Erik Juszezak

Voilà un livre que j'ai adoré. J'aime beaucoup ces livres qui allient roman pour la partie subjective, culture générale pour une part réelle et véridique et qui nous interpellent sur des grands préceptes de l'humanité, comme l'acceptation de l'autre dans ce qu'il a de particulier, de différent dans son apparence physique, sa manière de vivre, de penser et d'appréhender la vie, comme dans cet ouvrage. Remarquable par sa force narrative, émotionnelle pour mon grand plaisir de lectrice.

dantes c'est l, histoire de monte cristo

dans le monde de la finance. années 80

Alexandre est un jeune trader brillant

promis à une grande carrière.manipulé

par son entourage et pris dans un engrenage infernal, il va se retrouver au

Coeur d, un scandale financier, qui va

provoqué la ruine de sa banque.

reconnu coupable il va faire douze ans

de prison.années 200 apparaît un mystérieux millionnaire sur les marchés

financiers.et sa vengeance sera impitoyable.

un polar financier visionnaire.

la vengeance n'a pas de prix, mais elle a

un nom.👍

Depuis que j'ai vu Alerte !, je suis fan des histoires d'épidémies et de virus échappé des laboratoires P4. Et c'est confirmé, j'ai passé un très bon moment, régressif (avec mauvais jeu de mot) à la lecture de ce roman.

En effet, la particularité régressive de ce virus est étonnante et donne une autre ampleur au phénomène. Ca change de la disparition des 99% de l'humanité d'une hémorragie foudroyante. Les enjeux et les conséquences sont bien différents. La réflexion sur l'humanité également.

J'ai apprécié le crescendo dans l'action qui nous laisse le temps de nous attacher à certains personnages.



Edité en 2018, l'auteur ne se doutait sans doute pas qu'il écrivait un récit d'anticipation. Les guerres de tranchées scientifiques vs politiques, le chacun pour soi des différentes régions du monde au début de la propagation du phénomène, la fermeture des ports et des aéroports avec leurs conséquences économiques et, pour couronner le tout, la razzia dans les magasins, preuve flagrante de l'égoïsme individuel lorsque la peur est aux commandes... tout cela m'a replongée près de 2 ans en arrière. Je m'en souviens comme si c'était hier : c'est en Chine, ça ne débarquera jamais en Europe ! ... c'est en Italie, ça n'arrivera pas en France ! ...



Une petite inquiétude avant la lecture du second tome, Erectus L'armée de Darwin car je trouve la fin parfaite comme elle est.

Merci

/Spoiler/ Le livre était prometteur : un virus qui fait régresser de plusieurs millions d’années les espèces est découvert en Afrique du Sud. Why not. J’aime la paléontologie et les romans à base de science. Au bout de 50 pages, j’ai lu livre en diagonale à cause des descriptions des personnages en malegaze par excellence. Qu’on lise encore des livres avec ce type de description à l’heure d’aujourd’hui, ce n’est plus possible. La paléontologue est décrite selon le regard d’un homme : il s’étonne qu’une femme de ce métier soit belle, et la description se résume à la poitrine généreuse qui se devine sous le tshirt et des cheveux aux vents, ce qui la rend donc désirable. Pour la description des hommes, on parle des muscles saillants et de l’odeur de musc, et de leur poignée énergique de mains. Le summum est le moment où la femme est sauvée par son mâle transformé en Erectus. ALED.

Si ce n’était que ça. Mais non. Les clichés et les préjugés sont foisons : la femme paléontologue - mannequin (parce que dans l’imaginaire des mecs, c’est comme ça, ils peuvent pas se contenter d’une femme qui correspond à la réalité), l’homme des cavernes chasseurs cueilleurs violent et cannibale, les gênes préhistoriques cachés dans des fosses marines, le mythe de l’animal préhistorique vivant, le méchant est russe, le débat les hommes préhistoriques sont ils des hommes ou pas.

Le contenu scientifique attendu n’est pas là. Les informations fournies s’apparentent à des paragraphes tirés de Wikipédia en moins fournis.

Le scénario est bancal en lui même et la fin est complètement incohérente. Des dinosaures volants et des rats venimeux préhistoriques parsèment les villes du monde, mais les gens continuent de faire leurs courses et de prendre des taxi. Ils débattent avec des obtus qui veulent tuer les hommes préhistoriques, puis soudainement, sur simple parole disant que ces gens sont stériles, on change d’avis et on ouvre des parcs naturels pour y mettre les hommes préhistoriques. Avec bien entendu un faux suspens à la dernière phrase.

L’écriture est désagréable, lourde et lente. Même en lisant en diagonale, on y trouve pas son compte.

Un virus évadé d'un laboratoire ultra-secret fait régresser les animaux, les plantes et les humains. Wouahouh ! C'est une super idée de roman ! La quatrième de couverture ne présentait pas l'histoire de cette manière-là mais cela m'a quand même attiré immédiatement.

Au-delà de l'effet fantastique causé par l'idée que chaque être vivant touché par le virus puisse régresser et reprendre la forme qu'il avait il y a des millions d'années, et bien il y a le deuxième effet, celui qui est philosophique : un Etre avec ses caractéristiques actuelles puis touché par un virus qui fait régresser, est-il encore considéré comme faisant partie d'un écosystème ou faut-il le craindre, l'écarter ou pire ? si c'est un Etre Humain, est-il encore un Etre Humain simplement différent ?

La fin du roman m'interroge ; y aura-t-il une suite ?

En tous les cas j'ai adoré cette histoire et lirai la suite s'il y en a une. Je recommande.

Toujours avec mon fabuleux sens du timing, j’ai lu ce bouquin début février 2020.

L’histoire d’une pandémie mondiale, un virus qui s’échappe d’un laboratoire, qui fait courir à l’Humanité un grave danger, voire une menace d’extinction, des décisions gouvernementales changeantes, des gouvernements en désaccord, une inquiétude grandissante de la population, que rien n’arrive à apaiser, des réseaux sociaux qui s’emballent, et qui ne font qu’alimenter ces peurs.

Le virus, quant à lui, est incomparable avec notre amie Covid-19. Il n’est pas mortel, mais il fait régresser son hôte à un stade précoce de son évolution sans retour arrière possible.

Il commence par s’attaquer aux animaux puis aux végétaux. Les scientifiques et paléontologues du monde entier sont tout d’abord subjugués. Ils peuvent désormais voir et étudier des animaux éteints depuis très longtemps.

Mais quand les premiers hommes sont touchés et régressent au stade de l’Homo Erectus, c’est toute l’Humanité qui est menacée. Et alors, se pose la question : que devons-nous faire de ces Homo Erectus : les parquer dans des zoos, les laisser libre… Sont-ils toujours des hommes, sont-ils dangereux pour les autres ? Des zombies assoiffés de sang, ou juste de pauvres animaux sans défense ?

Une idée brillante pour un thriller passionnant, qui permet aussi de relativiser ce que nous vivons en ce moment.

Xavier Muller s’appuie sur des faits scientifiques reconnus pour élaborer ce thriller captivant.

L'homme possède en lui ce phénomène de "réversion" qui consiste en l'existence de gènes endormis, qui datent de notre histoire préhistorique, durant laquelle certains traits anatomiques étaient pleinement exploités, à la différence d'aujourd'hui. Néanmoins, il semblerait que ces gènes puissent se réveillés afin de remettre à la disposition de l'homme, des capacités antérieurs.

La pandémie imaginée par Xavier Muller tourne à la Catastrophe et fait émerger un ensemble de questionnements autour de l'humanité de l'Homme, et toutes les questions éthiques qui en découlent.

Un roman qui se lit rapidement, et qui permet de relativiser ce que nous vivons actuellement avec celui qui s'est invité dans nos vies, le Covid 19.

Bonjour mes Lecteurs,



Je suis ravie de vous faire ce retour de lecture de ce livre qui m'a fasciné, voir même intrigué.



Un roman d'anticipation qui nous plonge dans un futur des possibles, l'avidité des laboratoires pharmaceutique sans limite mettant en cause cette catastrophe humanitaire, bouleversant tout le système écologique tel qu'on le connait aujourd'hui.



Et si le virus Kruger avait la possibilité de vous transformer en Erectus, homme préhistorique vivant il y a des millions d'années ? C'est toute la question qui est posée ici et dont nous suivons l'évolution. L'auteur connait son sujet, les recherches scientifiques sont criantes de vérité.



Ce virus terrifiant, même pire qu'Ebola, provoque la régression des animaux, végétaux et humains, entraînant une cohabitation avec de nouvelles espèces tout en créant une panique mondiale.

OMS, Gouvernements, Biologistes, tous se démènent pour trouver un antiviral afin d'enrayer la pandémie qui se propage à une vitesse phénoménale. Arriveront-ils à trouver le remède à temps ? Quels soins accorder à ces hommes Erectus, dont on peut bien se demander s'ils sont toujours humains ?



N'étant pas fan particulièrement de ce genre de roman, la préhistoire, les dinosaures, tout ça, et bien je me suis surprise à me passionner pour cette histoire, j'ai adoré !



J'ai été tenu en haleine, Anna la paléontologue m'a subjugué par sa force de caractère à vouloir trouver à tout prix un traitement pour éradiquer le virus.



Certains qui se démènent plus que d'autres pour éviter la fin de l'humanité, avec cette fin ouverte sur la renaissance d'une toute nouvelle espèce, c'est fascinant comme on est plus intrigué qu'apeuré. l'auteur a très bien construit son roman en ce sens, se voulant avant tout réaliste et juste.



J'ai passé un excellent moment de lecture, l'idée que ce soit basé sur des faits réels est juste bluffant, l'immersion est totale dès les premières pages. Vraiment un thriller à lire que je vous recommande.
Lien : http://lecturechronique2.com/

Un virus à l'origine incertaine qui progresse à une vitesse alarmante dans le monde entier, des variants qui apparaissent dans certains pays sans que l'on puisse l'expliquer, des conséquences irréversibles sur les êtres vivants et sur les forces politiques à l'oeuvre... Cela vous rappelle quelque chose ?



Moi aussi !

Et pourtant ici point de covid mais le virus Kruger! Un mystérieux virus qui a pour conséquences de faire régresser les espèces de plantes et d'animaux. Des animaux préhistoriques commencent à apparaître en Afrique du Sud puis un peu partout dans le monde, les récoltes sont menacées par la régression des espèces végétales et, bien évidemment, l'homme n'échappe pas à cette malédiction. Les premiers cas de régression humaine en Erectus commencent à apparaître et la situation vire rapidement à la pandémie mondiale.



On suit alors Anna Meunier, jeune paléontologue controversée qui va tenter de découvrir ce qu'il s'est réellement passé. On suit également des protagonistes des différents Etats, l'OMS, des chercheurs... Et on obtient ainsi un splendide thriller qui nous offre une vision à 360° sur la gestion d'une crise sanitaire mondiale. Outre le parallèle effrayant que l'on peut faire avec notre propre actualité, il est bon de souligner que l'auteur s'est très bien documenté sur les questions de virologie, sur la biologie des espèces et la préhistoire ce qui rend ce roman d'autant plus crédible et passionnant. Il pose également un certain nombre de questionnements fondamentaux sur l'homme et la place qu'il donne à ces nouvelles espèces humaines. Faut-il considérer comme nos semblables ces hommes différents partageant pourtant un patrimoine génétique proche? Faut-il les traiter en animaux dangereux à abattre?



Je ne peux que recommander la lecture de ce thriller scientifique haletant! Pour ma part je me suis procuré le tome 2 dès sa sortie et j'ai hâte de savoir la suite des événements !

J'ai adoré ce thriller, bien que je ne le qualifierais pas réellement d'apocalyptique. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur se base uniquement sur des savoirs et des théories scientifiques existants afin de dérouler son intrigue.

Les personnages principaux étaient tous attachants, chacun avec une personnalité bien développée malgré le fait qu'il ne s'agissait pas du cœur de l'intrigue. Ça permettait surtout de mieux les cerner et de les rendre plus humains à mon sens. De nombreux personnages secondaires étaient d'ailleurs attachants eux aussi.

L'intrigue en elle même est palpitante. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller comparer les descriptions faites des animaux préhistoriques avec les images qu'on en trouve sur le net afin de m'en faire une idée plus précise. Et ça a rendu ma lecture d'autant plus plausible et intense.

Tout se déroulait parfaitement, tant sur le plan de l'intrigue qu'au niveau de l'enchaînement des événements et de l'action, mais la fin m'a, je dois le dire, un peu déçue. Sans trop en dévoiler, j'ai trouvé à partir d'un moment qu'on s'attachait trop à un seul personnage. Alors qu'on les avait tous suivis jusque là (le fait de se focaliser sur différents personnages et lieux au cours de la lecture était très agréable à mon sens et permettait non seulement d'avoir une vue d'ensemble de la situation, mais aussi d'en apprendre plus sur chacun). Et puis l'épilogue, pas nécessaire selon moi, m'a donné une impression de facilité. Sachant que cette fin ne prend que quelques pages et que l'intrigue en elle même est vraiment bien cousue, je vous invite à ne pas vous formaliser de cette impression finale et à vous lancer dans cette lecture aussi réaliste que surprenante.

Ce thriller fantastique m’a plu, même je ne suis pas une habituée de ce genre.’Un virus effroyable s’est abattu sur la Terre.. On décide de l’appeler Kruger du nom de l’homme qui s’occupe de la réserve sauvage du parc Kruger, en Afrique du Sud.Le soigneur du parc est tombé dans un léger coma. A son réveil , il est devenu un homme préhistorique.

Le virus qui fait impitoyablement régresser de plusieurs dizaines de milliers d’années les espèces animales et végétales existantes. Un éléphanteau présente quatre défenses. Quant à l’homme atteint de ce virus, il se transforme en homo erectus venant tout juste de domestiquer le feu.

L’auteur nous entraîne dans un vrai cauchemar, mais ses propos sont cohérents, et bien documentés. Une paléontologue, Anna se rend en Afrique, pour étudier tous ces phénomènes anormaux.et tenter de trouver un traitement pour éradiquer ce virus, et venir en aide à ces Erectus. Elle travaille sans relâche, se confrontant à sa hiérarchie.e thriller fantastique nous interroge sur l’espèce humaine, son évolution dans le temps. Ce roman a la construction bien rythmée m’a permis de passer un bon moment.
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Eh bien c'est un roman d'anticipation ! comme une évidence que ces virus nous pendent au bout du nez ! on retrouve tous les ingrédients de notre chère Covid-19 ! La mondialisation de l'épidémie, l'origine animale du virus, le labo clandestin d'un grand groupe pharmaceutique, la presse qui manipule les scientifiques, les politiques qui influencent la presse et manipule les peuples, l'Oms dépassée, les joutes d’ego des scientifiques , l'isolement des malades, les émeutes des populations, l'effondrement économique etc etc etc... vraiment l'auteur à vu juste ! On ne s'ennuie pas, cela se lit bien, les intrigues politiques et scientifiques sont claires et cohérentes. un bon moment de lecture.

"Erectus" est un roman de cette fin d'année très singulier.



Alliant enquête, course contre la montre, sciences et un zeste de science-fiction, il reste une très belle découverte de cette fin d'année. On y découvre Anna Meunier, anthropologue décriée dans son milieu, car auteur de théorie évolutionniste contestée. Mais sans le vouloir , elle va se retrouver propulsée au coeur de ses théories les plus folles, quand un virus voit le jour en Afrique du Sud. Particularité de ce virus, faire régresser toutes les espèces de plusieurs dizaines de milliers d'années.



Sans aucun doute, le mélange des genres réussit parfaitement à Xavier Müller dans ce roman , ou l'on se croit parfois plongé en pleine "Planètes des Singes". On est très vite happé par la justesse de ton des personnages, par l'acuité scientifique , et par les questions sociétales soulevées.



Car très vite il va falloir trouver des solutions pour stopper le virus, mais aussi pour assurer la situation des contaminés. Ces êtres régressifs sont-ils toujours des hommes? Comment doivent-ils être considérés ?



Tous les points de vue s'affrontent, dans cette société où chaque lecteur devra choisir son camp et prendre parti. Le mien est déjà pris!



J'ai trouvé les personnages particulièrement attachants et n'ai eu aucun problème à trouver les mécanismes classiques d'identifications , qui transforment une lecture plaisante en passionnante. Le personnage d'Anna, autant par sa rigueur scientifique que par ses valeurs morales ,marque le récit, de sa bravoure, de sa droiture, et de son sens du devoir. Mais au-delà des personnages , c'est la construction complète du roman qui le rend d'autant plus facile à lire. Car le sentiment d'urgence ressenti face au virus, cette quête , en fait un roman policier haletant. Pas d'ennui, pas de temps mort, dans ce livre que certains préféreront qualifier de roman d'anticipation.



Car qui sait .....
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En 2018, est publié Erectus, premier tome d’une trilogie écrite par Xavier Müller.

Un an plus tard sort Régression, de Fabrice Papillon.

Deux thrillers scientifiques exploitant le même thème : le remplacement de notre espèce au profit de l’un de nos lointains ancêtres.

Drôle de coïncidence ? Attendez la suite ! Les deux auteurs sont tous les deux français, nés en 1973. Journalistes scientifiques, mais aussi écrivains, avec à leur actif une dizaine de romans publiés.



L’année dernière je découvrais Fabrice Papillon avec son roman Régression.

Aujourd’hui, je rattrape mon retard avec Erectus.

Les coïncidences que j’ai énumérées ont fini par piquer ma curiosité, et je me suis mis en quête d’une critique comparative… qu’à mon grand étonnement je n’ai pas trouvée, ni sur Babelio ni sur la blogosphère. Du coup je me propose dans ce qui suit, non pas de combler cette lacune, mais du moins de fournir mon ressenti sur ce premier opus signé Xavier Müller, avec pour référence le roman de Fabrice Papillon, toujours bien présent dans ma mémoire.





La première chose que j’aimerais souligner, c’est que, contrairement à ce que j’avais pu redouter, au-delà du genre et du thème principal communs, les approches des deux auteurs sont radicalement différentes, tant sur la forme que sur le contenu, et c’est tant mieux !



Erectus est sans doute l’un des livres que j’ai dévorés le plus rapidement. Ses atouts : une écriture ultra-fluide couplée à une technique de narration bien rodée.

Le style, sans fioritures, sert le déroulement du récit, mais peut-être pas son immersion : les descriptions, par exemple, ne sont qu’esquissées. Le registre est celui du langage courant. Sur le plan littéraire, Régression se situe un niveau au-dessus, sinon deux.





Erectus est construit à la manière d’un film catastrophe hollywoodien, avec sa poignée de héros pris dans la spirale des évènements. La narration est typique, effrénée. Régression exploite également ces codes, mais il y ajoute une trame constituée d’épisodes historiques, sorte de fil rouge contextuel qui apporte du relief au récit principal. Un vrai plus selon moi. Par contre, l’apogée de la catastrophe correspond au dénouement de l’histoire dans ce roman, ce qui peut dérouter ou décevoir. Dans Erectus, cet apogée est traité très logiquement et conformément aux canons du film catastrophe hollywoodien.



Si les deux romans relèvent du thriller scientifique, Régression est aussi un polar, ce qui lui confère une tonalité plus sombre, notamment à travers les personnages principaux à la personnalité torturée.



Les personnages justement : probablement l’aspect qui m’a le plus ennuyé dans Erectus. De la séduction à tous les étages, une héroïne évoquant l’héroïne de « Twilight », de la romance, de la romance, de la romance… On n’est pas loin quelquefois de la littérature Young Adult. À côté, les quelques clichés que j’avais relevés dans les personnages de Régression me paraissent anecdotiques !



Comme dans Régression, la crédibilité souffre parfois un peu dans Erectus, sans pour autant gâcher le divertissement. Par exemple, la découverte de l’éléphant à quatre défenses en Afrique du Sud, au moment même où l’héroïne Anna exhume le fossile d’un archéoptéryx : deux manifestations du phénomène de « régression ». Une concomitance invraisemblable, mais qui cadre parfaitement avec le scénario.



Au niveau des idées, chacun des romans apporte son lot de réflexions. La question centrale soulevée dans Erectus est le statut à accorder aux « Erectus » et, en conséquence, le traitement qui doit leur être réservé. J’ai aimé l’approche de l’auteur, qui tente de montrer toute la complexité de ce sujet. De mémoire, les thématiques abordées dans le roman de Fabrice Papillon sont plus difficiles à saisir, car il faut sans cesse faire le lien avec la trame des épisodes historiques.



En ce qui concerne Erectus, j’ai été impressionné par la qualité d’imagination de l’auteur quant à la mise en place de la gestion de crise au niveau mondial, véritable anticipation préfigurative de ce qui allait se dérouler sous nos yeux deux ans plus tard avec la crise du covid.





Pour résumer : Erectus offre un divertissement efficace et facile d’accès qui devrait plaire à coup sûr aux amateurs de films catastrophe hollywoodiens. J’ajouterais que ce premier tome peut se suffire à lui-même, ce qui est toujours un plus. Si la romance exacerbée vous fait fuir, si les histoires de gentils Américains et de méchants Russes vous fatiguent, si vous recherchez davantage d’originalité, d’érudition, ou que l’immersion et l’atmosphère sont importantes pour vous, alors Régression peut être un meilleur choix pour vous.





Mon mot de la fin : puisque les approches des deux auteurs sont si différentes, si vous aimez les thrillers modernes sur fond d’anthropologie, pourquoi ne pas lire les deux romans et vous faire votre propre opinion ?

Imaginez que l'humanité commence soudain à régresser et remonte l'échelle de l'évolution ! En Afrique du Sud, c’est le choc. Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.

Bientôt, à New York, Paris, Genève, partout dans le monde, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. C'est quoi ce virus qui fait remonter le temps aux êtres humains en les transformant en leurs ancêtres. L'OMS enquête et essaie de contenir le phénomène et surtout empêcher des génocides car les gens ont peur et veulent éradiquer les erectus, car le débat est là, sont ils toujours des hommes?

Un superbe thriller haletant avec une histoire incroyable et passionnante. Le style d'écriture aussi y est pour beaucoup car les événements s'enchaînent rapidement et la lecture est très fluide. Franchement c'est une belle lecture et j'ai hâte de découvrir la suite.

Erectus est la parfaite combinaison entre érudition passionnée et thriller médical bourré de suspense.

Xavier Muller, journaliste scientifique, nous propose avec Erectus un passionnant et inquiétant retour en arrière symbolisé par un virus épidémique qui provoque une régression totalement préhistorique de la faune, la flore et ... de l'humanité.

Je ne rentrerais pas dans les détails sur le champs lexical et le souci de recherche de la part de Xavier Muller sur les ancêtres des contaminés en commençant par les animaux. Mais on devine que l'écrivain passionné de sciences maîtrise sans problèmes son sujet avec ce thriller qui possède par moments des fausses allures de Monde Perdu façon Conan Doyle ou qui rappelle les romans de Jules Verne par son utilisation d'un vocabulaire scientifique approprié et bien définie.

Cet aspect est d'ailleurs bien incarné à travers les personnages principaux de ce roman qui sont avant tout des chercheurs comme la paléontologue Anna Meunier ou encore un responsable de l'OMS, Stephen Gordon spécialisé dans les maladies transmissibles.



Erectus est un thriller medical qui bascule progressivement dans le post-apocalyptique. Là, en plus de ses connaissances, Xavier Muller prouve son talent d'écrivain en nous concoctant un bon suspense bien dramatique durant lequel on assiste peu à peu au basculement de la société. C'est un roman intense et dense ponctué de bons moments d'angoisse.

A la base, je ne suis pas très attirée par ce genre d'ouvrage. Il y a quelques semaines, au cours d'un repas, alors que j'abordais la thématique des rats, je suis partie avec ce livre dans le panier de mon vélo. J'ai quelque peu reculé l'échéance et puis enfin je l'ai attaqué.

Je ne dis pas qu'après cette lecture je vais me jeter sur les ouvrages de SF, mais je dois avouer que j'ai dévoré ce bouquin. Quand j'envisage la SF c'est dans ma conception des voitures qui volent, des humains aux supers pouvoirs, des robots humanisés, l'intelligence artificielle en gros le fantasme du progrès technique. En règle générale j'aime la fiction mais plutôt purement "politique" ou "éthique" comme la ferme des animaux, la métamorphose, ... Et là c'est un retour dans le passé qui m'est conté, un retour aux origines. Au delà de la fiction, c'est aussi l'enchevêtrement des acteurs qui m'a plu : paléontologues, virologues, laborantins... mais également l'affrontement des forces économiques, politiques et scientifiques entre elles.... Est ce le contexte actuel de la Covid qui a fait que cet ouvrage m'a happé ? Je n'en sais rien ... mais un virus qui s'échappe d'un labo de niveau 4, une pandémie, un vaccin qui serait issu d'une toute nouvelle technologie visant à ne pas se fonder sur le virus inactif... C'est autant d'éléments qui ont trouvé écho dans ce que nous vivons depuis 1an et demi.

Hélas, hélas... On dirait du sous Werber, avec personnages clichés balancés les uns après les autres et décrits à la va-comme-je-te-pousse, des infos pseudo-scientifiques distillées à grands renforts de mystères délayés pour tirer à la ligne, une intrigue décapsulée dès le début. Aucune surprise, le lecteur a toujours deux coups d'avance sur les personnages dont les peines de cœur standards envahissent le roman pour en cacher le vide. L'humanité régresse ? Non seulement on n'y croit pas (en tout cas pas comme c'est longuement raconté), mais en plus on s'en fout. Dommage

Roman maintes fois recommandé sur un groupe de lecture que je fréquente, je me suis laissée tenter ...



Je ne vais pas mentir, la couverture m'a plu de suite et la quatrième de couverture aussi.



Je me suis dit qu'en cette période de COVID-19, un virus régressif ça pouvait mettre un peu d'exotisme et je ne me suis pas trompée.



L'histoire est bien ficelée, bien menée d'un bout à l'autre et le combo : virus, romance, le bien contre le mal, ça marche à tous les coups ! Certes, cela peut lasser à la longue mais dans mon cas, pas encore.



Ce que j'ai vraiment apprécié dans ce roman, c'est l'effort de recherche réalisé par l'auteur. Même s'il ne s'étale pas sur ces références et n'emploie les grands mots scientifiques, Xavier Müller a documenté son histoire, tant sur le domaine médical (virologie, infectiologie) tant sur le domaine de la paléontologie.

On ne se retrouve pas non lus dans un Jurassic Park, l'auteur nous laisse explorer un temps moins lointain mais surtout un temps moins connu, moins étudié.



Et comme la fin m'a laissé sans voix, je vais me procurer le tome 2 très rapidement !



J'ai aimé ce roman, il m'a diverti ! Je recommande cette lecture.

Un roman avec un climat angoissant à souhait, surtout en période covid-19 ! Le début est addictif et impossible à lâcher. Même si j'imaginais et espérais la fin autrement, j'ai tout de même passé un agréable moment. Les sujets abordés sont vraiment intéressants et très bien documentés. Il y a beaucoup de notions liées à la paléontologie, l'évolution des espèces, etc. J'ai trouvé le tout passionnant et expliqué de manière claire par l'auteur. Seul petit regret, le nombre important de personnages qui m'a fait parfois me sentir perdue...

Tout commence dans un laboratoire, où on assiste impuissants à la propagation d'un virus inédit qui fait retourner son hôte à un état antérieur. Anna, paléontologue partisane de la theorie de la régression depuis longtemps, est sollicitée pour son expertise dans le domaine. D'abord limitée aux animaux et aux plantes, une nouvelle souche du virus s'attaque désormais à l'Homme. Comment faire face à un tel fléau mettant l'humain face à son ancêtre, l'erectus ?

Un récit enrichissant qui fait froid dans le dos et qui soulève de nombreuses questions éthiques difficiles à répondre dans une telle situation...