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3.68/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1961
Biographie :

Isabel Fonseca est une journaliste et auteure.

Elle est la fille du sculpteur uruguayen Gonzalo Fonseca et de l'artiste peintre américaine Elizabeth Kaplan Fonseca.

Elle est diplômée du Barnard College (1984) et du Wadham College de l'Université d'Oxford. Elle a travaillé dans l'édition et la presse et a été rédactrice adjointe au supplément littéraire du Times.

Pour ses recherches anthropologiques, Isabel Fonseca a suivi les Tziganes pendant plus de quatre ans, de l'Albanie à la Slovaquie en passant par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Elle a appris à connaître leur langue et leurs traditions.

Dans son ouvrage, "Enterrez-moi debout: L'odyssée des Tziganes" ("Bury Me Standing: The Gypsies and Their Journey", 1995), elle dresse le portrait d'une culture fascinante et encore énigmatique, aux origines controversées.

Traduit dans le monde entier, il a reçu le prix de l'Astrolabe 2003 au festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo.

Son premier roman, "Attachée" ("Attachment"), récit d'un double séisme dans la vie d'une femme vulnérable qui croyait avoir atteint la quiétude de la maturité, est paru en 2009.

Isabel Fonseca est mariée avec l'écrivain britannique Martin Amis (1949), avec qui elle a deux filles.

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Source : http://www.10-18.fr
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Sa série sur les péchés débuterait par la gourmandise, pensa-t-elle, fascinée par les familles de la salle d'attente. Elle énuméra de nouveau les péchés capitaux en s'aidant de ses doigts: gourmandise. Avarice. Paresse. La luxure, évidemment, l'envie et l'orgueil. Ça faisait six. Et le septième, déjà ? La colère. Ça ne collait pas. L'orgueil et la colère avaient changé de camp - c'étaient des vertus, désormais. La luxure avait connu sa libération, du moins chez certains. La paresse était cool, modeste et, au moins depuis l'abolition de l'esclavage, rebellement à la mode sur l'île de Saint-Jacques, dont les habitants vivaient comme au temps de Mathusalem. Mais pour Jean, la paresse avait une résonnance particulière. Dante la décrivait comme le péché d'insuffisance - ne pas faire l'effort d'aimer - et l'associait à la tristesse.
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"Elle survola l'hypothèse qu'elle vivait peut être sa propre aventure avec Giovana-flirtant et fantasmant comme tant d'internautes à travers le monde, en proie à l'illusion."
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Ailleurs, Manush Romanov a toujours quelque chose de mémorable à dire, surtout en guise d'adieu ( les allées et venues lui donnent notamment l'occasion de baiser la main des dames avec courtoisie). Un jour, au terme d' un séjour à Sophia durant lequel il verse pratiquement des larmes sur le sort des ses Gitans, il me lance cet appel théâtral : " Prohasar man opre pirende - sa muro djiben semas opre chengende " , " Enterrez-moi debout, j'ai passé toute ma vie à genoux".
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« Si l’on n’y prenait garde, sous ces latitudes, on finissait vite par se promener en nappe de cuisine. »
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Car qu'est-ce que le père d'une fille, après tout, si ce n'est l'homme qui l'a aimée plus que tout autre?
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Attendant que le café passe, Jean observait Mark par la fenêtre, en train de classer les revues. Il n’avait pas mis ses lunettes, mais ils savaient déjà tous deux ce qu’il y avait dans le paquet : l’Atlantic Monthly et le New Yorker (pour elle), le Spectator (pour lui; les mots croisés, pour elle), Private Eye (pour lui), le New Stateman (le sien, pour les concours hebdomadaires) et une pile de The Week (pour tous les deux). Elle savait que Mark commencerait par The Week et, plus particulièrement, par les prévisions météorologiques anglaises – en espérant la pluie. « La raison d’être, avait-il déclaré un jour, de tout Britannique en exil. »
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Sauf que tu ne m'en as jamais parlé, reprit-elle. Et n'imagine surtout pas que j'ignore à quel point c'est difficile. Mais tu n'as pas simplement omis de le mentionner. Tu l'as invitée dans notre vie. Elle a gardé notre bébé. Tu l'as laissée entrer chez nous. D'abord tu couches avec cette... enfant, et ensuite tu l'invites dans notre monde - où elle s'est clairement sentie comme chez elle. Dans notre lit, Mark. Et elle est où, maintenant ? Ici, à Saint-Jacques, comme je le proposais tout à l'heure ? Planquée dans un hôtel, près du port ? Ou dans l'un de ces bungalows couleur pastel, à Grand-Baie ?
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La vie n'a jamais été simple pour les gitans qu'ils vivent en Roumanie, à Rome ou à Paris. Isabelle Fonseca raconte la tribu dans les différents pays traversés, la vie difficile, rageuse mais aussi complexe.
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Elle repensa à ce petit oreiller brodé, très dur, l'un de ces biscuits chinois décoratifs dont Phyllis faisait la collection, et qui disait : SI TU ME QUITTES JE PARS AVEC TOI.
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Il était facile d'être vertueuse ; ce qui était difficile, c'était d'aimer les autres, même quand ils étaient à ce point indignes d'amour.
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