Dès les premières pages, je suis entrée dans ce livre, dans cette histoire, aux côtés de Sarah Hopkins, surnommée "Jézu", professeur de chant dans une école bilingue, aux Etats-Unis. Adorée par ses élèves, elle monte chaque année des comédies musicales peu ordinaires. Deux fois par semaine elle accompagne 6 enfants dans son van, de chez eux à l'école. Elle donne aussi des cours de piano, à des enfants et à des adultes. Sarah est lumineuse et bienveillante, jusqu'au jour où il se passe un drame à cause d'une
lunch-box. Sarah est amoureuse de David à qui elle donne des cours. David lit beaucoup de livres, se coupant des autres, ayant du mal à communiquer, s'éloignant de plus en plus de Solène sa femme.
L'accident va bouleverser la vie de nombreuses personnes, qui vont se sentir coupables et réagiront différemment : douleur, haine, rejet, exclusion de la "coupable".
Emilie de Turckheim a écrit un roman lumineux, bouleversant, qui ne se lâche plus une fois commencé. Elle aborde de nombreux sujets : la fatalité, le deuil, la culpabilité et dépeint une communauté d'expatriés français vivant aux Etats-Unis, qui m'a rappelée l'univers des romans de
Liane Moriarty qui eux se déroulent en Australie ("
Le secret du mari", "Petits secrets et grands mensonges", "
Un peu, beaucoup, à la folie" et "A la recherche d'Alice Love").
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