, il eut honte de lui. Il avait été bien trop audacieux en pensée. De toutes les femmes qu’il avait connues, pas une n’eût manqué de deviner ; elle, non. Elle n’avait rien senti. C’était en cela que résidait la différence : Ruth ne ressemblait décidément à personne. La grossièreté dont il avait fait preuve le mortifiait, une si parfaite innocence le laissait sans voix. Il la voyait de nouveau de l’autre côté du gouffre ; le pont s’était effondré.

(Suite de la première citation)
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Il observait l’allure aisée de l’autre devant lui, et, pour la première fois, se rendit compte que sa démarche à lui était différente de celle d’autres hommes. La découverte de sa gaucherie l’emplit de honte un instant. Il sentit de fines gouttelettes de sueur perler à son front et s’arrêta pour éponger avec son mouchoir son visage bronzé. (page 32)
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Le fait de toucher à leurs petits transforme les animaux en de véritables démons.
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Le vieux Villan, dit Bill en se parlant tout haut à lui-même, possédait un chien qui avait coutume de s'échapper pour aller courir avec les loups. Nul ne le sait mieux que moi, car je le tuai un beau jour, dans un pacage d'élans, à Little Stick. Le vieux Villan en pleura comme un enfant qui vient de naître. Il n'avait pas vu ce chien depuis trois ans. Tout ce temps, la bête était demeurée avec les loups.
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Chasseurs et chassés, mangeurs et mangés, chaos de gloutonnerie sans merci et sans fin, ainsi le louveteau n’eût-il pas manqué de définir le monde, s’il eût été tant soit peu philosophe, à la manière des hommes.
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La masse de livres qu’il lut, ne lui servit qu’à stimuler son impatience. Chaque page de chaque volume n’entrebâillait qu’une fenêtre minuscule du paradis intellectuel, et son appétit, aiguisé par la lecture, augmentait à mesure.
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Et ainsi, bonnes gens, s'il vous arrive un jour de visiter Londres et d'y trouver des hommes endormis sur des bancs ou sur l'herbe, ne croyez surtout pas que ce sont là des fainéants, qui préfèrent le sommeil au travail. Sachez plutôt que les pouvoirs publics les ont obligés à marcher la nuit entière, et qu'ils n'ont pas d'autre endroit pour dormir pendant la journée.
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J’ai souvent prétendu (mes auditeurs ont cru que je plaisantais) que l’homme se distingue des animaux surtout en ceci : il est le seul animal qui maltraite sa femelle, méfait dont jamais les loups ni les lâches coyotes ne se rendent coupables, ni même le chien dégénéré par la domestication. Sur ce point, notre frère « inférieur » conserve encore l’instinct sauvage, tandis que l’homme a perdu les siens, du moins la plupart des bons.
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