“J’ai passé mon temps à m’essouffler Elliott. Lorsque mon père est mort, j’ai couru après l’affection d’une mère qui refusait de me l’offrir, et je crois que, malgré moi, j’ai accepté ce rôle de poursuiveur, comme si ma vie n’étais qu’un relais interminable. Je cours aussi vite que je peux, pourtant je ne suis jamais celle qui franchit la ligne d’arrivée. Je me contente de donner le témoin, de regarder le autres continuer sans moi.“
“ Vous êtes une femme qui mérite qu’on s’essouffle pour elle, Charlie. Vous êtes la plus belle course que l’on puisse jamais courir. Vous méritez que quelqu’un mette toutes ses forces pour vous atteindre, et je vous promets que peu importe à quel point vous chercherez à me ralentir, je ne perdrai jamais les miennes. “
“ Oh, ce rire gauche. Et ce sourire malin. Et cette paume qui remonte ma joue, si maladroite et chaude à la fois... Je l’aime au point de subir la moindre de ses absences comme une déchirure. Je l’aime au delà des mots, au delà des sacrifices et des regrets, au delà de tout ce que les dieux ne connaîtront jamais. ”
J’aime un dieu qui passe la majeure partie de son temps à se déshabiller en public. Bien sûr que je suis folle.
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