Evelyne Brisou-Pellen

Le Manoir fait partie de ces livres au mystère oppressant qui vous intrigue dès la couverture. Bayard classe la saga dans sa collection « Fais moi peur », aka les histoires à ne pas lire le soir. Pourtant je ne trouve pas l’ambiance particulièrement impressionnante, même pour un jeune âge. Amateurs de sensations fortes et de gore, passez votre chemin. Amateurs de mystères, énigmes et surnaturel, accrochez-vous bien, cette saga mérite largement votre attention.



J’ai lu le premier tome en trois jours, avec une avidité que je n’avais plus connu depuis longtemps. La faute (bienheureuse) aux nombreux mystères qui entourent le manoir et notre héros, Liam. Projeté dans l’esprit du jeune garçon, nous ne pouvons que partager sa peur face aux autres pensionnaires. Il faut dire que l’on ne croise pas tous les jours un homme persuadé d’être Léonidas, roi des Spartes, ou encore une femme couturière qui se croit toujours au XIXème siècle. Liam n’a alors plus qu’une seule pensée : fuir et rejoindre ses parents. Mais toutes ses tentatives se soldent par un échec et il essaie tant bien que mal de se tenir éloigné des pensionnaires les plus fous. Jusqu’au jour où la belle Cléa apparaît. Traumatisée par un enlèvement dont elle n’a que peu de souvenirs, elle est envoyée au Manoir pour se reposer. Pour aider la belle Cléa à aller mieux, Liam est prêt à tout, même à découvrir la vraie nature du Manoir.



Hâte de lire la suite !

Pour la critique complète, rendez-vous sur le site Bazar Littéraire
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En refermant ce livre, on peut essayer d'analyser pourquoi on doit le proposer à d'autres, et en particulier aux jeunes lecteurs : cet ouvrage est un vrai roman d'aventures, très rythmé, avec des interrogations, des surprises, des événements crédibles. Dans un cadre historique que l'on pourra mieux apprécier encore en allant visiter les vieux quartiers de Rennes, l'auteure nous fait découvrir le passé des marchands, des jeunes, et des Rennais au moyen-âge. L'intrigue est accompagnée de son cortège d'émotions.

Jamais d'ennui, des descriptions bien dosées, des rebondissements.

Renaud est un enfant d'une famille de serf, il a neuf frères et sœurs leurs parents sont de deux domaines différents mais à l'époque cela était interdit.

Un jour le seigneur Vélizé alla chez la famille serf et dit qu'il allait prendre les six plus vieux, Renaud était parmis eux. Pour ne pas être du seigneur il partit la nuit tombée, il allait en direction de Paris. Il va rencontrer de nombreuse aventures.



J'ai adoré ce livre car il y a de l'aventure et j'ai bien aimé les personnages car ils accueillent Renaud vraiment bien, ils sont très gentils. Le livre est très agréable à lire.

Charlotte

Mon avis: Ce roman à été lu dans le cadre du prix des incorruptibles 2014-2015, c'est une réelle belle découverte que je viens de faire, ce livre est vraiment une merveille.



Du coté de l'histoire: Un tout jeune garçon prénommé Liam atteint d'un cancer, vient d'arriver dans une maison de convalescence, pour qu'il se rétablisse de ses semaines d'hospitalisation qu'il vient d'endurer.

Ce Manoir, est particulièrement étrange et austère : pas de téléphone, pas d'électricité, pas d'internet donc, pas aucun moyen de communication avec sa famille. En plus énormément d' interdictions ont été instaurées dans cette établissement, interdiction de toucher les autres résidents, interdiction de franchir certaines portes, des rituels excentriques, des disparitions d'effets personnels, rien de vraiment bien engageant pour le jeune garçon.

Liam se rend vite compte que les autres pensionnaires tiennent plus de patients en psychiatrie que de personnes se remettant doucement d'une longue maladie.

Parmi les colocataires, il s'y trouve, un homme qui se prend pour un Sparte, un autre pour un pirate, une jeune femme qui cherche désespérément sa fille, et qui passe son temps à confectionner des vêtements d'un autre siècle, et bien d'autres encore des plus farfelus.

Le Manoir serait-il un asile psychiatrique ? Alors que fait 'il parmi tous ces gens bizarres ? C'est probablement une erreur, ses parents ne l'aurait jamais envoyé là en sachant ce qui s'y passe vraiment.

Il ne lui reste qu'une chose à faire : fuir et très rapidement pour retrouver sa famille qui lui manque tant Mais comment faire quand on ne trouve pas la sortie ? Puis, les résidents du manoir sont rejoints par Cléa, une toute jeune fille elle aussi de l'âge de Liam.

Il finit par aimer ce lieux plus que bizarre et tous les patients qui y habite,

et décide enfin d'enquêter sur les secrets de ce Manoir.



Du coté de l'écriture: Le style de l'auteure est simple, efficace et agréable. L'intrigue commence dès les premiers chapitres, même si faut l'avouer j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais ensuite j'ai vite été happée par ce récit et ses personnages que j'ai vraiment beaucoup aimés. Les pages se tournent rapidement et la fin du roman est extrèmement touchante. La plume de l'auteure est vraiment addictive et les notions d'histoire abordées cans ce roman sont vraiment sympathiques.





En conclusion: Après un début assez difficile car que je n'arrivais pas à vraiment rentrer dans l'histoire, et que je n'arrivais pas trop à savoir où l'auteure voulait nous mener, le moment de la révélation a donné le ton de ce roman et m'a fait accrocher à cette histoire d'un coup. Certes ce roman est classé "jeunesse", mais le style de l'auteure est loin de l'être. C'est une lecture que je conseille pour passer un très bon moment et être surpris alors qu'on ne s'y attend vraiment pas. Ce roman devient très vite addictif et j'ai hâte de me procurer le tome 2 pour continuer l'aventure de ce jeune héros si peu ordinaire.
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Poursuivons la découverte de monde de Charlemagne avec Alaïs. La voila lancée sur les routes de l'Empire, en qualité de traductrice avec les missi dominici, des envoyés de l'empereur. Leur tâche est de contrôler les contrées pour voir si tout est en règle... A cette mission délicate s'ajoutent les étranges accidents dont est victime la jeune fille. Au fil des jours, les soupçons se portent sur les membres de la délégation. Qui, et pourquoi lui voue-t-il une telle inimitié ?

L'empereur à la barbe fleurie avait de très bonnes idées : éducation, voies de communication, culture potagère... mais comme souvent : guerres, réquisition des hommes, corruption... La vie dans les campagnes n'est pas simple et les gens souvent méfiants devant les changements...

Une bonne introduction à la vie de la campagne pour les jeunes lecteurs (10-12 ans), avec toujours une intrigue palpitante.

Liam, en convalescence après une longue maladie se retrouve dans un drôle de centre… En fait il ressemble plus à un manoir avec son majordome démodé et ses pensionnaires vraiment particuliers. Il se demande s’il ne serait pas plutôt dans un asile de fou et envisage de partir quand arrive Cléa, un jeune fille de son âge très charmante. Il va s’appliquer à l’aider et découvrir qu’il y a des fantômes très dangereux enfermés à la cave… Une carte interactive dans le bureau du directeur est la seule concession à la modernité dans ce lieu étrange …

Un roman fantastique bien ficelé qui dévoile peu à peu ses mystères. Les personnages sont farfelus et les rebondissements nombreux… Un bon roman jeunesse qui donne envie de poursuivre l’aventure… A partir de 12 ans

Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse pour cette lecture !!

Quand Evelyne Brisou-Pellen revisite Euripide, c'est bien sûr du point de vue de l'adolescente, ici l'innocente Iphigénie jouet des hommes et des dieux. C'est une tragédie classique qui développe toute sa force au fil du court roman, à travers les mots de la future victime au triste destin.

Bien sûr, on n'a pas les alexandrins de Racine, mais les mots simples et justes d'une jeune fille, qui peuvent amener à la lecture des grands textes.

Une bonne lecture, à enchaîner avec un des originaux, dont la fin pourra varier après tout. N'est-ce pas le sel des bonnes histoires, que d'être redites mille et mille fois avec une touche de différence à chaque version ?

Vous aimez les livres sur les marins, alors "Deux graines de Cacao" est fait pour vous =)

Ce livre Vous plongera dans l'univers marins et de la vie dure des hommes qui vivent sur la mer. En même temps vous vous mettrez dans la peau de Julien qui apprend qu'il a été adopté et qui se lance dans un long et dangereux périple pour retrouver ses parents biologique. Il se fais beaucoup d'amis qui l'aiderons dans ses aventures mais finalement les retrouvailles avec sa mère ne se passe pas vraiment comme il l'imaginait, cette partie de l'histoire est particulièrement triste. Je vous conseille vivement se livre qui m'a beaucoup captivé, bonne lecture à vous...

Lucie vit en Martinique. Elle a été confié par ses parents à son grand-père.

Le roman se passe peu après l'abolition de l'esclavage. Il se déroule sur l'île où se tient un volcan appelé la montagne Pelée – la Soufrière -.



Lucie doit tenir son rang : elle bénéficie d'une bonne éducation (mais aussi de coups lorsqu'elle n'a pas obéi...) Elle est plutôt impertinente avec sa gouvernante Camille (qu'elle surnomme avec humour Camomille).

Son grand-père manque de compréhension avec sa petite-fille mais aussi avec ses voisins d'origine africaine …

Mais Lucie s'ennuie, sans amis et loin de ses parents qui la délaissent.

Elle se fait une amie : Amétise, la fille du voisin qui semble mieux connaître sa propre histoire qu'elle-même...



Lucie est une héroïne impertinente mais attachante. Un peu rebelle, mais qui ne le serait pas sans amis et sans personne qui tienne véritablement à elle ?

Elle va découvrir l'amitié avec Amétise.

Peu à peu elle va aussi découvrir les secrets de famille qu'on lui cache...



L'auteure, Evelyne Brisou-Pellen, écrit des romans historiques remarquablement documentés sur la période qu'elle choisit.

Ici, au début du XXe siècle, en 1902, c'est une période où a eu lieu l'abolition de l'esclavage – bien que les noirs se soient pas toujours bien traités en dépit de la liberté obtenue -.

Il est tôt fait d'accuser son voisin de sorcellerie dès qu'un événement a lieu : comme l'eau qui se tarit – alors qu'il faudrait plutôt incriminer le volcan qui menace l'île de la Martinique.



Bon, mais tout-de-même les mentalités ont changées et le vocabulaire utilisé concernant les Africains m'a parfois choquée – même si je sais bien qu'il s'agit du lexique de l'époque ! - La vision des Africains par certains blancs (comme le grand-père de Lucie) a un côté tellement réducteur : tous les maux proviennent des autres et en particulier des étrangers...

J'ai du mal avec l'étroitesse d'esprit et avec la stigmatisation (même si elle est évidemment représentée ici – pour mieux faire comprendre la réalité de l'époque post-esclavage).



En effet, le volcan gronde : il est sur le point de se réveiller.

Parallèlement, les passions se réveillent dans le roman …construit sur le modèle de ce volcan menaçant.

Que va-t-il se produire lorsque le volcan se réveillera ?…Va-t-il tout détruire sur l'île? ...

Que va-t-il advenir de Lucie et de son amie ?



J'aurais aimé que le roman dure cependant un peu plus longtemps car Lucie est attachante.

C'est un livre qui a beaucoup à mon fils. Il raconte l'histoire de Marie 9 ans qui vit dans la campagne bretonne au début 20 ième siècle. C'est la seule petite fille du village qui va à école . Ambroise, un garçon de l'école, persécute Marie estimant qu'elle n'a pas sa place dans une école mais cette dernière lui vient un jour en aide ce qui transforme leur rapport conflictuel et amitiés .

Des thèmes sociologiques y sont abordés comme l'école rural, le droit à l'instruction pour les filles, et leur statut , les modes de vie de l'époque ainsi que le rôle des femmes pendant la première guerre mondiale, la mobilisation des hommes et l'avenir incertain qui en découle.

La pétulante et intrépide Alix, dix ans, préfère être en compagnie de sa maîtresse, damoiselle Isabelle, que vaquer en cuisine ou auprès des lavandières. Elle trouve toujours une bonne excuse pour se défiler à ses tâches qui l’ennuient.



Placée près du sire Ordéric toute jeune, après avoir perdu des parents, elle se mêle de tout et l’annonce que damoiselle Isabelle va se marier ne lui sied guère. Elle pense qu’elle a son mot à dire et les six prétendants invités au château ne lui plaisent guère. Elle se renseigne, elle prétend que damoiselle Isabelle est moche, claudicante, et tout autre excuse à décourager les seigneurs qui convoitent sa main. S’autant que damoiselle Isabelle ne doit pas voir les prétendants avant que sire Ordéric ait fait son choix.



Alors elle les espionne, les interroge, mais pour elle aucun d’eux n’est le fiancé idéal. Trop gros, trop vieux, pas assez riche, pas assez beau, pas assez aimable. Bref tout le contraire de ce qu’elle ambitionne pour sa jeune maîtresse.



Mais lorsque l’un des prétendants est assassiné, car pour elle il n’y a aucune tergiversation, il ne s’agit pas d’un accident, donc lorsque l’un des prétendants est assassiné, elle se met enquête du fautif. A ses risques et périls, car c’est bien joli de fouiner ainsi, mais le retour de bâton peut provoquer d’autres dégâts, surtout sur sa personne.



Elle provoque des remous parmi toute la gente assemblée, se faufilant d’une pièce dans une autre, fouillant dans les affaires des uns et des autres, à la recherche d’une preuve afin de confondre le coupable. Du moins celui qui a commandité le tueur pour effectuer son forfait. Et l’assassin ne peut qu’être Ordin le jongleur, un malfaisant à la tête d’une bande de malandrins.



Et voici qu’un nouveau venu s’installe au château. Il lui plait bien ce jeune seigneur, qui théoriquement n’est que de passage, seulement bientôt les soupçons pèsent sur lui. Alors qu’Alix s’était mis en tête que ce jeune seigneur serait le fiancé idéal de damoiselle Isabelle.



Heureusement Alix peut compter sur l’aide de son frère, un peu plus vieux qu’elle et qui est chargé de l’entretien des écuries, dans ses recherches. Pauvre Alix qui pense avoir trouvé le coupable et qui est obligée de se rendre compte qu’elle se fourvoie. Elle soupçonne chacun des prétendants, mais s’il s’agissait de quelqu’un d’autre ?



Et c’est ainsi que le lecteur la suit dans ses démêlés, ses déductions, ses à-priori également, mais elle n’est pas à l’abri d’un mauvais coup car bientôt elle devient la fouineuse qui gêne.







Un roman médiéval enlevé qui fait la part belle à une gamine indépendante et entreprenante. Son seul défaut se mêler de ce qui ne la regarde pas, au grand dam de sire Orderic, de dame Eusebia, la gouvernante de damoiselle Isabelle, et qui trouve toujours une excuse pour se défiler lorsque les autres servantes ont besoin d’elle.



C’est gentillet mais pour autant ce n’est pas naïf, au contraire. A l’instar de la vive Alix, ce roman d’action et de détection, fourmille de coups d’éclats, de joie de vivre (malgré les morts), de pétillance, d’humour.
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Ils sont trois messagers du temps, qui reviennent sur la Terre au fil de l’Histoire et des tomes. Trois entités qui forment un tout, un équilibre à la vie.



Dans le premier opus, qui se passe à Alésia, Windus, Morgana et Pétrus sont nés dans des camps différents. Le premier est un esclave germain, la deuxième est celte, et le troisième est un Celte de Province, région rattachée à Rome. Doué chacun de talents particuliers, ils vont s’unir pour le salut de leurs peuples.



Les Messagers du temps a clairement une vocation didactique. Malheureusement, celle-ci passe au premier plan et annihile le plaisir de la lecture. Il y a profusion de termes spécialisés et de rappels historiques qui paraissent plaqués à l’histoire, qui devient alors seulement prétexte. Peut-être est-ce un ouvrage qui mériterait d’être découvert enfant et n’est pas fait pour vieillir avec le lecteur, mais le tout manque indéniablement de relief et d’intérêt. Ce sentiment se confirme avec le deuxième épisode. Si le troisième ne me convainc pas plus, j’arrêterai ici. J’ai déjà connu plus de finesse aux romans historique d’Evelyne Brisou-Pellen…
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J'ai pas trop aimé ce livre car on comprend pas trop le sens de l'histoire.

Martin 12 ans, est à l'université de Nantes. On se moque de lui et on lui parle de maître Guillemin. Un fantôme venu tuer tous les non boursiers. Alors, Martin part enquêter...



Même avec beaucoup de suspens, il n'y a pas assez de logique dans ses recherches.

Du petit Brisou-Pellen, assurément ! Avec Un Trésor à l'Orphelinat, on ne peut pas dire qu'on découvre une pépite !

Cette histoire d'amour simplette aurait pu séduire, mais ses ressorts sont tellement gros qu'on ne voit que ça et l'ensemble, même court, n'enthousiasme pas, il faut le dire. Evelyne Brisou-Pellen nous avait habitué à mieux avec des grandes sagas qui nous font voyager, tout petits que nous sommes. Ce petit roman-ci ne vaut pas, loin s'en faut, les aventures médiévales ou antiques que nous pouvons lire d'elle. Ici, l'intérêt portant sur les différences de traitement entre les petits garçons et les petites filles aurait pu être très captivant, mais une fois encore, j'utilise le conditionnel, car finalement il n'est que trop peu utilisé à mon goût et n'est qu'un vague relent de ce qui était la vision occidentale de la Chine il n'y a encore pas si longtemps.

Une déception pour moi donc pour ce roman de jeunesse qui ne m'a laissé très peu de bons souvenirs, mais qui ne remet pas du tout en question le talent d'Evelyne Brisou-Pellen.

Ce livre est juste fantastique. Mélange entre mystère, drames familiales et magie. Lu en CM2, j'en garde un bon souvenir et j'espère le relire.

Un magnifique album richement illustré et coloré pour un jeune public.

C'est le récit d'une Légende celtique , l'histoire du roi Marc'h. Les Celtes vénéraient les chevaux.

Ici, le merveilleux et le fantastique embarque le lecteur à la suite de ce roi , fou de son cheval.

Toute légende a sa morale, a vous de la découvrir....

Un peu de littérature jeunesse pour changer et direction l’empire Aztèque !



Cortés a déjà mis les pieds sur le continent et foutu le bordel. Il convoite l’or, comme tout le monde.



C’est une jeune garçon qui va tenter de les en empêcher, en faisant preuve de courage.



Dans ce court récit, nous apprendrons quelques coutumes des Aztèques, mais très peu… L’autrice est restée sobre, ne parlant que peu des sacrifices humains, sans doute pour ne pas choquer le jeune lectorat.



Ce roman se lit très vite, une fois entamé, on a envie de savoir ce qu’il va se passer et, sans pour autant posséder un suspense de malade, on s’accroche au récit. Les combats sont détaillés, sans être trop détaillés, jeunesse oblige.



Un récit qui ne restera pas dans ma mémoire, de la littérature jeunesse qui se laisse lire, facilement et qui venait à point pour débuter tranquillement le Mois Espagnol et Sud Américain.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Un récit bien écrit comme toujours avec Evelyne Brisou-Pellen qui nous emmène sur les pas d’un jeune Celte futur druide, de retour de (Grande) Bretagne alors que les Romains se font agressivement pressants envers les oppida de sa région natale.

Notre héros va se trouver chargé de missions éminemment importantes pour son peuple et pour sa culture. Il sera accompagné de trois jeunes gens aux caractères forts et complémentaires.

Nous les suivrons dans leur périple, d’oppidum assiégé en course-poursuite dans la forêt des Carnutes, en passant par quelques rencontres de druides et de paysans adjuvants.



La peinture de la guerre, de ses massacres et de ses tactiques est fort bien faite. Quelques aperçus de la vie dans un oppidum sont bienvenus.

J’ai regretté, au vu du titre, que le druidisme ne soit pas au centre du récit, et qu’au final on n’en apprenne pas grand chose.

La structure d’ensemble et la fin en particulier ne m’ont pas franchement convaincue.



Parmi toutes les œuvres historiques d’Evelyne Brisou-Pellen (que je n’ai pas toutes lues mais que j’ai globalement bien appréciées pour celles que j’ai découvertes), si vous avez à choisir, de mon point de vue, celle-ci peut être reléguée en fin de liste. Préférez par exemple « Les messagers du temps tome 1 : rendez-vous à Alesia » ou « Thésée, Ariane et le Minotaure ».

La maison aux 52 portes… Maïlys la voit pour la première fois sur une vieille photo, un grand manoir de la fin du 19e siècle qui présente une façade avec ses seize fenêtres. Dans la voiture qui les conduit vers cet héritage inattendu venu d'un grand-oncle, elle ne peut s'empêcher d'éprouver un malaise et d'avoir des visions sur une époque révolue. Serait-ce l'attitude soucieuse de son père qui la plonge dans un état fiévreux ?



Sous un ciel menaçant, lorsqu'ils arrivent enfin devant la maison, ils découvrent une propriété décrépie, abandonnée, mangée par les mauvaises herbes et étouffée par les grands arbres du bois qui l'entoure. Sous une épaisse couche de poussière, l'intérieur est en bien plus mauvais état et guère hospitalier. Lugubre est le terme qui vient aussitôt à l'esprit et l'odeur de moisi qui s'en dégage n'arrange rien à l'atmosphère. Étrangement, seul un piano au centre du salon brille comme un sou neuf.

Elle devait être belle cette maison du temps du grand-oncle, avec des domestiques à tous les étages ! Mais pour lui redonner son lustre, il faudra de longues journées de travail et beaucoup de patience.

Pour compléter le sinistre décor, une pluie torrentielle coupe l'électricité qui plonge les nouveaux venus dans la pénombre et qui les prive de la pompe à eau. Avec le chemin impraticable qui mène à la grande route, ils se retrouvent aussi coupés du monde extérieur. Sans perdre de temps, Maïlys s'aventure avec son père dans la découverte des pièces. Toujours gênée par une étrange tension, une angoisse qu'elle ne peut analyser, elle doit choisir une chambre un peu plus propre que les autres où elle passera la nuit. En espérant retrouver le lendemain son entrain habituel, elle s'endort très fatiguée. Mais durant la nuit, des bruits et des cris la réveillent… Céleste, Céleste… Céleste est son véritable prénom de baptême que lui avait donné son parrain, ce grand-oncle décédé, et de l'entendre ainsi, lui donne la peur de sa vie !

Au matin, elle rejoint ses parents pour le petit-déjeuner et prend la décision de taire ce qu'il lui arrive pour ne pas les inquiéter. Son cauchemar a été effrayant, surtout qu'en se réveillant, elle a constaté des griffures ensanglantées sur la tapisserie de la chambre qu'elle n'avait pas vues la veille. Cependant, elle perçoit dans ces manifestations surnaturelles, comme un appel au secours. C'est donc avec un certain courage que Maïlys entreprend de faire des recherches de la cave au grenier, en quête du moindre indice qui raconterait le passé de la maison.



Dans une ambiance qui se révèle lourde de tristesse, en totale harmonie avec le temps, Maïlys va ouvrir une porte, la cinquante-deuxième, qui donne sur un secret familial bien gardé… et du coup, délivrer tous les fantômes qui hantent la demeure, pour le bonheur et la rédemption des siens.



Cette histoire ne raconte pas les délires d'une jeune adolescente, mais une malédiction et un dédoublement de la personnalité, car Maïlys, comme toutes les femmes de sa famille, est médium. Un esprit manifeste sa peine et son tragique destin à travers elle. Roman pour la jeunesse, il donne à ce mystère une part fantastique et une part bien concrète qui relate des pans de la guerre de 14-18. On voyage alors dans le temps et on aborde la vie des Poilus au front, une partie très intéressante pour les jeunes lecteurs.

Lecture fluide, écriture soignée, intrigue à frissons… c'est assurément un livre à recommander !