Francesco Filippi est un historien des mentalités, archiviste, auteur et formateur italien.
Il collabore à l’association Deina qui sensibilise les étudiants italiens à la déportation des Juifs.
Dans un second temps, faire de l'énorme appareil administratif une machine au service du fascisme, en le transformant en distributeur automatique d'argent public et pourvoyeur de postes salariés, dans le but de satisfaire divers intérêts. Plus qu'une organisation vouée au bien-être et à la sécurité des Italiens, Mussolini en fit une usine à fabriquer du consensus.
L'erreur ne se propage, ne s'amplifie, ne vit enfin qu'à une condition : trouver dans la société où elle se répand un bouillon de culture favorable. En elle, inconsciemment, les hommes expriment leurs préjugés, leurs haines, leurs craintes, toutes leurs émotions fortes. Seuls de grands états d'âmes collectifs ont le pouvoir de transformer une mauvaise perception en une légende.