AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Isabelle Saporta (49)


Ben, ma foi, on a connu des psychopathes heureux, non? Si, si, cherche, il doit bien y en avoir. Chez les artistes, non...?
Commenter  J’apprécie          250
Ici, on joue à pommes réelles. C'est le fruit préféré des Français, qui en croquent 20kg par personne et par an. [...] Joli record! La pomme en détient un autre, moins glorieux, celui d'être le fruit qui reçoit le plus de pesticides et de fongicides chaque année, avec en moyenne 26 traitements par an.
Commenter  J’apprécie          203
Il y en a des produits, hein ! Heureusement qu'on ne regarde pas trop ce qu'il y a sur l'étiquette de toutes ces boîtes, sinon on ne boirait plus de vin !
Commenter  J’apprécie          130
On a fait couler, à tort, beaucoup d'encre sur le pet des vaches. En réalité, le problème résiderait plutôt des les rots des ces ruminants, qui contribueraient, l'air de rien, à 18% des émissions de gaz à effet de serre... !il faut dire qu'à force de lui faire ingurgiter du maïs fermenté, la pauvre bête pète et rote comme un soudard.
Commenter  J’apprécie          131
C'est un fait prouvé désormais par les chercheurs de l'INRA: l'agriculture intensive n'est pas rentable. Entre les coûts en pesticides, en engrais et en mécanisation, l'agriculteur ne peut pas s'en sortir.
Commenter  J’apprécie          130
Toujours le pouvoir politique a reculé, de peur de heurter les vignerons. Et toujours les vignerons ont su mettre la main sur les organes qui étaient censés les contrôler.
Commenter  J’apprécie          120
Pour l'industrie des pesticides, la réponse est donc claire. Leurs produits ne sont pas des poisons, ce sont les agriculteurs qui sont des abrutis, incapables de lire une étiquette correctement. et qu'importe si ce sont eux les première victimes des ces cochonneries qui les intoxiquent au quotidien. Ils n'avaient qu'à lire les étiquettes.
Commenter  J’apprécie          110
une tonne de tomates cultivées à ciel ouvert représente 94,6 kilos équivalent pétrole. La même tonne du même fruit élevé sous serre, c'est 946 kilos équivalent pétrole. Soit 520 300 tonnes équivalent pétrole pour toutes les tomates sous serre de France. Cela équivaut à ce que dépensent 473 000 français pour chauffer et climatiser leur logement. A l'heure du développement durable et du green friendly, c'est une aberration.
Commenter  J’apprécie          100
Une insémination ratée, une truie qui revient le ventre vide, c’est rillettes, on l’a vu. Une truie qui fait des mort-nés ou qui écrase ses petits, ça devient du saucisson
Commenter  J’apprécie          90
En résumé, l'agriculture pollue l'eau à grands coups de nitrates, de phosphates et de pesticides, et les consommateurs paient non seulement leur nourriture, les aides aux agriculteurs, mais aussi la facture de dépollution.
Commenter  J’apprécie          90
Lui seul sait que la femme prétendument forte qui lui fait face n'est qu'un bric-à-brac instable de névroses.
Commenter  J’apprécie          70
Des terres de plus en plus chères, sur lesquelles des patrons richissimes seront tentés de faire des investissements colossaux, non seulement parce qu'ils y sont incités fiscalement mais aussi parce que, comme le souligne Stéphane Derenoncourt, ils considèrent le vin comme leur "jouet", pour ne pas dire leur danseuse, et qu'ils sont prêts à injecter des millions d'euros dedans... Et comme ces businessmen sont loin d'être des poètes, hors de question de ne pas rentabiliser leur pari. Leurs vins deviennent donc des marques vendues à des prix astronomiques. A grands coups de millions, ils sont en train de créer les Vuitton et Prada des vignes...
C'est ainsi que, par la magie d'une bulle foncière spéculative, on a métamorphosé nos vignobles en une machine à fabriquer de merveilleux blockbusters que le commun des mortels ne pourra plus se payer.
Des terroirs français que seuls les plus aisés ont les moyens de s'acheter pour faire des grands vins que les Français ne pourront plus s'offrir... Voilà où en est notre (très) cher patrimoine viticole. Est-ce vraiment une fatalité ?
Commenter  J’apprécie          70
Bien entendu, qui dit modernisme dit gigantisme. La taille moyenne des exploitations à été multipliée par 70 en quarante ans. Dans les fermes d'antan, on se félicitait de compter 12 ou 13 porcs. Aujourd'hui à moins de 900 cochons, c'est une exploitation miniature. Trois mille élevages concentrent plus de la moitié du cheptel de France. En haut du podium, la Bretagne, qui détient le sinistre record d'élever plus de la moitié des porcs de l'Hexagone. En Armorique, il y a trois fois plus de porcs que de Bretons.
Commenter  J’apprécie          60
On verse de l'argent pour irriguer,ce qui entraîne des restrictions d'"eau, puis on paie pour aider les agriculteurs durant la sécheresse. Shadok un jour, Shadok toujours.
Commenter  J’apprécie          50
« Avant on se battait pour avoir un morceau de sable. Mes parents étaient éleveurs de moutons dans la commune. On vivait de rien mais on était heureux ».
Commenter  J’apprécie          40
« Dans la vie faut se battre tout le temps, et notamment contre les cons. Attention, ils sont nombreux », s’amuse cet homme qui pour vivre heureux cumule les casquettes. Tout à la fois maraîcher – il fait des légumes que les plus grands restaurants étoilés s’arrachent – et éleveur d’agneaux de pré-salé. Ce qui l’agace le plus ? Que nos décideurs manquent de BSP. « Tu connais pas l’expression ? BSP, Bon Sens Paysan quoi ! Il leur en faudrait en injection à tous ces rigolos ! »
Commenter  J’apprécie          40
La seule chose que l’on sache, c’est que ces fameuses normes – qu’elles soient sanitaires, administratives ou environnementales – sont taillées sur mesure pour satisfaire aux exigences des grandes entreprises. 
Mais aujourd’hui, il y a urgence ! Car ces garants du bon goût sont en train de mourir à petit feu. Si on ne fait rien, on pourra pleurer devant nos écrans télévisés en ingurgitant une barquette de plat préparé à base de faux fromage et de minerai de viande venu de Roumanie ou d’ailleurs.
Commenter  J’apprécie          40
Mais que répondent les sélectionneurs quand des scientifiques leur apportent la preuve que des tomates cultivées sous serre en hiver n'ont plus aucun intérêt nutritionnel ? Qu'il faudrait revenir à la raison et faire pousser les fruits en saison ? Non, ce serait trop simple. La conclusion des industriels est claire : il faut de toute urgence trouver une tomate enrichie avec tous les éléments qu'elle aura perdus en étant cultivée contre-saison ! Bref, la solution vient de la super-tomate super-enrichie en vitamine C et en lycopène.
Commenter  J’apprécie          40
Pour fabriquer un porc, il faut 11 mois, la coopérative le garde 4 jours, la grande distribution le vend dans la journée, et ce sont pourtant ces deux maillons-là qui captent l'intégrité de la marge.
Commenter  J’apprécie          40
« On parle une langue que ces technocrates ne comprennent pas, qui ne leur parle pas. L’amour du travail, la joie de dénicher nos produits, la fierté surtout », tacle l’homme du Sud-Ouest qui ne comprend pas qu’à ses mots à lui, on n’oppose que des bannières de papier : « hygiéniste », « norme », ou encore « pénibilité ».
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Isabelle Saporta (296)Voir plus


{* *} .._..