Le zen de l'Éveil silencieux
Quand les souillures de la routine s'épuisent, la lumière originelle apparaît, brillant à travers votre crâne. Elle n'admet rien d'autre ; claire et ouverte, elle est comme le ciel et l'eau ruisselante de l'automne, comme la neige et la lune qui ont la même couleur. Ce royaume n'a pas de frontières et est au-delà de tout lieu.
Vaste et solide, sans extrémité ni couture, vous devez totalement vous dépouiller de tout, pour y être avant même de le savoir. Quand vous avez tout lâché, la pensée et la parole sont à des milliers de lieues, aucun principe pour le conceptualiser n'existe ; comment pourrait-il y avoir alors la moindre chose à désigner ?
Seul celui dont le fond du seau d'eau est tombé pourra croire totalement. C'est pourquoi il est dit : « Réalisez simplement l'unité. Lorsque l'unité est réalisée, vous pourrez bondir dans l'action et entrer dans le monde. »
La liberté de vos actes sera alors évidente. Le son et la forme, l'image, et l'écho sont immédiats, sans traces.
Pratiquer (la méditation) sans but, ne pas rechercher ou fuir quoi que ce soit, simplement être assis tranquillement, concentré sur une posture et une respiration exactes. L'esprit devient pur miroir, le lac oublié au fond de la forêt qui reflète la lune, sans une ride.
Bouddha et Jésus sont nécessaires l’un à l’autre ; et dans l’ensemble du système ainsi complété, Bouddha est le mental, Jésus est le cœur ; Bouddha est le général, Jésus est le particulier ; Bouddha est le frère de l’univers, Jésus est le frère des hommes ; Bouddha est la philosophie, Jésus est la religion ; Bouddha est la circonférence, Jésus est le centre ; Bouddha est le système, Jésus est le point de radiation ; Bouddha est la manifestation, Jésus est l’esprit. En un mot Bouddha est l’homme, ou l’intelligence, Jésus est la femme ou l’intuition…
À la lumière des mythes anciens et des savoirs d'aujourd'hui, l'auteur dresse un inventaire du corps.
Être conscient de son propre corps, le maîtriser, c'est ouvrir une porte magique, celle du bien-être. C'est aussi découvrir ses pouvoirs... qui sont immenses.
Il y a les pouvoirs innés qui s'expriment dans la danse ou l'amour mais aussi ceux que l'on acquiert - magnétisme, hypnose, respiration... -autant de techniques qui permettent de se «guérir» ou de vivre en harmonie avec son corps. Tout simplement.
L’existence est courte, limitée, comme les bulles sur l’eau de la rivière, à la surface du courant. Ces bulles existent, on peut les voir. L’éclatement de ces bulles est la mort, le retour au courant, au cosmos. Seule la forme, l’apparence a changé.
Le Zen et le Christianisme préconisent avant tout une aventure intérieure qui n'est pas coupée de la vie mais y plonge ses racines. En soi-même se trouve la Vérité, la réponse à toutes les questions.
Ne recherchez pas le satori,
N'essayez pas d'écouter Mayoi,
Les phénomènes illusoires,
Ne haïssez pas les pensées qui surgissent, ne les aimez pas non plus et surtout ne les entretenez pas.
De toute façon, quoi qu’il en soit, vous devez pratiquer la grande assise, ici et maintenant. SI vous n’entretenez pas une pensée, celle-ci ne reviendra pas d’elle-même.
Nos pensées ne sont que des tourbillons dans l’eau de l’Absolu. Lorsque les tourbillons cessent, seul l’Absolu demeure.
Il faut comprendre ce monde invisible, potentiel. Ici et maintenant on peut l’atteindre. Pas besoin d’attendre la mort. Il faut regarder les choses du point de vue du monde du courant de la rivière et non de celui des bulles qui ne représente que le monde phénoménal. Le monde des phénomènes n’existe pas seul…