Gérard Saryan

Au vu de l'engouement de deux amies, je me suis embarquée dans la lecture de Sur un arbre perché, plus polar que thriller dirais-je, avec un soupçon de magie / divination.

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Nous faisons la connaissance d'Alice, fiancée à Guillaume, père de deux enfants. Barbara, adolescente de 13 ans et Dimitri, 4 ans.

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Alice doit s'occuper des enfants pendant que Guillaume, avocat, est retenu sur une affaire.

Mais Gare de Lyon, à Paris, Dimitri échappe à l'attention de la jeune femme et disparaît.

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La police est sur les dents, mais aucune caméra de la gare ne montre le gamin. l'enquête piétine.

Qu'à cela ne tienne, Alice qui se noie dans la culpabilité se lance dans une investigation qui la mènera auprès de toutes sortes de personnes et dans plusieurs pays, le pauvre Guillaume désespérant de lui faire entendre raison.

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Du reste, il ne semble pas très affecté par la disparition de son gosse, tout comme la mère, du moins l'auteur ne s'apesantit pas sur le sujet.

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Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que sa fiancée s'est révélée un subtil mélange de WonderWoman et de Xena.

Rien ne l'arrête, elle fonce tête baissée dans tous les pièges tendus, enjambe les cadavres semés sur son passage, et ce n'est pas ça qui manque, déjoue tous les obstacles.

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Elle trouve aussi des alliés improbables, un peu la Pat Patrouille, voyez-vous, en plus violents.

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Toujours est-il qu'on va de rebondissement en rebondissement. Pas une seconde de répit.

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Dommage que l'auteur n'ait pas pensé à ralentir le rythme pour creuser un peu ses personnages, du moins les principaux, parce que l'émotion est complètement absente du récit.

Je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, même pas à Alice, et les enfants sont un prétexte au récit mais n'ont pas de consistance réelle.

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Pour les personnages secondaires, je n'ai pris aucune note parce qu'ils étaient bien trop nombreux et pour la plupart n'ont fait que passer, du moins à mon goût.

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D'ailleurs le roman est construit de telle sorte qu'on passe d'un sous-chapitre à un autre, avec en vedette un protagoniste différent. Certains sous-chapitres se clôturent par une sorte de cliff, pas toujours intéressant du reste, style "je ménage le suspense".

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On finit par s'y retrouver, je vous rassure de ce côté-là, mais grande valse des diverses identités.

Je n'ai pas apprécié du tout, mais alors pas du tout.

Ce n'est pas mon genre de prédilection, mais il y aurait eu plus de sentiments, ce serait passé. Tandis que là je me suis vraiment ennuyée.

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J'ai néanmoins terminé le livre pour faire plaisir à mes amies Magie et Marie-Pierre, qui ont beaucoup aimé, et ne pas leur faire l'affront d'abandonner, mais ce fut laborieux.

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Beaucoup trop de bémols pour moi, mais ne vous en privez pas pour autant et faites-vous votre propre avis.

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Bonjour,

Voici « L'Ombre du prédateur » de Gérard Saryan. C’est la suite de « Sur un arbre perché » mais elle peut se lire de façon indépendante. J’ai retrouvé la capitaine de police Agnès Demare qui, suite au meurtre barbare d’un adolescent et la disparition de sa sœur, va appuyer les gendarmes chargés de l’affaire. Elle est accompagnée d’une jeune et célèbre influenceuse très active sur les réseaux sociaux. Parallèlement, vous suivrez le redoutable serial killer découvert dans le livre précédent. J’ai adoré cette intrigue complexe, pertinente, au rythme soutenu , fort bien maîtrisée, au suspense permanent. Les personnages principaux sont hauts en couleur, à la fois émouvants et atypiques, doués de caractères diamétralement opposés. Leur psychologie est finement travaillée, leurs émotions parfaitement rendues. L’auteur nous manipule avec brio, les rebondissements sont imprévisibles et le twist final explosif. Je continue à être séduite par la plume percutante, fluide et addictive de l’auteur qui nous offre un excellent moment de lecture !

Lorsqu'on découvre un cadavre, la sensation n'est jamais plaisante. Mais imaginez que ce dernier soit crucifié sur une plateforme située au milieu d'un lac... Avouez que c'est peu commun ! D'autant plus lorsqu'un loup vient se mêler à l'affaire. Et lorsque la soeur de la victime disparaît à son tour, c'est le pompon. La capitaine Agnès Demare va devoir se charger de l'enquête et débrouiller cet imbroglio. Elle va être aidée par Jade, une influenceuse.



J'ai lu ce roman de bout en bout, passant par différentes phases. C'est un vrai ascenseur émotionnel ce livre ! Il s'avère que le scénario est percutant ! J'ai refermé le bouquin en ayant pris une énorme claque ! Impossible de déceler le moindre indice, enfin, si, mais je me suis fourvoyée à chaque fois. Bravo à l'auteur ! Non seulement l'écriture est très agréable mais son plan est machiavélique !
Lien : https://promenadesculturelle..

Une intrigue haletante, que dis-je des intrigues haletantes, une fois la lecture commencée, il était difficile de fermer le livre; ouille, ouille, les insomnies !



L’auteur joue avec le lecteur en lui offrant un beau puzzle, constitué de pièges temporels, de fausses pistes, de rebondissements, de voyages, de protagonistes atypiques.



Une héroïne attachante, pugnace, intrépide jusqu’à l’inconscience qui ne lâchera pas le morceau tant qu’elle n’aura pas retrouvé son jeune beau-fils qui a disparu quasiment sous ses yeux à la Gare de Lyon alors qu’il lui était confié. Rongée par la culpabilité, elle décide de mener l’enquête jusqu’à se mettre en danger.



Tout allait pour le mieux dans sa vie, elle était mariée à un homme merveilleux, était enceinte et allait bientôt accoucher, puis une seconde d’inattention et sa vie bascule dans un horrible cauchemar.



Mon seul bémol, l’impression parfois d’être dans une série américaine qui ne fait pas dans la dentelle dans les scènes d’action, l’héroïne candide devenue une redoutable enquêtrice qui ne recule devant aucun grand méchant ou face au danger.



Mais, ne boudons pas notre plaisir, ce polar d’un rythme effréné est excellent.



Merci Micheline, @magielivres , grâce à toi j’ai lu un roman noir extrêmement divertissant.

N'hésitez pas, lisez sur un arbre perché de Gérard Saryan.

Magnifique, un livre à cent à l'heure, on ne s'ennuie pas une minute, si j'avais pu une fois commencé, je ne me serais pas arrêtée. Rempli d'émotions, de multiples rebondissements, mais au final tout s'imbrique, pour une fin à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.



Vous ferez la connaissance d'Alice, personnage principal.

Son compagnon lui offre un week-end à Paris, mais il faut qu'elle voyage avec ses deux beaux-enfants, pour le rejoindre. Arrivés à la gare de Lyon, son beau-fils, Dimitri 4 ans attiré par un orchestre, disparait soudainement. Malgré toutes les recherches, aucune trace. Ne pouvant le supporter elle va se lancer à sa recherche, contre l'avis de son entourage. Elle fonce tête baissée vers le moindre indice et comme vous l'imaginer, il va lui arriver énormément de déboires.



Vous rencontrerez des gitans, un transformiste, un agriculteur, un ancien policier qui anime des émissions à la télévision, des enfants, son fiancé Guillaume et sa famille...



Suivez la , c'est très prenant, rien ne l'arrête pour retrouver Dimitri. Un récit très bien construit. Parfois elle m'a un peu agacée, car certaines ficelles m'ont paru un peu grosses, mais je vous assure, on n'oublie très vite, tant c'est addictif.



Je ne vous en dirai pas plus, découvrez ce livre, vous ne le regretterez pas.

Elle se déplacera à Paris, Lyon, l'Albanie, la Suisse. Ce n'est qu'une petite partie de ce qui se passe dans cette histoire.

Encore une bien belle découverte de l’équipe Taurnada avec ce roman de Gérard Saryan. Une écriture et un récit auxquels j’ai succombé quasi immédiatement. L’auteur a de la ressource comme son héroïne Alice et il nous offre ici un polar à tiroirs sacrément bien ficelé.

Il commence par la disparition d’un jeune garçon, Dimitri, qui a soudainement disparu à la Gare de Lyon alors qu’il était sous la garde d’Alice qui rejoignait son compagnon et père de Dimitri à Paris. En plus d’une énorme culpabilité, et malgré l’accident qu’elle a vécu, Alice sait qu’elle ne retrouvera pas le repos tant que l’enfant ne sera pas retrouvé d’autant plus qu’elle a maintenant la certitude qu’il a été kidnappé. Du statut de témoin elle va alors passer à celui d’enquêtrice officieuse ce qui va la mettre en première ligne et ainsi l’exposer à de graves risques. Des investigations qui vont la mener de la région lyonnaise à la Gare de Lyon qu’elle parcourra dans tous les sens , dans la banlieue parisienne puis en Albanie ..jusqu’à un séjour en hôpital psychiatrique. Souvent malmenée, méprisée et trahie, son seul refuge sera de se percher dans un arbre, pour tenter de retrouver un peu de sérénité et d’oublier les horreurs dont elle a été témoin.

Difficile de souffler dans ce récit ultra rythmé où chaque page nous offre son lot de rebondissements. Comme sa brochette de personnages hétéroclites mais dont certains ne manquent pas de caractères, sans parler de celle, douée pour la mystification surnommée La Demoiselle par les enquêteurs qui n’ont encore pu l’arrêter.

L’auteur aime bien semer les fausses pistes et il s’aide de l’artifice temporel qui voient les événements avancer et reculer afin de mieux égarer ses lecteurs mais surtout pour apporter un nouvel éclairage sur un protagoniste en particulier. Alors, oui, parfois c’est un peu «too much» notamment concernant la succession de péripéties auxquelles est confrontée Alice mais on a envie de défendre cet auteur qui se surpasse dans un scénario, sans matière grasse mais avec beaucoup d’adrénaline et d’hémoglobine, qui ne cesse d’aller de surprises en surprises pour notre plus grand plaisir.

Voici mon retour de lecture sur L'ombre du prédateur de Gérard Saryan.

Lorsqu'un adolescent est découvert crucifié sur une plateforme au milieu du lac de Lambecq, les villageois sont consternés. Qui a pu commettre un acte aussi odieux ?

La même nuit, la sœur de la victime disparaît. A-t-elle été enlevée par l'assassin de son frère ?

La capitaine de police Agnès Demare est envoyée sur place afin de prêter main-forte aux gendarmes. Ses faits et gestes sont relayés sur les réseaux sociaux par Jade, une célèbre influenceuse lilloise.

Pour ces deux femmes que tout oppose, une enquête tentaculaire commence.

La soif de vérité emporte Agnès et Jade dans un tourbillon où la proie n'est pas toujours celle que l'on croit.

L'ombre du prédateur est un thriller qui m'a scotchée de la première à la dernière page.

Je lis pourtant énormément de thrillers, mais à chaque fois, avec les thrillers des éditions Taurnada, je me laisse prendre au piège :)

Et soyons honnêtes, ici l'auteur Gérard Saryan nous tisse une toile diabolique. Chapeau !!

L'ombre du prédateur est la suite de "Sur un arbre perché" toutefois tout est bien expliqué, et il est tout à fait possible de le lire sans avoir lu le précédent. Ce fût d'ailleurs mon cas car j'ignorais que c'était une suite, et cela ne m'a pas dérangé un seul instant.

J'ai tout de suite été touché par le personnage d'Agnès, une femme forte. Elle pourrait être brisé par les épreuves traversées mais elle tient le coup tel un roseau face au vent.

J'ai été un peu surprise par le personnage de Jade, je pensais l'influence un peu moins à fleur de peau. On comprend évidemment toutes les subtilités du caractère de la jeune femme au fur et à mesure que l'enquête se déroule.

Quand au méchant, il est diabolique. Mais je ne vous en dévoilerais pas plus.

Les rebondissements s'enchainent, de même que les fausses pistes. Je pensais avoir deviné qui avait tué qui mais en fait pas du tout.

La fin m'a prise de cours, là encore je n'avais pas du tout imaginé un seul instant un truc pareil ! Je suis ressorti bluffé de ma lecture, avec l'envie de relire cet auteur, évidemment.

L'ombre du prédateur est un excellent thriller que je vous conseille sans aucune hésitation.

Ma note : un énorme cinq étoiles.

Bienvenue à Lambecq ! alors qu’ils viennent à peine d’arriver sur l’aire avec leur camping-car, rejoignant un couple d’amis, Yann Vairelles, son épouse Betty et leurs deux enfants s’installent sous la pluie. Au matin, une découverte sordide les attend : leur fils Guillaume est retrouvé sur la plateforme du lac, atrocement mutilé, tandis que sa jeune sœur est introuvable. A-t-elle été kidnappée par le meurtrier de son frère ?



Quelques années auparavant, une petite fille en colonie de vacances a disparu sans laisser de traces, laissant la famille désespérée avec un deuil impossible à faire.



La capitaine de police Agnès Demarre, qui se relève à peine d’un cancer et d’un divorce est envoyée prêter main forte à l’équipe en place où elle va devoir chapeauter Jade, une jeune influenceuse, recrutée par la hiérarchie pour stimuler des vocations…



Jade relaie tous les faits et gestes de l’enquête sur les réseaux sociaux, sans se rendre compte des conséquences possibles au grand dam d’Agnès. Tout ne commence pas vraiment très bien entre les deux femmes…



En parallèle, un criminel qui a défrayé la chronique par des enlèvements et assassinats de petites filles et d’adolescente entre en jeu : lors de son arrestation il s’était défenestré et vient juste de sortir d’un long coma et évidemment il a tout oublié…



Ce thriller est passionnant, le suspense est savamment entretenu jusqu’à la dernière page, sur fond de légendes, de loup garou, et on voit évoluer Agnès et ses relations familiales compliquées et Jade, beaucoup moins lisse qu’il n’y paraît.



Ce roman est en fait la suite de « Sur un arbre perché » consacré à ce criminel, que je n’ai pas encore lu, mais cela ne m’a pas posé de problèmes, car l’auteur fournit des notes. Il vient de rejoindre ma PAL car j’ai très envie de retrouver Agnès.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Taurnada qui m’ont permis de découvrir ce roman ainsi que son auteur dont j’ai hâte retrouver la plume.



#LOmbreduprédateur #NetGalleyFrance !
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Lambecq, un village en apparence tranquille va connaitre une sordide découverte. Guillaume un jeune adolescent sera découvert mutilé sur une plateforme au milieu du lac, ainsi que sa sœur qui a disparu. Que leur est-il arrivé ? C’est la capitaine Agnès Demare qu’on enverra sur place, en même temps qu’une influenceuse qui la suivra pendant l’enquête. L’idée est de redorer le métier vis-à-vis des jeunes et surtout des femmes par l’intermédiaire de cette influenceuse et de son réseau social.



Avec L’ombre du prédateur, Gérard Saryan nous livre une histoire dont il a le secret.

Il va à travers cette histoire habillement poursuivre certaines choses de son précédent livre. Evidemment ce livre peut se lire indépendamment du précédent, mais ceux qui me connaissent savent ce que j’en pense et donc je conseille toujours de lire dans l’ordre des choses. Surtout que son premier livre fût un coup de cœur pour moi, il serait dommage de passer à côté.

Dans cette histoire on fera la rencontre principalement d’Agnès et de Jade, qui sont deux femmes qui n’ont finalement pas beaucoup de choses en commun. Jade étant influenceuse sur les réseaux sociaux et Agnès policière avec un caractère bien trempé, que j’ai beaucoup aimé. Malgré leurs différences elles vont devoir trouver le moyen de cohabiter ensemble à travers cette enquête plutôt sordide !



L’ombre du prédateur est un livre qui se dévore rapidement, l’auteur signe ici encore un très bon livre, pas au point d’être un coup de cœur mais pas loin quand-même.

Alice, enceinte, se rend à Paris accompagnée des deux enfants de son petit ami Guillaume Girod Dimitri, 9 ans et Barbara 13 ans. Mais à l’arrivée sur le quai, Dimitri fasciné par le concert musical dans le hall échappe à la vigilance d’Alice. Les autorités recherchent immédiatement l’enfant, en premier lieu, dans l’enceinte de la gare.

La quête infructueuse laisse Alice si choquée, qu’à peine sortie dans la rue, elle se fait renverser par un véhicule. Après un coma, elle se réveille en ayant perdu son bébé. Et, rongée de culpabilité pour la disparition de Dimitri, elle veut croire qu’il est encore vivant. Alors, elle insiste pour revisionner les images de vidéosurveillance du jour fatidique. Et là, dans la confusion de la foule lors de la disparition de Dimitri, elle observe les comportements de chacun notamment ceux d’un mendiant, et ceux des musiciens.

Seule, avec des alliés comme sa meilleure amie et un journaliste spécialiste des cold case, elle poursuit sa quête coûte que coûte.

Mon avis

Un grand merci aux éditions TAURNADA qui m’ont permis de découvrir ce roman : mon coup de cœur du moment. En effet, l’amorçage de l’intrigue : un enfant disparaît dans la foule d’une gare. La hantise de toute personne responsable de lui ! Ici avec raison, Alice dévorée de culpabilité va se mettre en danger pour retrouver le fils de son compagnon.



Bien plus qu’une affaire d’enlèvement

L’histoire captivante prend une dimension inattendue pour un kidnapping. Mais la façon d’aborder le sujet prend une tournure différente du thriller domestique habituel. En effet, l’intrigue bascule vers des thèmes encore plus dramatiques comme le trafic d’enfants, des secrets de famille, des trahisons, des cold case, des usurpations d’identité, des cadavres dans le placard, des psychopathes, des médecins corrompus… Et avec quel rythme toutes ces problématiques s’entrelacent pour donner l’impression de glisser de l’une à l’autre ! Le lecteur est autant désorienté que notre héroïne.



De ce fait, captivé au fil des pages, surtout dans la narration d’Alice, il devient impatient de comprendre. Comment a pu se produire un tel enchevêtrement d’énigmes aussi déconcertantes et saugrenues ? Et tout prend du sens avec le dévoilé du dénouement de l’enquête.



Certains univers déroutent un peu les lecteurs, car on voyage beaucoup, si l’on pense que le récit débute dans un cadre bourgeois d’une dynastie d’avocats. On rejoint les entrailles de la gare, puis les coulisses d’un hôpital de l’Albanie, une sulfureuse clinique en Suisse… pour suivre les tribulations d’Alice.



Ce roman se présente comme régional sur quelques parties. En tout cas, je l’ai ressenti comme tel, en nous promenant dans le Lyonnais, en passant à Chambéry pour aller en Suisse (entre autres). Soit dit en passant, petite anecdote, le Grand Hôtel à Chambéry n’existe plus depuis longtemps.



Ce livre dense cache bien ces 360 pages qui défilent à une vitesse de croisière, il parait de ce fait assez court. Compte tenu du nombre d’intrigues qui se jouent, l’auteur a su instiller du rythme. Et, avec une discrétion infime, des informations qui paraissent être des détails éclairciront le dénouement complexe. D’ailleurs, en plus de l’action permanente, des réflexions et des interrogations, les personnages suscite de l’émotion.



Je vous souhaite une excellente lecture en compagnie d’Alice.




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Quelle histoire !!!! Impossible de lâcher ce thriller sans en connaître le dénouement ! Et cette fin !!! J’en ai eu les larmes aux yeux ! C’est atroce ! Je suis tombée de haut, estomaquée par l’audace de l’auteur ; oui, quand même, il est allé jusque-là ?!! La disparition d’enfant du départ ? Une occasion de basculer dans le côté obscur de l’humanité : secrets de famille, trafics en tous genres et abus du monde médical vont ponctuer ce récit porté par une femme admirable, Alice, et mener le lecteur par le bout du nez avec bien des méandres !



« Je me retournai pour lui répondre mais un sentiment étrange m'envahit. Mon avant-bras ne m'avait jamais paru aussi léger Je chavirai : le blouson de Dimitri était suspendu entre mes doigts comme un trophée que l'on expose. » L’intrigue de base consiste en une disparition d’enfant qui peut sembler banale : une gare parisienne bondée, un garçon de quatre ans, attiré par de la musique qui échappe à sa belle- mère au milieu d’une foule compacte et affolée. Et puis, immédiatement après un accident, qui va envoyer ladite belle- mère, Alice, aux urgences, dans le coma. A son réveil, le garçonnet n’a toujours pas été retrouvé. Pour Alice, le retrouver devient vital. Elle va s’engager dans une quête dangereuse qui l’emmènera d’un camp de gitans à Montreuil à l’Albanie et la Suisse, avec autant d’étapes durant lesquelles elle risquera la vie.



« Ses yeux pénétrèrent les miens avec une incroyable acuité. Cet homme aurait pu m'hypnotiser, dégageant une assurance surprenante.

"M'en voulez pas, je connais le refrain, et ce n'est pas le premier gamin qui est enlevé dans cette gare." » En menant son enquête, Alice va mettre le doigt dans un engrenage inattendu et dangereux, dans lequel les Hommes et leurs mœurs vont être remises en question.



Au final, un roman aux multiples engrenages, qui engage le lecteur dans des pistes éventuelles multiples. Et puis, l’une après l’autre, les cartes s’abattent, de manière inattendue. Le personnage d’Alice est élaboré avec une finesse psychologique telle qu’on a l’impression d’être à ses côtés. J’ai frissonné avec elle, j’ai crié « stop » à sa place, et j’ai été terriblement émue lorsque la vérité, enfin, a été révélée. Un thriller excellement construit que je ne peux que recommander !

Sur un arbre perché est l’histoire d’Alice, qui est enceinte et fiancé à Guillaume. Elle doit s’occuper de récupérer ces 2 enfants pour les amener à Paris, mais en pleine gare elle va subir la pire des situations, Dimitri le fils de Guillaume a disparu ! Mais Alice est une tenace, elle fera tout pour le retrouver, mais y arrivera-t-elle ?



Y arrivera-t-elle ? C’est effectivement cette question qu’on se posera durant quasiment tout le livre, on a tellement envie qu’elle retrouve ce petit garçon avec qui elle a un lien assez proche qu’on plongerait bien dans ce livre pour l’aider !

L’auteur nous livre une histoire bien construite avec une écriture très visuelle, qu’on a du mal à lâcher ce livre.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, dès les premières pages on est plongé dans ce récit, aucun temps mort, on assiste à un vrai déferlement de rebondissements et une belle dose de suspense, l’auteur nous en met plein la vue.

Bon effectivement on se doute bien que certaines scènes sont un peu aller chercher loin, mais tant pis on s’en fou, on est pris dans l’histoire et on a qu’une envie, c’est de lire la suite pour savoir ce qu’il va s’y passer !

Et puis Alice, est un personnage tellement attachant et tenace, je ne pouvais pas faire autrement que de l’aimer !



En conclusion, un excellent livre que l’auteur nous livre sans aucun répit, j’ai énormément aimé cette lecture assez dense !



Merci à Joel de Taurnada de m’avoir fait découvrir ce livre et merci à l’auteur pour cette excellente histoire !

L’alliance d’une influence et d’une capitaine de police pour tenter d’intéresser les jeunes aux métiers de gendarme et de policier. Il fallait l’oser.



Pour Jade, l'influenceuse , l’objectif est d’augmenter le nombre de ses followers en proposant une véritable immersion dans une enquête criminelle et de plus sur le terrain non en restant cloîtrée dans un bureau. Pour Agnès Demare c’est l’opportunité de redémarrer une véritable activité professionnelle après avoir combattu le cancer pendant des mois mais également de s’éloigner des siens et surtout de son ex-mari qui l’a quitté il y a peu pour refaire sa vie.

Alors pourquoi ne pas se prêter au jeu de cette alliance contre nature pour quelques mois plutôt que de laisser la dépression l’envahir.



Car l’affaire qui les attend à Lambrecq n’est pas de tout repos et l’aide qu'Agnès va apporter à la brigade locale va permettre de remettre en question l’hypothèse de la disparition de la sœur de la victime, Betty. Une victime comme les nombreuses au tableau de chasse d’Alain Bernet, un psychopathe qu’a mis derrière les barreaux Agnès Demare avec son collègue Raphaël Neves, et qui vient justement de sortir du coma, mais qui est atteint d’amnésie, ne permettant pas aux enquêteurs de retrouver la trace de toutes ses victimes. Alain Bernet, dont Agnès pensait s’être définitivement débarrassé, mais qui va vite se rappeler à sa mémoire et ce, plus vite qu’elle ne l’espérait.



Gérard Saryan nous offre un nouveau roman tout aussi efficace que son précédent. Un récit qui met deux femmes en avant dans une enquête à haut risque qui ne manque pas de rebondissements.

Scénario parfaitement ficelé, l’auteur nous embarque dans un récit glaçant à la rencontre de terribles criminels qui plus est, capables de toutes les ruses possibles pour mener à bien leurs terribles desseins. En face, difficile de ne pas s’attacher à ces deux femmes et surtout à Agnès Demare qui doit une nouvelle fois faire face aux pires épreuves semées devant elle par des prédateurs dépourvus de toute humanité pour sortir indemne de ce cauchemar éveillé.

Difficile de lâcher ce livre qui ne manque pas de rythme ni d’émotions fortes jusqu’à son terme . Une belle réussite !

C’est le premier polar que je lis de Gérard Saryan mais je crois que ce n’est pas son premier (à vérifier). Et j’avoue, j’ai été un peu décontenancé par ce roman. J’ai à la fois aimé suivre cette histoire et parfois je me suis dit : « houlà mais ce n’est pas un peu trop tous ces rebondissements ? » Et au final je l’avoue j’ai passé un sacré bon moment de lecture car au fur et à mesure de celle-ci je me suis sans cesse posé la question, mais où notre auteur veut-il m’emmener ?

Mais alors que nous raconte « Sur un arbre perché »

Alors qu’Alice garde Dimitri, 4 ans, le fils de son compagnon, l’enfant lui échappe. Elle se lance à sa recherche mais est victime d’un grave accident. A son réveil, Dimitri reste introuvable, probablement kidnappé. Alice est rejetée par ses proches et rongée par la culpabilité. Elle se consacre à retrouver Dimitri, ignorant qu’elle est victime d’un piège.

Dès le début, le récit part à cent à l’heure, pas de temps mort. L’arrivée gare de Lyon, la foule, le gamin qui va vers les musiciens, la disparition de Dimitri, l’accident d’Alice, son coma, et surtout sa rage, celle de retrouver l’enfant à tout prix, même au risque de perdre sa vie. Il faut dire que notre auteur sait nous manipuler. Il joue à la perfection avec les temporalités mais aussi avec le rythme qu’il impose à son intrigue. Pardon je devrais dire ses intrigues. Car il va nous trimballer tout au long de cette histoire au risque parfois de nous perdre. Mais notre auteur est malin, il imagine des scénarios tortueux, des fausses pistes à foison, des rebondissement incroyables et pourtant malgré aussi la pléiade de protagoniste, il nous mène par le bout du nez jusqu’où la fin. Et alors tout devient clair, tout finalement s’imbriquer avec une logique implacable. Celle mise en place par Gérard Saryan qui m’a totalement bluffée sur ce coup !

Comme moi c’est certain vous allez passer par tout un tas d’émotions, vous allez parfois détester Alice qui fonce tête baissée vers les ennuis. « Putain Alice c’était prévisible ! » Mais à la fois vous aller avoir vraiment peur pour elle, vous allez vous identifier à elle et vous ne pourrez pas lui reprocher sa pugnacité. Bref vous serez sans doute comme moi souvent dans l’ambivalence, mais dieu que j’ai aimé ça .

En plus l’écriture est fluide, le style efficace, les chapitres sont courts. Sur un arbre perché est, je peux l’affirmer, un thriller efficace et drôlement bien ficelé. C’est une nouvelle fois une belle découverte que m’offre là les éditions Taurnada . Une maison d’édition et un auteur à suivre incontestablement !

Guillaume, le conjoint d’Alice, a organisé une escapade à Paris. Alors qu’elle espérait un week-end en amoureux, ses deux beaux-enfants (Dimitri, 4 ans et Barbara, 13 ans) sont inclus dans le voyage. C’est elle qui est chargée de les emmener de Lyon à la capitale. Hélas, ce périple se transforme en drame : en Gare de Lyon, Dimitri disparaît. Elle alerte, immédiatement, la sécurité de la SNCF. Paniquée, Alice court ; elle est victime d’un accident. A son réveil, à l’hôpital, cinq jours plus tard, elle apprend que le petit garçon n’est pas réapparu.





Alice entame alors une course éperdue pour le retrouver. De sous-sols parisiens en bâtiments ultra-sécurisés en Albanie, en passant par des lieux interlopes, elle risque sa vie pour connaître la vérité et tenter de sauver son beau-fils… s’il est encore vivant. Poussée par la culpabilité et l’affection qu’elle porte au petit, elle affronte des dangers incommensurables, auxquels elle n’est pas préparée. Son comportement est à l’opposé de celui des parents du bambin : leur inertie m’a sidérée.





Alice est très touchante, car elle rattache sa survie à sa quête. Elle est très intelligente, cependant, c’est avec naïveté, qu’elle se jette dans des pièges, motivée par l’urgence. Elle va au-devant de la mort et elle l’accepte au nom de Dimitri. Le rythme est effréné, les rebondissements effrayants sont nombreux, justifiant le conseil de l’auteur donné en avant-propos : « prenez une grande inspiration et tournez la page. » Le soufflé ne retombe jamais. Il y a toujours un élément sidérant, une course-poursuite, une situation effroyable, qui relancent le récit. Nous partons dans toutes les directions, sans boussole.





Lorsque je lis, il m’arrive d’interpeller les écrivains, dans ma tête. Alors que j’étais captivée par l’intrigue, j’ai été sévère avec Gérard Saryan. J’étais persuadée d’avoir deviné l’origine des faits et je lui ai reproché de copier certains de ses confrères. J’étais tellement sûre de moi que cela en est risible, puisque je me trompais complètement. Cet élément, que j’anticipais, n’existait pas. Je me suis fait manipuler. Mes conjectures étaient entièrement fausses et la réalité était bien pire que ce que je soupçonnais. Au fil des chapitres, j’ai pris plusieurs claques. Au départ, je m’accrochais à ce que je subodorais et j’ai été rattrapée par le talent de l’auteur, forcée de reconnaître ma candeur.





J’ai adoré ce suspense trépidant.




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Alice est une comédienne épanouie, future maman d’un premier enfant, elle file le parfait amour avec son compagnon et vit en équilibre avec les enfants de celui-ci : Dimitri et Barbara. Lors d’un déplacement en train, Dimitri échappe à sa vigilance et disparait au milieu de la foule de la gare de Lyon à Paris. Alice part à sa recherche mais est victime d’un grave accident. A son réveil, sa vie bascule dans l’horreur, elle apprend qu’elle a perdu l’enfant qu’elle portait et que le petit Dimitri a été kidnappé. En proie à la panique et à la culpabilité, la jeune femme tente tout pour le retrouver en dépit des dangers qui l’attendent. A t-il été victime d’un ravisseur surnommé La Demoiselle ou fait-il partie d’une longue liste d’enfants victimes de trafiquants albanais? Pour suivre sa trace, Alice brave les épreuves et n’hésite pas à mettre sa vie en danger.



Une seule seconde d’inattention et la vie bascule, voilà un début de roman qui vous glace le sang! La suite n’est pas en reste : pauvre Alice, ce n’est pas le pays des merveilles qu’elle découvre mais une réalité qui ressemble plus à un cauchemar éveillé et qui bouleverse sa vie durant des semaines! Le rythme de ce récit est purement haletant, il ne faut pas en perdre une miette au risque d’être largué, catapulté hors des pages de ce roman pour le moins surprenant ! L’imagination fertile de l’auteur va de pair avec un style fluide et incisif : une suite d’événements incroyables et de rebondissements inattendus mênent l’héroïne dans des situations affreusement périlleuses qui lui laisseront quelques cicatrices. Je croyais parfois que l’auteur s’égarait ou nous perdait volontairement dans de fausses pistes mais en réalité tout est lié et chaque passage a son importance, autant vous dire que l’intrigue est complexe et riche. De nombreux allers-retours à des périodes différentes et lieux multiples, mais l’auteur tire son épingle du jeu et nous délivre un dénouement stupéfiant. Tout va à l’encontre d’Alice, comme si le monde entier se liguait contre elle, esseulée, rejetée par les personnes en qui elle avait confiance, mais c’est une battante, elle est d’un courage exemplaire envers et contre tous, et on a hâte de savoir comment elle va se sortir de là et aussi et surtout si elle va parvenir à retrouver Dimitri qu’elle considère comme son propre fils. Alliances, trahisons, actions, revirements de situation… Ce qu’Alice va découvrir va au-delà de ses doutes et de ses peurs, la réalité est monstrueuse.



Les chapitres sont courts et contribuent au suspense, au fait que l’on tourne avidement les pages. Nous avons l’impression d’être face à un puzzle dont les pièces n’ont pas l’air de vouloir s’imbriquer, mais il faut être patient pour entrevoir La vérité. Un thriller captivant, qui déménage ! Je remercie les Editions Taurnada de m’avoir proposé cette lecture !




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Découverte de cet auteur pour moi et j'en remercie les éditions Taurnada et Joël Maïssa. Nous voici dans un thriller psychologique diabolique. Je pars à la rencontre d'Alice qui va connaître bien des déboires, une folie qui va l'entraîner jusqu'à l'obsession. Le fils de son compagnon, dont elle avait la surveillance, disparaît sous ses yeux… La culpabilité va prendre le dessus, elle se démènera pour retrouver Dimitri, jeune garçon de 4 ans.



Une intrigue en toile d'araignée où il est difficile de démêler le vrai du faux. Un engrenage déroutant où l'on va se perdre soi-même. Le rythme saccadé est très excitant et angoissant. Chaque scène est détaillée pour finalement tomber sur des nœuds et repartir sur d'autres pistes. Alice en partant des alentours de Lyon, se retrouve sur Paris et ira jusqu'en Albanie… Elle rencontrera divers personnages atypiques sur ce long parcours où la culpabilité la ronge au fil du temps. Un final magistral mais là à vous de le découvrir!



"Gérard Saryan est né en 1972 à Valence (Drôme), Gérard Saryan, observateur averti de notre société et de ses travers, nous ouvre avec ses thrillers la boîte noire de son imagination.

Amateur de Jules Verne, ce passionné d'histoire est un véritable conteur décrivant des personnages singuliers auxquels on s'attache et s'identifie.

Son premier roman, « Prison Bank Water », a remporté le prix coup de cœur du festival Blues & Polar 2021."



La couverture du récit est très bien adaptée par ces branches qui entourent dans tous les sens ce visage incrusté. Un auteur à découvrir et à suivre.


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Lambecq dans l'Indre, 2023. Un adolescent de 19 ans a été sauvagement assassiné et sa petite soeur de 14 ans a disparu. La capitaine de police Agnes Demare rejoint la gendarmerie locale, accompagnée de Jade, jeune influenceuse, dont la présence a été imposée par les hautes sphères pour qu'elle fasse la promotion du métier d'enquêteur. La capitaine avait été à l'origine, trois ans auparavant, de l'arrestation du meurtrier Alain Bernet, qui, pendant 15 ans, avait enlevé et tué des fillettes de 6 à 16 ans. Cette affaire, qui semblait close, ressurgit de façon brutale.

Voilà un thriller à l'intrigue complexe, mené avec maestria; on va de surprise en surprise, à un rythme d'enfer, jusqu'au final en apothéose. Le suspens ne se dément pas et alors qu'on croit commencer à comprendre, on est à nouveau secoué par une révélation qui remet tout en cause. Le lecteur dispose d' informations que les enquêteurs n'ont pas et on se demande si et quand ceux-ci vont en disposer. On trépignerait presque d'impatience. C'est un thriller exigeant car passé et présent se mêlent, car les personnages sont nombreux et l'intrigue évolue très vite : pas question de rêvasser ou de penser à autre chose, il faut rester concentré.

Bref, un thriller addictif comme je les aime, à l'écriture fluide, aux personnages attachants, même si un petit détail, tiré par les cheveux, ne m'a pas convaincue : le loup qui aide les enquêteurs.

#LOmbreduprédateur #NetGalleyFrance

A la demande du Président de la République, sous la responsabilité du Ministre de l’Intérieur, une opération de communication est mise en place pour montrer la synergie entre les services de police et de gendarmerie et faire naître des vocations dans la jeunesse. Une célèbre influenceuse servira de vitrine. La capitaine de police, Agnès Demare, est choisie, à son corps défendant. Pendant deux mois, elle sera suivie dans son quotidien par Jade Arroyer de la chaîne « Jane a dit ». En rémission d’un cancer et en instance de divorce, Agnès a la sensation que c’est une manière de l’évincer. Elle accepte, néanmoins, cette mission.



Accompagnée de Jade, elle part à Lambecq, où le corps d’un adolescent a été retrouvé crucifié ; sa sœur, elle, est introuvable. A-t-elle été enlevée ? Huit ans plus tôt, Maëva, une petite fille de huit ans, a disparu au même endroit. Les faits sont-ils reliés ? Le sont-ils, également, avec une autre affaire ? Nous passons de l’une à l’autre, guidés par la temporalité indiquée par Gérard Saryan.



Au même moment, un tueur en série se réveille d’un coma de trois ans. Après son arrestation, il avait tenté de se suicider. Il prétend être amnésique et il semble traumatisé par la révélation de ses crimes passés. Évidemment, les familles de ses victimes ne peuvent l’entendre. Confrontée au pire de la nature humaine, Jade prend conscience de l’investissement des forces de l’ordre et des difficultés de ces professions. J’ajoute que c’est une jeune femme qui a bon goût : elle connaît Léopoldine Courtecuisse.



Les affaires sont complexes, les investigations sont nébuleuses, les affaires s’entremêlent, le passé et le présent se télescopent, pourtant jamais l’auteur ne nous lâche, même s’il joue avec nos réactions et nos interprétations. Les faits s’ajoutent aux autres, multipliant les directions : nous nous laissons entraîner par le rythme effréné des évènements. Ces derniers nous effraient, nous comprenons que certains faits sont inéluctables et notre impuissance nous meurtrit. Nous sommes happés par le suspense. Les rebondissements s’enchaînent dans un tempo à couper le souffle, mais aucun n’est en trop. Notre respiration se coupe, aussi, à la moindre occasion, nous reprenons une bouffée d’air, mais l’auteur nous assène une nouvelle urgence ou de nouveaux questionnements. J’avais adoré Sur un arbre perché (les deux peuvent se lire indépendamment), j’ai encore plus aimé L’Ombre du prédateur. J’ai hâte de découvrir l’opus suivant.


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Un livre qui n’était pas dans ma pile de livres à lire mais qui est devenu une vraie priorité suite à une belle rencontre, celle de son auteur.

Second roman de Gérard Saryan, que j’ai découvert un peu par hasard à la médiathèque de mon village lors d’une séance de dédicaces. Il m’a fait la gentillesse de m’introduire l’histoire de son roman ce qui m’a immédiatement donné envie de le lire.

Je lui ai donc fait la promesse d’un retour suite à ma lecture. Le voici, sans concession et totalement subjectif puisqu’il ne s’agit que de mon humble avis de lecteur.



Nous voici ici en présence d’un thriller bâti sur une intrigue psychologique avec beaucoup de scènes d’action. Les enchaînements sont très rapides et on ne s’ennuie pas une seconde, seule compte l’envie de tourner les pages pour découvrir la suite. L’écriture de Gérard Saryan est très fluide et nous donne immédiatement cette sensation de dynamisme. On devine aisément qu’il y a beaucoup de travail derrière tout cela, l’intrigue est parfaitement travaillée et aucun ressort n’est laissé au hasard.

L’auteur a pris le parti d’alterner un récit à la première personne avec son héroïne et un récit à la troisième personne lorsqu’il s’agit des autres protagonistes de l’histoire.

Concernant cette dernière, celle-ci est beaucoup plus complexe qu’elle n’y parait et mêle de nombreuses histoires secondaires avec parfois des flash-backs. Cela nécessite une bonne dose d’attention pour ne pas perdre le fil, mais on se laisse porter à croire que tout finira par s’imbriquer parfaitement.

Le dénouement est en deux temps, ce qui est assez original pour être souligné, et même les lecteurs les plus perspicaces seront indubitablement surpris par la fin.

Les points qui restent à améliorer pour que ce livre soit définitivement toppisime sont, selon moi, au nombre de trois :

Primo, réussir à alterner des phases de récit beaucoup plus calmes pour véritablement ancrer l’intrigue. Trop d’action tue l’action.

Personnellement j’aime ce qu’on appelle une lente montée en puissance d’une intrigue, ici la récompense arrive trop tôt en rapport à la promesse. (Trop de morts aussi au fil des pages !! Je préfère la violence suggérée)

Secundo, attention à la cohérence. Pour qu’une histoire soit prenante il faut qu’elle soit un tantinet crédible. Ici la gentille mère de famille « en mode » agent secret qui prend des beignes… (et pas que) ça m’a parfois un peu fait sourire.

Tertio, l’entremêlement des intrigues, il faut que cela reste compréhensible mais aussi que cela apporte un vrai plus à l’histoire.

Ma conclusion : c’est un très bon livre que je vous conseille de vite le découvrir. Il n’a absolument rien à envier à des thrillers d’auteurs célèbres et bien plus prolixes.

Un bon moment de lecture pour tout amateur de thrillers, d’enquêtes…