Citations de Gayle Forman (710)
Celle que tu es cette nuit est la même dont j'étais amoureux hier et la même dont je serai amoureux demain. Je t'aime fragile et dure, cool et casse-pieds
- C’est aussi pour ça qu’ils surveillent ton courrier, a renchéri V. Pour éviter que tu te plaignes. D’ailleurs, dans leur brochure, ils expliquant aux parents qu’ils doivent s’attendre à ce que leurs enfants prétendent être maltraités. Nos mensonges font partie de nos troubles, qu’ils disent. Astucieux, non ? Ils ont l’art et la manière de couvrir leurs arrières.
En même temps, une petite voix me disait que j’avais tort d’être en colère. Parce que si j’en voulais au papa d’après, celui qui avait laissé le Monstre me fourrer dans cet endroit, je n’arrivais pas à oublier complètement le papa d’avant.
Avec le recul, je me dis maintenant que maman ne se préoccupait pas suffisamment de ma scolarité et autres choses du même genre. Mais Papa, lui, le faisait. Elle, c’était un peu l’arc-en-ciel après la pluie et lui, le parapluie sous l’averse.
Au retour de l’école, je m’installais à ma table. Papa me préparait un chocolat chaud et je me mettais à faire mes devoirs. Cela ne prenait généralement pas longtemps, parce que j’avais une quarantaine de « grands frères » et « grandes sœurs » pour m’aider. C’est d’ailleurs curieux comme els musiciens sont bons en maths et c’est sans doute les maths que j’aurais choisies comme matière principale si j’étais entrée en première comme prévu.
Je pensais à ce que me disait parfois maman quand je manquais d'assurance : 'fait comme si, jusqu'à ce que tu y arrives".
J'étais déçue de voir avec quelle facilité les Soeurs abandonnaient, mais au fond, cela ne me surprenait pas. A Red Rock, tout était fait pour que nous doutions de nous-mêmes. L'école nous brisait, nous forçait à nous soumettre au programme. (p.176)
Pour cela, je devais changer. Car malgré ce que pensaient Clayton et mon père, malgré mes tatouages, ma coiffure punk et mon goût pour les guitares électriques, j'étais une fille bien. J'avais obéi à mes parents, puis à mon père quand ma mère était partie. J'étais gentille avec Billy. Je ne me droguais pas, je ne buvais pas, je ne volais pas et je n'agressais pas les gens. J'étais honnête. Je pouvais aimer et être aimée. Je n'avais rien de la révoltée dont l'équipe de Red Rock me renvoyait l'image. Mais je me rendais compte que si je voulais sortir d'ici et reprendre ma vie en main, je devais devenir cette fille-là. Le temps était venu de réveiller la rebelle qui sommeillait en moi. (p.164-165)
- Laurel est la première homosexuelle que je connaisse.
- Une personne sur dix est homosexuelle, tu sais, a précisé Laurel. Disons plutôt que je suis la première personne dont tu n'ignores pas l'homosexualité. (p.149)
- Quelle idée saugrenue, croire ses enfants ! (p.96)
"Ce que tout le monde veut à Red Rock, vous la première, c'est me transformer en une espèce d'automate obéissant, qui ne s'opposerait jamais à sa belle-mère, approuverait tout ce que dit son père, et ne ferait jamais rien de « rebelle », du genre se teindre les cheveux et jouer dans un groupe. Ce que vous n'avez pas pigé et que mon père semble avoir oublié, c'est que je n'ai rien d'une rebelle. J'ai simplement été élevée ainsi. » (p.87)
Chacune d'entre nous est ici grâce aux autres et pour les autres. (p.82)
D'accord, tu t'es habillée plus sexy, tu es blonde et c'est différent. Mais celle que tu es cette nuit est la même dont j'étais amoureux hier et la même dont je serai amoureux demain.
N'est-ce pas incroyable comment la vie est une chose, et en un instant elle devient autre chose ?
Si tu dois t'en aller, si tu préfères arrêter de te battre.
Tu peux, Mia.
La vie est une espèce de gigantesque merdier. Mais c'est ce qui en fait aussi la beauté.
Tu sais quand amour, il y a des hauts et des bas.
Parfois c'est l'harmonie, parfois c'est la cacophonie.
Comme en musique.
Quelque chose bouillonnait en moi. Ce n’était pas de la colère, mais de l’indignation et une résolution nouvelle. J’en avais assez de dépendre d’adultes cruels et incompréhensifs. C’était le monde à l’envers. Les adultes ne jouaient plus leur rôle. Ils s’étaient enfermés dans un cocon d’ignorance et voulaient nous faire croire que nous ne tournions pas rond. Nous ne pouvions plus avoir confiance en eux. Il n’y avait personne ici pour nous guider, pour veiller sur nous. Nous devions nous débrouiller seules.
1ère phrase: C'est le rêve que je fais toujours: je suis dans un avion, très haut au-dessus des nuages.
Dernière phrase: Le double bonheur-je le tiens maintenant.
1ère phrase: Et si Shakespeare se trompait?
Dernière phrase: Ce que je fais.