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Citations de Grégoire Delacourt (2618)


"Tu as raison Alexandre, le présent est immense, et c'est là qu'il faut aller."
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J'aimais ta peau, sa terrifiante douceur des débuts, je disais qu'elle était du lait. Et puis le temps a passé, des grains de beauté sont apparus ici et là, traçant des cartes du monde, et j'ai aimé tous ces voyages sous mes doigts.
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L’Histoire se répète toujours, les hommes ont si peu d’imagination.
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Le diable est beau, nous mettait-on en garde au catéchisme ; c'est précisément pour cela qu'il nous tente.
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La justice est une tentative pour rééquilibrer le monde, si elle n'est pas faite pour les victimes puisqu'elle ne leur répare rien, elle tente de délimiter ce qu'elle définit comme étant le mal, afin de contenir la colère des peuples. On met trop d'espoir dans la loi. On pense qu'elle est juste, mais c'est faux. [...] Ce monde ne sera guéri que lorsque les victimes seront nos Rois.
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Des gamins, il en naît huit cent mille par an, alors un d’plus, un d’moins.
Mais c’est le mien, il changera peut-être le monde !
Ouais, ben c’est p’t’êt’ le monde qui l’changera.
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Ce n'est pas le temps qui civilise mais ce qu'on vit.
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- Pourquoi le bonheur c'est toujours triste ? demande-t-il.
- Parce qu'il ne dure jamais peut-être?
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J’aime penser qu’un livre peut changer des morceaux de vie, des bouts de phrases ; faire prendre des chemins de hasard.

… ce que pressentait Thomas d’Aquin : le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède.
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Grégoire Delacourt
Elle gardait les mots en elle, comme s'ils étaient rares. Nous conjuguions le silence, elle et moi.
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Moi, les mots, j'aime bien. J'aime bien les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent. J'aime bien quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent ; ou le disent d'une manière nouvelle.
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Une fois, il m'a dit que j'étais belle. Il y a plus de vingt ans et j'avais un peu plus de vingt ans. J'étais joliment vêtue, une robe bleue, une ceinture dorée, un faux air de Dior ; il voulait coucher avec moi. Son compliment eu raison de mes jolis vêtements.
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Papa, est-ce qu'on choisit sa vie ou est-ce que c'est elle qui choisit ? Réponds-moi, c'est important.
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Quand elle claqua la porte le souffle d’air balança dans la pièce les derniers mots qu’elle avait prononcés.
Je les pris alors dans la main ces mots qui flottaient, je les broyai jusqu’à ce qu’ils finissent en poussière. Ils résumaient cette partie de ma vie, ces quelques mots.
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"Je l'attendais. J'attendais ici le soir que sa tristesse "se perde dans la lumière, qu'elle s'évanouisse dans les sanglots du vent" (Jean Follain) La joie doit triompher. Jeanine se colla à lui comme une ombre. Non ; il y a des chagrins inconsolables."
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"Les mots qu'on ne dit pas sont ceux qui font le plus de mal."
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La vie est la courte distance entre deux vides. On gesticule pour la remplir. On traine pour l'étirer. On voudrait qu'elle s'éternise. On s'invente même parfois des doubles vies. On respire et on ment. On regarde sans voir. On veut profiter de tout et tout glisse entre les doigts. On aime et c'est déjà fini. On croit au futur et le passé est déjà là. On est si vite oublié. On ne veut pas perdre, et lorsque vient la fin, on refuse de baisser les paupières. On refuse la poignée de terre sur notre peau glacée.
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Dieu que maman m'a manqué ce jour-là.
J'aurais rêvé qu'elle soit à mes côtés, qu'elle me tienne la main, me rassure, m'encourage et hurle avec moi, car elle aurait hurlé avec moi, je le sais, elle aurait haleté à mon rythme, elle aurait eu chaud et froid, elle m'aurait appelée mon bébé une dernière fois, mon bébé, ma petite fille, et je l'aurais été une ultime fois avant de devenir une maman à mon tour, avant d'avoir peur pour toujours, peur d'un moustique qui vole trop près de lui, d'un chien curieux qui s'approche, peur de la scarlatine, de la mort subite du nourrisson, des microbes de la crèche, peur qu'il ne marche pas à un an, que sa courbe de croissance ne soit pas dans la moyenne, peur de ne pas savoir quoi faire, peur qu'il ne m'aime pas, peur de le décevoir - toutes ces peurs de mères qui sont autant de lieux d'amour.
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"Le silence est un mot cruel.
Un mot de miséricorde, mais aussi de reddition."
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La différence fait peur, Djamila. Elle donne le sentiment aux autres d'être privés de quelque chose et au lieu de s'en nourrir, ils préfèrent la détruire.
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