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Critiques de Emilie de Turckheim (364)
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Le prince à la petite tasse

Ce témoignage est empli de générosité, de bienveillance et de tendresse !

C'est une lecture pleine d'espoir, qui fait du bien au cœur et au moral en nous montrant que notre société n'est peut-être pas totalement perdue.

Cette famille, tout comme cet afghan, devrait être un modèle pour tous !

Émilie de Turckheim nous parle de l'immigration sans clichés ni mièvreries, simplement avec une profonde humanité qui ne peut que bouleverser.

C'est un récit court mais essentiel qui devrait être lu par tous, histoire de se remettre un peu en questions et d'apprécier à sa juste valeur son petit confort superficiel au lieu de passer son temps à se plaindre...

Un grand merci à l'auteure pour ce partage et ce témoignage !
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Popcorn Melody

« Popcorn Melody » est un joli roman très original qu’a écrit Emilie de Turckheim.

Je suis enchanté de découvrir cette jeune auteure, à la plume très pétillante et qui dans ce récit, invente une petite mine d’or de mots parfois poétiques, tendres et plein d’humour.





Emilie de Turckheim n’est pas tombée dans la caricature de ses personnages qu’elle décrit avec tendresse. C'est une belle galerie de portraits très colorés, profonds, attachants et pour certains loufoques et drôles que j'ai trouvé dans ce récit.





L’auteure s’est mise dans la peau de ce rouquin de Tom, le personnage central du roman. Un peu rêveur, il écrit des poèmes et aime en secret d’un amour impossible la belle Emily.

Emilie de Turckheim a situé son histoire à Shellawick, un petit village paumé et déserté du Midwest, un un lieu où les blancs ont détruit les civilisations indiennes et ont parqués le restant des indiens.





Tom, après la mort tragique de son père le barbier du village, a ouvert une superette « le Bonheur » pas tout à fait comme les autres et vivote en vendant des produits des plus divers, de l’alimentation, au ruban tue-mouche.

Il est aussi le seul qui a suivi des études universitaires, ce qui lui a permis de ne pas déserter son bled des sables brûlants du « le Pierrier » et de ne pas rejoindre comme beaucoup, l’usine de popcorn Buffalo Rocks.

Tom n’est pas seulement de patron de son épicerie, il est aussi l’oreille attentive, il est le confident de ses clientes et clients. Tous les habitants de ce « trou » qui, sous le prétexte d’acheter une bricole, viennent s’épancher, viennent faire des confidences et raconter leurs histoires, leurs déboires et leurs espoirs aussi.





Et puis c’est le drame. Un hypermarché ultramoderne s’installe de l’autre côté de la rue, face à la superette de Tom.

Tom va-t-il lutter contre ces nouveaux adversaires ?

Va-t-il déserté comme tant de villageois l’ont fait avant lui ?

Les habitants resteront-ils solidaires de lui ?

Ce sera le début d’une autre aventure…

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Lunch-box

Dès les premières pages, je suis entrée dans ce livre, dans cette histoire, aux côtés de Sarah Hopkins, surnommée "Jézu", professeur de chant dans une école bilingue, aux Etats-Unis. Adorée par ses élèves, elle monte chaque année des comédies musicales peu ordinaires. Deux fois par semaine elle accompagne 6 enfants dans son van, de chez eux à l'école. Elle donne aussi des cours de piano, à des enfants et à des adultes. Sarah est lumineuse et bienveillante, jusqu'au jour où il se passe un drame à cause d'une lunch-box. Sarah est amoureuse de David à qui elle donne des cours. David lit beaucoup de livres, se coupant des autres, ayant du mal à communiquer, s'éloignant de plus en plus de Solène sa femme.

L'accident va bouleverser la vie de nombreuses personnes, qui vont se sentir coupables et réagiront différemment : douleur, haine, rejet, exclusion de la "coupable".

Emilie de Turckheim a écrit un roman lumineux, bouleversant, qui ne se lâche plus une fois commencé. Elle aborde de nombreux sujets : la fatalité, le deuil, la culpabilité et dépeint une communauté d'expatriés français vivant aux Etats-Unis, qui m'a rappelée l'univers des romans de Liane Moriarty qui eux se déroulent en Australie ("Le secret du mari", "Petits secrets et grands mensonges", "Un peu, beaucoup, à la folie" et "A la recherche d'Alice Love").
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Lunch-box

Nous voici au sein d'une communauté d'expatriés français aux Etats-Unis. Sarah, 21 ans, la professeur de musique, star du lycée grâce à ses spectacles de fin d'année scolaire, a tué accidentellement Laeticia, 8 ans, fille de Solène et David.

J'ai eu un mal fou à rentrer dans ce roman avec des premiers chapitres qui semblent sans lien les uns avec les autres (une bestiole qui pique, l'histoire de Mr Patok tué par la foudre en pleine rue...). En fait, l'auteur commence par la fin sans que nous le sachions et on ne le découvre que petit à petit. Ce procédé narratif, quand il n'y a pas d'indice pour nous l'indiquer, me perturbe car, à essayer de comprendre, je passe à côté de l'émotion, de la saveur du texte et de la beauté de l'écriture.

Le roman bascule au moment de la mort de Laeticia et ce n'est qu'à partir de là que j'ai commencé à ressentir des émotions face à la douleur déchirante de Solène, la mère, au désarroi plein de culpabilité et à la solitude de Sarah, tenue éloignée de la communauté, à l'insupportable superficialité de l'organisatrice du buffet de la fête.

J'ai été ravie de découvrir, à travers ce roman, une auteure que je ne connaissais pas et dont je lirai probablement un ou plusieurs des opus antérieurs.
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Lunch-box

C'est un roman lumineux, magnifique qui nous parle d'un sujet très dur mais universel.



Le récit commence au Mans en France, Sarah Hopkins nous raconte à rebrousse temps son histoire, le drame de sa vie.



Flash-back dans les années 80, Sarah alias Jézu enseigne la musique dans l'école primaire franco-américaine de Zion Heights dans la splendide baie du détroit de Long Island. Elle emmène à l'école six enfants dans son Van deux fois par semaine.



Sarah est un peu la "star" de l'école. En effet, elle est célèbre pour ses comédies musicales, le spectacle de fin d'année, le moment fort de l'école.



Dans la première partie du roman, Emilie de Turckheim, dans ce récit inspiré d'un souvenir d'enfance, nous raconte la vie de cette petite communauté de français expatriés vivant dans un cadre idyllique, une vie un peu à la "Desperate Housewives". Les familles organisent des garden-parties entre voisins, s'investissent pour la fête de l'école, ce sera à qui rivalisera avec ses meilleures pâtisseries, c'est un milieu féminin, les hommes étant souvent absents pour leur boulot. Des couples s'ennuient, d'autres se forment,.. et les mères passent leur temps à remplir les "lunch-boxes" de leurs enfants. La vie... quoi !



Jusqu'au jour de l'irrémédiable, du drame, de l'accident...



C'est un roman polyphonique où chaque personnage a une voix bien spécifique, associée à un style d'écriture. La narratrice principale est Sarah ou Jézu comme vous préférez, elle se rémémore la fatidique journée, l'avant, l'après. Sa culpabilité la torture mais aurait-il pu en être autrement ?



Les masques tombent et chaque narrateur va montrer son vrai visage, sa vraie nature. Tout est dépeint avec beaucoup de psychologie, de finesse, de vraisemblance.



Ce sera la colère, la douleur, la haine, l'acceptation, le cheminement du deuil mais encore l'exclusion, le rejet mais aussi la fatalité, le destin, l'inéluctable.



L'écriture est remarquable, originale, musicale. C'est un récit que l'on lit en apnée.



C'est une caricature de la société américaine, de la vie de femmes esseulées, vivant en vase clos dans un décor de rêves mais aussi la descente aux enfers pour Sarah qui sera rejetée, montrée du doigt, bannie de la société.



Que peut-on faire contre l'inéluctable est la question. Ce récit c'est la peur de chaque mère, l'histoire de la vie synonyme dès le départ de la mort. Le sujet est difficile mais universel et c'est écrit de manière tellement belle, c'est émouvant, touchant.



Touchée en plein coeur , un gros coup de coeur que je vous recommande vivement.



♥♥♥♥♥
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Le prince à la petite tasse

🌸Pas besoin de grand voyage pour se trouver embarquer dans une fabuleuse histoire. En effet, l’essentiel de cette aventure humaine se déroule dans l’appartement parisien de l’auteur. Emilie nous ouvre chaleureusement les portes de son appartement à la découverte de sa rencontre avec Reza, réfugié Afghan âgé de 22 ans qu’elle et sa famille ont accueilli durant neuf mois.

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🌸Pudeur, simplicité, humour, sincérité, inquiétude et amour colorent cette rencontre que j’ai dévorée en une seule journée.

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🌸Je me suis attachée à tout ce petit monde et j’ai envie d’être à nouveau invitée chez Émilie. Elle a su me prendre par la main, m’accueillir chez elle. J’étais là, à côté d’eux, dans un coin de la pièce. Je les observais s’apprivoiser, discuter, rire, élaborer de la poésie, cuisiner...

▫️▫️▫️

🖋D’habitude je vous laisse en compagnie des mots de l’auteur mais aujourd’hui j’ai envie de m’adresser à Reza. « Reza, je me permets de te tutoyer, j’espère que tu ne m’en voudras pas. Mais tous ces moments partagés m’ont rapproché de la belle personne que tu es. J’espère que tu vas bien et que tu as trouvé des réponses à propos des tiens. Ton courage et ton immense générosité m’ont donné le vertige. Je me suis sentie toute petite, démunie et impuissante face aux drames humains qui peuplent notre planète, et en même temps la lumière que tu dégages suscite l’espérance d’un monde de partage. Je suis emplie de gratitude d’avoir pu faire ta connaissance à travers la plume d’Émilie. Merci de m’avoir rappelé la chance que la vie m’accorde au quotidien.

Dans l’attente de tes nouvelles, je te souhaite le meilleur.

Avec mes plus tendres pensées. »

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À Émilie, je voudrais dire merci d’avoir partagé cette histoire. J’aurais plaisir à vous/te retrouver dans d’autres récits.

▫️▫️▫️

Si vous avez lu ce livre, je suis curieuse de connaitre votre sentiment. Sinon je pense qu’il mérite sa place sur votre wishlist.

🌸🌸🌸
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Le prince à la petite tasse

Un récit rempli d'émotions. De larmes, mais aussi de sourires, d'optimisme. La folie douce d'Emilie de Turckheim est ici mâtinée de poésie, mot important, pour évoquer une rencontre forte entre une famille française et un réfugié afghan. Les notions d'accueil, d'hospitalité, de solidarité, de fraternité, d'humanité, ne sont pas obsolètes ; elles doivent même redevenir une priorités dans nos vies.
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Le prince à la petite tasse

Reza est un jeune afghan qui a fuit la guerre dans son pays. Après avoir traversé divers pays et affronté des situations fort dangereuses, il est accueilli par l'auteur et sa famille.

Commence alors une douce adoption de l'un et l'autre. Chacun tente d'apprivoiser l'autre, de connaître son mode de vie, son histoire avec beaucoup de pudeur. Cela donne quelquefois des situations cocasses, mais le plus souvent, une forte émotion prend le dessus.

Un roman très fort, qui retrace un élan de générosité et de fraternité qui redonne foi en l'humanité. Un roman qui se lit facilement, sous forme de journal, l'auteur livre chaque jour telle une chronique, une belle histoire de la vie. Un coup de coeur
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Le prince à la petite tasse

Ce n'est pas un roman que nous propose Emilie de Turckheim mais le récit des quelques mois pendant lesquels, elle et sa famille, ont accueilli Reza un jeune Afghan dans leur petit appartement parisien. Au fil des jours elle nous exprime ses sentiments face à ce jeune homme dont elle ignore tout mais avec lequel il faut partager son quotidien et même sa salle de bain. Il faut s’apprivoiser, les façons de vivre sont si différentes et le parcours de Reza si dur. Elle n'ose pas l'interroger mais pense souvent (en mère qu'elle est) à la mère Afghane qui ne sait plus rien de son fils. C'est beau, émouvant, plein de pudeur.

Peut-être un peu trop beau car je ne suis pas certaine qu'un telle expérience aurait aussi bien réussie avec un autre migrant.

Bravo à Émilie et sa famille pour ce magnifique acte de générosité et espérons que ce court texte encouragera d'autres familles à faire le pas pour ouvrir leur maison et apprendre à connaître l'autre. Je suis d'autant plus admirative que je suis bien incapable de faire la même chose.

Un bémol: les poèmes d'Emilie de Turckheim égrainés au fil des pages ne m'ont absolument pas touché et n'apportent rien au texte.

Ce livre m'a bien évidemment rappelé le très beau «Ce soir, on regardera les étoiles» de l'Afghan Ali Ehsani édité en Français par le Cercle Belfond, un de mes coups de cœur précédent.

#LePrinceàlaPetiteTasse #NetGalleyFrance
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L'enlèvement des Sabines



Si Sabine a manifesté, auprès de ses collègues, sa fascination pour un couple japonais atypique, (vu à la télé), elle est loin de s'imaginer que son cadeau de départ sera une love doll, appelée en japonais «  ai dôru ».

Pourquoi ce choix ? Que va penser son homme, Hans? Que faire de cette Sabine 2? Passer une annonce ? En attendant, Sabine cède en fait sa confidente. Quand Hans, metteur en scène, la veut dans sa pièce, tout bascule. On devine la volonté de dénoncer la violence faite aux femmes, qui entre en résonance avec notre société.



Telles des miscellanées se mêlent des rêves,les monologues d'une mère envahissante, aux paroles culpabilisantes, diverses conversations, bribes de discours, interviews.

Maintes thématiques abordées sans tabou: le harcèlement au travail , dans le train, la solitude, les relations familiales, le couple,la procréation,la folie, même le recyclage des livres !

Emilie de Turckheim témoigne d'une audace créative vivifiante, d'une imagination délirante. De la comédie à la soudaine cruauté quand le monstre tapi surgit.



Un roman singulier tout en ellipse, chargé de références littéraires, mythologiques, dont la liberté de ton peut déstabiliser. Le côté théâtral divertit, mais le tragique sidère. Un OLNI !
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Popcorn Melody

A Shellawick, petit bled paumé du Midwest, on trouve un soleil de plomb, des cailloux, de la poussière et des mouches. On y trouve aussi Le Bonheur, petite supérette aux rayonnages peu remplis, puisque l’objectif de son propriétaire, Tom Elliott, est de vendre de quoi se nourrir, se laver et tuer les mouches. Rien que l’essentiel, aucun superflu.



Mais l’attrait du Bonheur c’est surtout Tom lui-même, gérant et poète, toujours prêt à écouter ses clients ouvrir leur cœur dans le fauteuil de barbier rescapé du salon de son père. Et ils sont hauts en couleur les habitants de Shellawick !



Emilie de Turckheim propose une gallerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres : Matt le doyen de la ville, ancien instituteur adulé de ses élèves devenu un vieux bonhomme acariâtre qui perd la tête, John, le père de Tom, barbier de la ville et père aimant, Emily Dickinson vivant dans son propre monde à son propre rythme, Fleur la géologue japonaise alcoolique toujours juchée sur ses talons aiguilles, et le maire borgne, terrible dans son rôle de grand méchant à la solde de l’usine Buffalo Rocks, principal employeur de la région. Elle ne fait pas qu’effleurer ces personnages mais en quelques mots, par le récit de quelques anecdotes, elle sait incroyablement vivants et attachants !



Pourtant la ville se meurt peu à peu. Les commerces ferment les uns après les autres et les habitants partent s’installer ailleurs. Plus près de l’usine. Mais Tom, Le Bonheur ainsi que ses clients restent fidèles au poste. Jusqu’à l’installation d’un gigantesque supermarché nommé Horn of plenty (corne d’abondance) juste en face du Bonheur. Là-bas on trouve tout, l’essentiel comme l’inutile, une infinité de choses à la portée des consommateurs.



Le Bonheur contre La corne d’abondance, c’est un peu le pot de terre contre le pot de fer, un conte sur la société de consommation, qui telle la sirène attire les consommateurs par de belles promesses pour mieux les dévorer et les broyer. Ce n’est pas non plus une fable joyeuse, car Samson l’emporte rarement contre Goliath, et rapidement Le Bonheur est abandonné par ses clients.



Que j’ai aimé ce court roman ! J’y ai trouvé un charme fou, aussi bien dans ses personnages décalés et dans l’histoire, que dans la plume à la fois poétique, vive et colorée de l’auteur. J’ai été totalement conquise par Tom, sa folie douce et sa philosophie du bonheur. Une petite pépite !
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Mon avis sur ce livre sera court car je pense que l'on tombera tous d'accord sur l'utilité de ce livre.



En plus d'être écrit "pour la bonne cause" ce recueil est de bonne qualité. Certains des textes sont des classiques d'autres des articles publiés dans des journaux suite à la tragédie ...



Comme dans chaque recueil les textes sont inégaux mais chacun pourra y trouver son bonheur. Certains de ces textes m'ont émus et j'ai même versé ma petite larme.



En résumé une lecture utile et agréable.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Le prince à la petite tasse

Je suis très partagée quant à ce livre.



Certes, nous sommes en présence de belles personnes. L'auteur et sa famille accueillent généreusement un migrant afghan et celui-ci est très soucieux de s'intégrer et d'aider ses frères d'infortune.



Mais tout m'a paru trop beau, trop lisse.

Ce qui m'a le plus dérangée, c'est le côté bourgeoise parisienne de la narratrice, femme aisée, n'envisageant pas d'acheter des légumes autres que bio, écrivant des poèmes, ayant une famille unie et sans contradictions.

Cela paraît complètement décalé par rapport à la trajectoire de Reza, dont d'ailleurs on ne saura rien.



C'est bien écrit, on ressent l'empathie que l'auteur veut faire passer, mais on reste en surface de quelque chose, indéfinissable pour moi. Peut-être le souvenir des dames patronnesses arrogantes des siècles passés ?



Je lirai cependant d'autres livres de cet auteur, qui semble avoir une personnalité intéressante par ailleurs.
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Le prince à la petite tasse

Voilà un joli témoignage sur l'accueil d'un migrant dans une famille française, et de l'évolution de la vie de cette famille en conséquence.



Agréable, lumineux et plein d'espoir, c'est un petit livre super, porteurs de valeurs et de messages empreint de solidarité et de fraternité, deux éléments dont manque cruellement notre monde actuel.
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Le prince à la petite tasse

Voilà un petit livre qui fait du bien, qui montre que l'humanité n'est pas totalement foutue et que la solidarité n'est pas un vain mot



Emilie, son mari et leurs enfants décident d'accueillir un jeune réfugié afghan chez eux. C'est une belle leçon de fraternité, joliment écrite sous forme d'un journal. 9 mois de partage, d'apprentissages, de découverte de l'autre...



Ce livre m'a réconciliée avec le fait qu'on pouvait encore écrire de jolis petits livres sans tomber dans les clichés du "feel-good" racoleur.



Une jolie petite pépite à partager avec les plus jeunes.
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Le prince à la petite tasse

Ce livre est une petite merveille.

C’est l’autrice elle-même qui raconte sous forme de journal intime l’expérience qu’elle a vécue avec sa famille : accueillir un jeune réfugié afghan chez elle à Paris.



On y découvre le nouveau quotidien de la famille, tous les petits détails qui font que chaque seconde est importante.

Elle arrive à travers son écriture poétique à nous transmettre toutes ses émotions avec une touche de pudeur et un brin d’humour. Grâce à cette expérience, elle donne une belle leçon de vie et une ouverture d’esprit à ses 2 enfants qui vont s’attacher à Reza.



Une lecture lumineuse, belle, poétique que j’ai adoré et que je recommande à tout le monde
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Le prince à la petite tasse

La crise des migrants est un sujet d’actualité brûlant. Plus que cela, c’est un fait bien réel et qui n’est pas prêt de s’essouffler. La littérature s’en est emparée depuis quelques années avec la parution de romans et d’enquêtes. Émile de Turckheim nous propose ici une forme toute différente. En effet, elle nous livre le journal qu’elle a écrit presque au quotidien pendant l’année où sa famille a accueilli Reza, un jeune migrant afghan. Deux mondes s’opposent. D’abord, cette famille d’accueil française classique et modeste mais vivant confortablement. Ensuite, ce jeune homme déraciné qui a tout laissé derrière lui. Malgré la difficulté de la situation, ils vont se rejoindre en mettant tout en œuvre pour se comprendre et avancer.



Ici pas question de politique ni de tentative de moralisation. Sans aucune arrière-pensée, Émilie de Turckheim nous propose son expérience. Comment réagir face à l’inconnu, à l’étranger, au drame que vivent des milliers de personnes? Ce témoignage laisse une grande place à la parole. Il est question de la barrière de la langue et de la difficulté à se comprendre. Certains passages sont très drôles. Ils sont d’ailleurs souvent liés au langage (allez expliquer certains mots totalement inexplicables!). La place du livre, de la littérature, de la poésie, de l’écriture chez l’écrivaine est aussi très présente. Reza est attachant, il porte en lui une farouche générosité ainsi qu’une grandeur d’âme malgré son long voyage et ses maux.



Ce témoignage m’a beaucoup intéressée. Sans moralisation ni arrière-pensée politique, Émilie de Turckheim nous livre un témoignage aussi édifiant qu’éclairant grâce à un mélange d’humour, de drames sous-jacents, de naïveté et de peur aussi. Reza est très attachant. J’avoue m’interroger sur son devenir ainsi que sur celui de sa mère et de son entourage.
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Le prince à la petite tasse

Un témoignage qui fait du bien. On reçoit une bouffée d'air frais. une goutte d'optimisme, d'espoir et d'humanité dans un monde qui, souvent nous fait peur et nous déstabilise. Je conseille cette lecture à tous. On en ressort grandis, et avec une envie soudaine de se mettre un bout de concombre au milieu du front. :-)
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Le prince à la petite tasse

" Un jour, j'ai dit : " Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu'un pourrait habiter chez nous, peut-être? " Fabrice a dit : " Oui, il faudra juste acheter un lit " Et notre fils Marius a dit : " Faudra apprendre sa langue avant qu'il arrive " Et son petit frère Noé a ajouté " Faudra surtout lui apprendre à jouer aux cartes, parce qu'on adore jouer aux cartes, nous! "



C'est ainsi que débute le texte d'Emilie de Turckheim dans ce livre-témoignage sur la période de neuf mois durant laquelle, avec son mari et ses deux fils, elle a accueilli chez elle, dans son appartement parisien, un immigré afghan, Reza âgé de 21 ans. Emilie a fait la connaissance du jeune homme par le biais du samu social qui recherche des parisiens prêts à héberger des réfugiés. Reza possède un titre de séjour et fait des ménages dans la journée. Il a dû fuir son pays en guerre à l'âge de douze ans et a atteint seul la Norvège à l'âge de quinze ans, caché sous un camion, cramponné à un essieu. Après trois ans passés dans ce pays, il en a été expulsé.



Ce récit est le journal de leur cohabitation, il est plein de petites anecdotes de leur quotidien. On découvre un jeune homme qui fait tout pour ne pas déranger restant le plus discret, le plus silencieux possible quand il se prépare le matin et qui ne peut réprimer sa crainte permanente des policiers dès qu'il est dehors. Emilie, quant à elle, entrevoit la vie passée de Reza par le biais des anecdotes qu'il raconte de temps en temps et parvient ainsi à reconstituer les étapes de son odyssée en s'interdisant de lui poser des questions sur sa mère par crainte de le faire souffrir car il est sans nouvelles d'elle depuis des années. Elle souligne son courage et ses efforts pour apprendre le français, une langue bien difficile, " La langue française, cette magnifique terre magnifiquement inacceuillante. ".



"Accueillir quelqu'un est un voyage joyeux. Etre accueilli est une aventure sans repos"



Ce récit est un très beau témoignage simple et sincère d'une cohabitation harmonieuse qui a été très riche de part et d'autre. Une cohabitation peut-être un peu trop idyllique car l'auteure n'évoque aucune des difficultés qui n'ont certainement pas manqué de survenir, cette présence ne semble jamais avoir été un poids pour la famille. Ponctué de poèmes que l'auteure écrit régulièrement, le récit est plein d'humour, riche en anecdotes notamment lorsqu'elle raconte leurs échanges, les stratégies déployées pour se comprendre, parsemé des réflexions naïves et pleines de bon sens de ses jeunes fils. J'ai aimé que l'auteure ne transforme pas son récit en plaidoyer pour l'accueil des migrants, elle raconte simplement son expérience et cette belle rencontre. Une auteure riche d'une belle humanité. Un livre plein d'espoir qui m'a beaucoup touchée. Un livre qui fait du bien.

J'ai beaucoup aimé la personnalité de Reza et je me prends à rêver qu'Emilie de Turckheim nous donne de ses nouvelles dans quelques années dans un prochain texte.
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Le prince à la petite tasse

Pendant un an la famille de Turckheim a accueilli Reza, migrant afghan de vingt-deux ans. L'adaptation est délicate mais petit à petit Reza fait partie intégrante de la famille. Sans être envahissante et avec patience, Emilie apprend au fil des jours la vie de son hôte. Par petites touches, il raconte son périple jusqu'à Paris, sa vie en Afghanistan, la difficulté de son quotidien de clandestin. Mais tout cela est derrière lui, il vit maintenant au rythme de la famille, s'amuse avec les deux garçons, cuisine pour tout le monde... Tous les cinq vivent une année entre parenthèse, une expérience exceptionnelle, riche en découverte et ouverture.



Le prince à la petite tasse est un récit intéressant et touchant. Emilie de Turckheim montre la difficulté d'intégrer au sein de sa famille une personne à la culture totalement différente de la sienne. La difficulté de partager son quotidien et de faire confiance à l'autre en l'accueillant dans son intimité. On comprend aussi toutes les difficultés que rencontrent les migrants avant d'arriver en France, avant de pouvoir respirer et penser à l'avenir. Emilie de Turckheim montre aussi que tout est possible et que le résultat en est que plus beau.



Teinté de poésie, le style de l'auteur est simple, sans fioriture, sincère et agréable. J'ai beaucoup apprécié sa pudeur, autant dans sa relation avec Reza que dans son écriture. Par petites touches on en apprend autant sur elle que sur son hôte, chacun se dévoile lentement. J'ai adoré aussi les deux garçons qui font tout le contraire. Ils sont jeunes, insouciants, plein de vie et expressifs. Leur relation avec Reza est tout aussi simple, pleine de curiosité et lumineuse.
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