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Critiques de Isabelle Desesquelles (314)
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Entrez à l'Eden, le salon d'esthétique, si bien nommé, de la belle Alice. Tout en dispensant ses soins à ces dames qu'elle appelle "les plus belles femmes", elle écoute les tensions, les joies, les colères de ces dernières. Et nous aussi, parce que chacune d'elles va se raconter, chapitre après chapitre, chacune avec sa "voix", toutes évoquant Eve l'absente, la fille, la soeur, la tante, la mère, celle qui a choisi de suivre son Pierre vers un autre Eden, laissant (ou pas !) une lettre adressée... à qui ?



J'ai beaucoup aimé ce roman, où se disent, dans l'atmosphère intime d'une cabine, toutes les vicissitudes, de 14 à 94 ans, tous les bonheurs, la peur de vieillir, les souffrances, les blessures, les mensonges, la vie en somme ! Ca sonne à la fois vrai et optimiste, car il y a beaucoup d'amour dans tout ça. Les personnages sont justes et attachant(e)s.



Prenez quelques heures pour vous, et rendez-vous à l'Eden !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Impossible de rester indifférent à ce livre !

Si vous aimez les portraits de vies décrites avec réalisme vous aimerez ce livre, tout y est dit … les blessures du corps et de l’âme, les secrets de femmes, la nostalgie de l’enfance, les cris de colère de la jeunesse, les mensonges, le drame familial qui accuse ceux qui n’ont rien empêché, le naufrage de la vieillesse mais aussi l’amour pour une grand mère , pour un homme , pour une femme…. Avez vous vu le film « venus beauté « avec Nathalie Baye et Bulle Ogier ?? on retrouve dans ces pages l’atmosphère feutrée des cabines de soins de beauté, les secrets chuchotés comme une plainte…

C est un live de femmes…. On y parle beaucoup d’hommes, et de mort.. de suicide …

Tout se passe chez Alice à l’Eden, le nom de l institut est bien choisi .. Tour à tour les femmes d’une même famille et de tous âges, se mettent à nu sous forme de monologue, elles se confient, elles s’abandonnent ..

Alors défilent devant le lecteur , sous les mains réconfortantes de l’esthéticienne :

Barbara adolescente rebelle, Manon l’anorexique, Caroline la quinquagénaire blessée, trompée ou la triste Clarisse qui semble avoir une grimace greffée sur le visage,. Lily la vieille dame indigne qui n’a jamais su élever ses filles… mais sa libido effrénée n’est-elle pas là pour oublier le suicide de sa fille Eve ?? chacune parle de ses échecs et de ses espoirs..

La grand-mère la plus attachante, la plus aimée de tous c’est Jeanne qui a passé toute sa vie avec son mari dans sa ferme du Lot à donner aux autres, qui leur a appris à partager. C’est une vie usée jusqu’’à la corde..une vie faite d’amour qui n’avait pas le temps pour l’anxiété… « le bonheur n’est pas une obligation , il faut vivre c’est tout « nous dit-elle.

mais surtout le point fort du récit c’est le suicide d’Eve , tout tourne autour de son souvenir et d’une lettre qu’elle aurait laissée à son fils Nicolas..

, elle ne supportait plus d’avoir perdu son mari , d’avoir perdu son bonheur. Personne n’a vu la lettre. Chacune y va de son idée..

Voilà un joli livre.. mieux que çà . un livre à la fois rageur et mélancolique ! ( Nathalie Bullat)

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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Sans ma libraire, je n’aurais pas acheté ce livre. Le titre ne me plaisait pas et surtout, je venais pour les grands noms de cette rentrée littéraire mais c’était son coup de cœur et devant un tel enthousiasme, j’ai été faible, je me suis laissée convaincre.

Je ne l’ai pas ouvert tout de suite. J’ai attendu et ne l’ai choisi que pour mieux m’en débarrasser et ne plus le voir traîner sur ma table. Ce n’est donc pas dans les meilleures conditions que j’ai commencé ma lecture surtout que le sujet lui-même, tout compte fait, ne me plaît pas plus que cela: des femmes de la même famille, de l’arrière-grand-mère à l’arrière- petite-fille, se racontent tour à tour quand elles vont chez Alice, l’esthéticienne de l’Eden, le salon de beauté de l’endroit. Elles lui confient leurs peines et leurs joies en même temps que leurs corps. Alice est exceptionnelle comme thérapeute et comme masseuse. Silencieuse, douce, à l’écoute, c’est une source de bien être, du corps et de l’âme. Elle apaise.

e craignais les clichés mais j’ai aimé l’écriture qui emporte tout le reste.

Chaque cliente se raconte et le style s’adapte à l’âge de chacune, de Barbara, quatorze ans, rousse qui vire à l’orange l’été, l’ado révoltée, à Jeanne qui s’éteint lentement, à quatre-vint quatorze ans dans sa maison de retraite, sans oublier Lili, la grand-mère indigne, blond platine, qui «guette encore le regard des hommes dans la rue», jusqu’à la petite dernière, Judith, tout juste née.

Au centre du récit cependant, il y a Ève, l’absente, la mère qui n’a plus voulu vivre et dont on cherche la dernière lettre jamais retrouvée. Toutes ces femmes se situent par rapport à l’événement traumatisant de la famille: le suicide de la jeune mère de famille, la fille et petite fille, la sœur très aimée et aimante, celle dont on n’arrive pas à comprendre le geste brutal et définitif. Ce mystère empoisonne leur vie et toutes les confidences finissent par y renvoyer.

C’est un joli livre, une belle lecture de cette rentrée. J’ai beaucoup aimé.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Depuis 20 ans, Alice masse des femmes à l’Éden, leur offre un moment de calme dans sa petite cabine exiguë. Ce soir, elle déménage dans l'immeuble dans face et avant d’accueillir ses invitées, elle relit les fiches qu'elle a écrite sur ces dix femmes liées par le sang et la mort d’Ève.

Ce livre n'est pas un roman comme un autre, ce n'est pas une histoire racontée en une succession de chapitres mais une succession de chapitres qui racontent une histoire. Chacun d’entre commence par la petite fiche d'Alice et là s'ouvre le monologue d'un personnage inconnu du lecteur. Toutes femmes, plus ou moins jeunes, membres de l'institut ou pas encore, elles parlent sans tabous d'elles.

Bien qu'elle n'ait pas de monologue, Ève est le point central de cette histoire. Morte depuis quinze ans, son ombre plane au-dessus de la vie de toutes les femmes de sa famille. Chaque famille a son squelette dans son placard et chez celle-ci, c'est elle, Ève, envolée trop vite sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi.

Pourtant, ce livre ne tourne pas autour du suicide, il tourne autour des femmes et de leur relation avec leurs corps. Vieilles ou jeunes, de leurs pensées émergent toujours les mêmes sujets : la peur de vieillir, l'envie de plaire, les complexes sur son physique. Et l’Éden semble être leur remède. On est emporté dans un tourbillon de sentiments, on se reconnaît dans les réflexions, les peurs de ces femmes au point que nous aussi, on aimerait aller se faire masser à l’Éden par Alice.



Un court roman sur le corps des femmes, l'acceptation de soi-même et le besoin de se ressources que chacune peut avoir connu dans sa vie. J'ai ri et pleuré avec elles et j'ai aimé les suivre dans les étapes importantes de leur vie. Un bon moment de lecture qui pourra en réjouir un grand nombre.
Lien : http://leslecturesdeollie.bl..
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Les hommes meurent, les femmes vieillissent

Dans un style agréable à lire, Isabelle Desesquelles nous invite à découvrir un institut de beauté "où on est bien", où les clientes sont appelées "les plus belles femmes", où chaque rendez-vous est une rencontre. Il est fréquenté par les membres d'une même famille, d'âges et d'horizons divers, avec des sensibilités différentes, mais tous liés par des souvenirs communs, pas toujours agréables.

Chaque chapitre est consacré à un membre de la famille : il s'ouvre sur la fiche cliente rédigée par Alice, l'esthéticienne, puis vient le temps des confidences. Amour, famille, relations aux hommes ou au corps, toutes se racontent et évoquent en filigrane Eve, qui s'est suicidée quelques années auparavant. Eve aura son chapitre également, le dernier du roman, qui viendra clore une lecture riche en émotions.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Fahrenheit 2010

Un livre à lire, à offrir, à méditer. Parce qu'il m'a touchée, parce qu'il m'a fait sourire et m'a révoltée aussi.

Son titre fait référence au roman Fahrenheit 451, température à partir de laquelle le papier brûle. Dans ce livre là , 2010, c'est pour son auteur, l'année de la fin, fin de sa passion, son métier, sa vie de libraire. L'origine du malaise: une nouvelle direction qui ne jure que par les mots "profit", "fidélisation", "rentabilité", où il n'y est plus question de livres mais de "produit" (comme de la lessive, du shampoing...) et où les lecteurs sont des clients. Le mot fidélité ne rime pas avec "revenir" mais par "numéro de carte client". La phrase du nouveau boss annonce la couleur: "les seuls dont je me méfie vraiment, c'est Cultura".

En vingt chapitres, l'auteur nous parle de sa détresse, son combat à vouloir défendre ces (ses) livres. C'est plein de cynisme et de tendresse en même temps, sur un métier que j'admire mais qui s'évapore petit à petit. Mon seul reproche, c'est le coté un brin moralisateur, genre moi je suis une combattante, une Ayatollah, je dénonce un monde de veaux qui se résigne et accepte...Mais, ça n'est qu'un infime défaut et il reste un très bel hommage aux livres, aux mots et ceux qui les aiment.
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Fahrenheit 2010

Style très léger pour traiter d'un thème d'actualité.

Les libraires ayant choisi ce métier par passion du livre et de l'échange doivent de plus en plus se soumettre à des règles commerciales pour survivre (à court terme)... L'auteure décrit sa désillusion avec dynamisme et ironie.
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Quelques heures de fièvre

Une histoire proche du conte, une ambiance sobre qui rappelle celle d'Erri de Luca, des personnages communs mais non vulgaires, le tout restitue un bel ouvrage.

Quelques heures de fièvre est mon premier contact avec Isabelle Desesquelles. Dans cette lecture, j'ai découvert son talent et son écriture délicate.

J'éprouve de la satisfaction à la lire. J'admire la pudeur, la douceur, le charme, et l'élégance fine de ses textes.
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Fahrenheit 2010

…Ou la mort annoncée de la librairie. Un essai d’une libraire qui dresse un portrait bien sombre mais réaliste de la situation des librairies. Exit les librairies indépendantes, on se regroupe pour être plus fort. Belle utopie quand les dirigeants sont des commerciaux et non des libraires : vendre donc les livres comme nous vendrions des choux ou des carottes. L’auteur utilise le « tu », autant vous dire que si vous n’avez jamais eu un pied dans une librairie vous ne vous sentirez peut être pas beaucoup concerné et en tant que lecteur si vous êtes un adepte d’A. vous ne comprendrez peut être pas les enjeux. Ce récit est plein d’anecdotes et est une vision très personnelle de la libraire, avec ses ressentis, ses inquiétudes, ses colères. Ayant travaillée un peu en librairie, je me suis souvent identifiée aux « habitants » de la librairie. Sur la fin, j’ai trouvé que le pathos l’emportait et que ça en devenait affligeant. Au bout d’un moment je me suis lassée des « c’est terrible, c’est affreux » mais je suis allée jusqu’au bout. Si certains passages m’ont fait sourire faisant échos à ma propre expérience, ce n’est pas une lecture « divertissante » en premier lieu de par son pessimiste, mais peut être que cet ouvrage a évité une thérapie à la madame ?
Lien : http://jailu.vefblog.net/fah..
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Un homme perdu

Magnifique ! Un roman dur, sublime, poignant. J'ai achevé cet ouvrage secouée par la relation et la vie singulière imposée à un enfant par une mère quelque peu déroutante. Comment l'enfance détermine, condamne l'homme. Ce livre est pour moi le meilleur de l'auteure, dont j'appréciais déjà auparavant le style et la finesse.
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Fahrenheit 2010

Ce fut d’abord le titre qui retient mon attention : Fahrenheit 2010 est une référence à « Fahrenheit 451″, température à partir de laquelle le papier brûle et évidemment, une référence au roman de Ray Bradubury que j’ai beaucoup aimé.

Je me suis donc penchée sur ce livre et c’est en lisant la quatrième de couverture que j’ai absolument eu envie de le lire.



J’aime beaucoup lire les romans /essais/ témoignages sur le thème de la lecture et de la chaîne du livre. J’ai toujours trouvé cela très intéressant de savoir comment cela se passe en librairie, en bibliothèque, aussi bien les aspects positifs que négatifs. Ce livre ne pouvait donc que me plaire.



Isabelle Desquelles, avec ce témoignage, attire l’attention sur les dégradations de la condition de vie des libraires, des librairies et surtout des livres. Elle nous démontre l’absurdité de la transformation des librairies en enseigne culturelle.





Bien évidemment, Isabelle Desesquelles ne critique pas l’ensemble de la profession des libraires.

Elle critique son réseau de librairie indépendante qui s’est vendu à une multinationale qui souhaitait pouvoir concurrencer la FNAC et qui a perdu tout ce qui faisait avant son originalité, son « âme » même et surtout qui a perdu pas mal de clients, qui ne trouvent plus ce qu’ils étaient venus chercher.





J’étais très curieuse de savoir de quel réseau de librairie il s’agissait et après quelques recherches, j’ai trouvé les informations suivantes :

Isabelle Desesquelles était avant la directrice d’une librairie centenaire à Toulouse qui avait plutôt une belle réputation. Une multinationale a racheté le réseau des librairies indépendantes qui est devenu « Chapitre.com ».Et franchement, avant de lire »Fahrenheit 2010, je ne connaissais chapitre.com que de nom et encore…





D’après l’auteure, la multinationale tient deux discours complètement opposés : il faut préserver la polyvalence et le savoir-faire des libraires et il faut faire du profit, virer les documents qui ne se vendent pas assez et les personnes non indispensables à la chaîne du livre.





Bref, la politique des nouvelles directions est de « vendre vendre vendre ». Ici, il n’est plus vraiment question de promouvoir la culture, il s’agit surtout de rentabiliser, de fidéliser, d’amener toujours au pas.





Entendons-nous : Bien entendu qu’une librairie qui marche est une librairie qui vend. Bien entendu que si elle fait du profit c’est préférable pour ne pas fermer et qu’avant tout, il s’agit de vendre. Mais je trouve que comparer une librairie à un supermarché est un non-sens. Vendre des livres ou vendre des tomates ou des appareils ménagers, ce n’est pas comparable. Le savoir-faire et l’expérience ne sont tout de même pas les mêmes. On ne peut pas vendre des livres de la même façon qu’on vend des aspirateurs.





Pour une femme, qui, comme Isabelle Desesquelles, adore la littérature et les livres, voir un tel naufrage a été trop dur pour rester. Elle a préféré abandonner le navire ou elle n’avait plus aucune légitimité et garder sa dignité.





Et pourtant, elle a essayé de combattre, mais elle nous démontre aussi l’absurdité à essayer de se battre contre quelque chose de presque invincible :

Comment ose-t-elle se plaindre d’avoir un travail qui peut-être ne lui plait plus, alors que tant de personnes se retrouvent au chômage? (Je trouve d’ailleurs que la phrase de mon extrait est très parlante de ce qui se passe en ce moment dans le monde du travail. Tant de personne manque de travail qu’on ne peut pas se plaindre des mauvaises conditions de son emploi…on sait très bien qu’il y a une longue queue derrière soi qui nous remplacera dès qu’on partira.)





Le métier de libraire m’a toujours beaucoup attiré. Cela doit être fantastique, si on aime son métier, de pouvoir promouvoir les livres, de donner envie de les lire…mais après ce témoignage, mon enthousiasme est quand même bien refroidi. Au moins, en bibliothèque, il n’est pas question de faire sans cesse des profits et de gagner de l’argent. C’est plus calme, on va dire.



—————————————



Ce fut une belle et terrifiante découverte. Très intéressant à découvrir, je le conseille aux personnes qui aiment lire des livres sur les livres (et qui ont quand même un peu d’espoir en ce qui concerne celui-ci).
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Fahrenheit 2010

Ce récit de libraire est moins euphorique que le livre de Laurence Cossé Au bon roman et nous offre un autre aspect de ce métier. C'est tout autant un témoignage qu'un roman car l'auteur a su prendre suffisamment de distance avec le sujet, le traite avec pas mal de dérision et le rend plus universel.



Cette autofiction raconte les derniers mois d'un directrice de librairie dans "Lachaine". Cette enseigne, filiale d'un groupe international d'agroalimentaire, résulte du rachat de "Lavraielibrairie" par "Lesboutiquiersdulivre", autrement dit 2 mondes complètement différents.

Evidemment, le patron vient de la seconde chaîne, il répond au doux vocable de "blondinet", accompagné par "amazone" à la RH, "monsieursans" aux finances et "Beurk" en guest star, consultant en management du groupe actionnaire.



Le roman se déroule en grande partie pendant un séminaire qui regroupe les directeurs de Lachaine, grand messe où blondinet annonce la stratégie et les restrictions. En contrepoint, la directrice raconte sa lente descente aux enfers, avec la direction du groupe qui lui impose de plus en plus et uniformise la manière de faire, au détriment de son activité de libraire et de la spécificité de son point de vente. Le but n'est plus de vendre des livres, amis de fourguer des cartes de fidélité !



Le récit nous fait vivre les interrogations et les doutes (il n'est évidement pas évident de tout lâcher), mais aussi nous fait passer son amour de la littérature et nous comprenons combien elle est empêchée de faire le métier tel qu'elle le défend.



Les différents personnages sont des archétypes que l'on peut rencontrer dans nos entreprises filiales de grands groupes, ils y appliquent les mêmes méthodes et y font presque les mêmes dégâts... ce qui renforce l'empathie avec l'auteur.

Ce livre dépasse le règlement de comptes, c'est une vraie histoire, parfois drôle, racontée comme un roman et qui donne envie de découvrir plein d'auteurs.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Fahrenheit 2010

Isabelle Desesquelles règle ses comptes avec ceux (celui !) qui ont anéanti ses rêves de libraire, et voilà une belle façon de le faire...
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Fahrenheit 2010

L'auteur signe ici un essai tout à fait pertinent sur son travail de libraire. Elle dirigeait une librairie indépendante centenaire avec 30 salariés jusqu'à ce qu'une multinationale rachète le réseau des librairies indépendantes. Cette librairie « Privat » à Toulouse jouissait d'un certain renom, beaucoup d'écrivains venaient y rencontrer leurs lecteurs. Mais la politique de la nouvelle direction « Chapitre.com » ne jure que par la religion du profit soit rentabilisation, fidélisation, standardisation. Ici les invendus n'ont pas leur place, au bout de six mois ils doivent être retournés ! Elle ne supporte pas cette Marque qui méprise la culture et son personnel, elle décide donc de rendre son tablier. Bien sûr en écrivant ce livre, elle règle ses comptes et on ressent sa rancœur tant le ton est vif. Les portraits de Blondinet, Gus, Beurk ou Amazone ne nous sont pas inconnus à nous qui avons travaillé dans le monde de l'entreprise. Sa passion pour les livres est ce que je retiendrais le plus de ce livre, elle décrit son amour et son respect des livres, de la littérature, des auteurs, le livre regorge de références littéraires. Moi qui ne supporte pas les supermarchés du livre, l'auteur me conforte encore plus dans ma conviction de ne point m'y rendre, malheureusement les petites librairies ont bien du mal à survivre et les bibliothèques qui sont soumises à marché ne les aide pas non plus à mon grand désespoir, mais là c'est un autre débat...
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