Grégoire Leprince-Ringuet évoque la strophe du poème « L'ébauche d'un serpent » de
Paul Valéry, dans «
Charmes » qui l'a tant marqué :
« Je vais, je viens, je glisse, plonge,
Je disparais dans un coeur pur !
Fut-il jamais de sein si dur
Qu'on n'y puisse loger un songe !
Qui que tu sois, ne suis-je point
Cette complaisance qui poind
Dans ton âme lorsqu'elle s'aime ?
Je suis au fond de sa favuer
Cette inimitable saveur
Que tu ne trouves qu'à toi-même ! »
Et vous, quel est votre plus beau souvenir avec un livre ?