"ABC contre Poirot" faisait partie des romans que j’avais adorés, avant tout parce que la résolution était un coup de pied au cul monumental.
Malgré tout, au fil du temps, j’avais oublié la solution de cette énigme et ce fut l’adaptation télé, Les Petits Meurtres d’Agatha Christie qui me la remis en tête.
L’adaptation bédé n’allait pas me rafraîchir la mémoire, n’ayant plus oublié la résolution, mais on est fan du détective belge ou pas.
Si l’immeuble où vit Poirot, le Whitehaven Mansions, est fidèle à celui de la série télé avec notre moustachu, les dessins de Poirot, par contre… Dois-je vraiment le dire ?
Bon, ils sont plus que bof bof et ne m’ont pas enthousiasmés du tout ! On dirait un bonhomme Michelin et son élégance légendaire n’est pas bien représentée.
C’est bien simple, il ne faisait pas vraiment Poirot, quant aux sourcils du capitaine Hastings, ils étaient tellement longs qu’ils dépassaient de son visage !
Si les visages de nos deux personnages principaux ne sont pas bien exécutés, les couleurs, elles, sont bien dosées.
Le scénario est conforme au roman (même si ça remonte à très loin, ma lecture), mais en tout cas, il est touffu et ne donne pas l’impression que les auteurs ont survolé le récit initial avant de le caviarder là où il ne fallait pas. Un bon point donc pour le respect de l’histoire originale.
La résolution de l’affaire arrive après des enquêtes, des réflexions de Poirot, il prendra son temps pour expliquer le cheminement de ses petites cellules grises et une fois de plus, c’est appréciable, car bon nombre de ces adaptations en bédé ont un final trop vite expédié, comme s’il n’y avait pas eu d’enquête digne de ce nom.
Si ce n’était les dessins aussi moches, cette adaptation serait repartie avec le maximum de points, mais je suis assez pointilleuse sur les dessins d'Hercule Poirot (idem pour Sherlock Holmes) !
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