TU VOYAGERAS
Tu voyageras — le grand réseau du cœur, les
traits d'union intimes, — tu connaîtras un enfer
doux, suspendu à un regard, une parole.
Garde-barrière, l'enfant débile protège un
monde ; et volontiers l'arbuste donne ses fruits
aimés.
Sémaphores, pétales de métal, ô les purs
éléments placés avec adresse pour le repos des
passereaux !
Écho charnel sur les parois de la nuit, étrange
cloche de cristal que le vent pousse jusqu'à l'aube.
1942
p.9