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Citations de Fabienne Betting (87)


Comme on dit chez nous, si tu t'endors en attendant le dégel, tu te réveilles avec le cul glacé.
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Nous vivons dans un tout petit monde. Malgré l'expansion démographique, malgré les distances géographiques qui nous séparent les uns des autres, nous pouvons tous, pour peu que nous nous en donnions la peine, trouver parmi nos connaissances quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un nous reliant à n'importe quel individu de notre planète.
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La suite n'avait été qu'un grand fouillis de lèvres qui se cherchent, de langues et de membres qui se mêlent, de fluides corporels qui s'échangent.
Et puis ils s'étaient quittés au matin, fripés, gênés, dégrisés.
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J'ai lu quelque part qu'un bon traducteur devait avoir le sens de la nuance et de la cadence, trouver les subtilités qui permettent de rendre dans sa langue les particularités de la langue d'origine ; qu'il devait s'imprégner de l'autre culture pour y chercher les correspondances et les différences avec la sienne, apprendre à se déplacer avec délicatesse dans de sombres brumes sémantiques pour reproduire les effets rhétoriques qui feront le plaisir de ses futurs lecteurs
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Si tu veux vraiment quelque chose de quelqu'un et si ce quelqu'un n'a aucune raison de te le donner, la seule chance de parvenir à tes fins, c'est de lui parler les yeux dans les yeux.
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Les maladies, les idées, les rumeurs, tout ça se propage avec une série de règles qui au final sont assez semblables. Nous, nous essayons de modéliser ces règles pour permettre soit de favoriser la propagation, comme pour vos idées idéologiques par exemple, soit pour l'endiguer, comme pour les maladies, les crises financières, les rumeurs.
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La science des réseaux étudie avant tout les phénomènes de propagation. Et lorsque vous y réfléchissez, tellement de choses se répandent par contamination autour de nous: les crises financières, les épidémies, les embouteillages, le courant électrique, les rumeurs, les modes vestimentaires et même votre café expresso se propage par percolation.
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5 etoiles , rien que parceque j'ai ri ...que dis-je , j'ai pleuré de rire , et croyez-moi ça fait du bien

Merci Fabienne Betting
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Personne n'aime voir son passé étalé sur la place publique contre sa volonté, pour le meilleur comme pour le pire, d'ailleurs.
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Les départs en vacances de son enfance se symbolisaient toujours par l’achat de vêtements neufs et les enfants ne grimpaient dans la vieille 504 qu’après avoir été parés de leurs plus beaux atours.
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Ce que j'ai appris durant ces quelques mois, c'est que derrière les chaînes qui relient chaque habitant de la planète, derrière chacun de leurs maillons, il y a des histoires humaines, des histoires parfois insignifiantes, parfois touchantes, parfois horribles. Lorsqu'on entend parler de ce postulat pour la première fois, on pense naturellement à nos connexions avec toutes les célébrités du monde, les présidents de la République, les people, les sportifs. On oublie souvent que nous sommes aussi reliés aux plus grands brigands et aux pires criminels de la planète. Et, entre les deux, nous avons tous les gens que l'on croise au quotidien, dans les files d'attente des magasins ou les transports en commun, au cinéma, au théâtre, dans les salles de concert, au restaurant.
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Ta traduction. Elle ressemble autant à l'original qu'un épisode de Benny Hill ressemble un bouquin de Barbara Cartland.
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Le mesmène n’est pas une langue, c’est à peine un dialecte ou un patois parlé par une poignée de paysans dégénérés.
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Ils sont maintenant une bonne dizaine, de gros lapins blancs, albinos, à la fourrure miteuse et avec des trognes franchement peu engageantes. [...] Pour un peu, je jurerais qu'ils retroussent les babines et qu'ils sont prêts à m'attaquer. Je repense à ce vieux film des Monty Python, Sacré Graal, où un chevalier se fait attaquer par ce type de rongeur. Ils ont sans doute puisé leur inspiration en Mesménie, ça me parait soudain évident. Au temps pour leur imagination.
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L'air frais et l'ordre le surprennent d'abord, jusqu'au moment où ses yeux se posent sur les dahlias rouges. Sa mère signe ses actes de tendresse comme Zorro signe ses actes de bravoure de la pointe de son épée.
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Vous volez dans les plumes de votre voisin du dessus qui fait la fête jusqu'à trois heures du matin ? Vous écrasez les orteils du type dans le métro qui vous colle d'un peu trop près ? Vous vous croyez à l'abri parce que vous ne connaissez pas ces gens ? Et bien vous avez tort ! Il se peut que votre voisin soit le meilleur ami de votre patron ou que l'inconnu des transports en commun soit un cousin éloigné de votre belle-mère. Et s'il n'y a pas qu'une seule personne qui vous sépare, il y a sans aucun doute une chaîne de deux, trois, quatre ou cinq maillons qui vous relie. Ce postulat s'appelle la théorie des six degrés de séparation, théorie qui n'est pas vraiment prouvée. Des statisticiens, des sociologues, des philosophes même se sont penchés sur la question, mais sans jamais conclure.
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Une question étrange germe dans son esprit : combien y avait-il de degrés de séparation entre ces victimes et les dirigeants à l'origine de cette guerre ? Quatre, cinq, six ? Cela aurait-il fait une différence si ces chaînes avaient été connues ?
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Imagine une maladie très contagieuse et un patient zéro dans un wagon de métro complètement bondé. La probabilité que quatre-vingt-dix pourcents des passagers soient contaminés est très élevée. Et puis comme ces gens prennent des correspondances sans savoir qu’ils sont porteurs d’un virus, ils vont assez vite le propager dans tout le métro. Par contre, les habitants d’un village de la Creuse, par exemple, seront à l’abri tant qu’aucun voyageur du métro ne viendra les voir.
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Avec Sandrine, il est impossible de s’engueuler pour de bon. Ce n’est pas de sa faute : elle est handicapée du sens de la scène de ménage.
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Quand je logeais chez elle, elle m'a montré des albums de vos photos de vacances, en Dordogne. Je t'ai vue en train de patauger dans des ruisseaux en compagnie de tes cousins, en train de te barbouiller de chocolat, dans des repas de famille où vous deviez être une trentaine autour de la table. J'ai repensé à mes propres voyages dans les Pouilles quand j'avais cet âge-là. On se payait tellement de fous rires avec mon frère et les parents ! Ces moments-là sont précieux, je crois, et pourtant on n'y pense pas assez souvent.
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