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Citations de Elisabeth Kübler-Ross (298)


Elisabeth Kübler-Ross
L'expérience de la mort est presque identique à celle d'une naissance. C'est une naissance dans une autre existence.
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En réalité les gens heureux sont les moins égocentriques. Ils consacrent spontanément du temps au service d'autrui. Ils sont souvent plus aimables et pardonnent plus facilement que les gens malheureux, souvent égoïstes, tandis que le bonheur accroît notre capacité à donner.
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"L'opinion que les gens ont de vous est leur problème et non pas le vôtre. Il est très important de le savoir. Si vous avez bonne conscience et que vous faites votre travail avec amour, on vous crachera dessus, on vous rendra la vie difficile. Et dix ans plus tard on vous donnera dix-huit titres de docteur honoris causa pour le même travail. C'est ainsi qu'est ma vie maintenant."
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Elisabeth Kübler-Ross
Apprendre à voir la mort comme
un compagnon invisible, mais
amical dans le voyage de la vie.
Qui vous rappelle doucement de
ne pas remettre à demain ce que
vous voulez faire.
C'est apprendre à vivre sa vie
plutôt qu'à la traverser.
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Un jour, une dame très comme il faut est venue me voir après une conférence. Par très comme il faut, je veux dire : coiffure irréprochable, tenue vestimentaire impeccable... Voici son récit :
"J'ai participé à votre stage l'année dernière. En rentrant chez moi, mes seules pensées concernaient mon fils âgé de dix-huit ans. Chaque soir, lorsque je rentrais à la maison, je le trouvais assis sur la table de la cuisine, portant cet horrible T-shirt délavé qu'une de ses copines lui avait donné. J'avais toujours peur que mes voisins ne le voient avec cette horreur et pensent que j'étais pas capable d'habiller correctement mes enfants. Il restait là à traînailler avec ses amis. (Quand elle prononça le mot "amis", son visage se tordit de dégoût.) Chaque soir, je lui faisais des remarques, en commençant par "ce T-shirt". Bref, vous pouvez imaginer le genre de relation que j'entretenais avec mon fils...
Et puis, un jour, j'ai repensé à l'exercice sur la fin de vie que nous avions accompli pendant le stage. J'ai réalisé que la vie est un don qui n'est pas éternel. De même, les êtres qui me sont chers ne seront pas toujours là. Je me suis alors posé des questions essentielles. Si je mourrais demain, quelle vision aurais-je de ma vie ? Je me dirais que j'ai bien vécu, même si ma relation avec mon fils n'a pas été parfaite.
Ensuite, je me suis dit : "Si mon fils mourrait demain, aurais-je bien rempli mon devoir de mère ?"
J'ai pris conscience que j'éprouverais un énorme sentiment de perte et un profond conflit par rapport à notre relation. En déroulant cet horrible scénario dans mon esprit, j'imaginais son enterrement. Je n'aurais pas aimé qu'il soit enterré revêtu d'un costume, car ce n'est vraiment pas son genre. J'aurais aimé qu'il soit enterré avec ce satané T-shirt qu'il aimait tant.
C'est ainsi que je pourrais lui rendre hommage.
Quelque chose m'a alors frappée : j'étais prête, s'il venait à disparaître, à l'aimer pour ce qu'il avait été et pour ce qu'il avait lui-même aimé, mais je n'étais pas disposée à lui faire ce cadeau de son vivant. J'ai alors compris que ce T-shirt avait une énorme importance pour lui. Pour une raison que j'ignore, c'était son vêtement préféré. Ce soir-là, quand je suis rentrée, je lui ai dit qu'il pouvait porter ce T-shirt autant qu'il le souhaitait. Je lui ai dit que je l'aimais tel qu'il était. J'ai ressenti un formidable soulagement en me libérant de vouloir à tout prix décider pour lui et en me contentant de l'aimer tel qu'il est. Et maintenant que je ne cherche plus à ce qu'il soit parfait, je m'aperçois qu'il est tout à fait charmant comme ça"
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Il peut être pénible, par exemple, de reconnaître la négativité que l'on porte en soi, puis de retrouver un moyen de l'extérioriser. Il existe en chacun de nous un potentiel qui va de Gandhi à Hitler. Rares sont ceux qui acceptent l'idée d'être un Hilter potentiel. On ne peut même pas l'imaginer. Pourtant, nous avons tous en nous une part négative. Le contester est extrêmement dangereux. Quand quelqu'un nie complètement les aspects obscurs de son être et se prétend totalement incapable d'une mauvaise action, même en pensée, il faut vraiment s'inquiéter. Admettre son potentiel de négativité est en effet essentiel, car on peut ainsi l'assumer et s'en libérer. Au fur et à mesure que nous découvrons les vérités fondamentales de la vie, nous pouvons nous détacher de rôles qui masquaient une profonde insatisfaction. Cela ne signifie pas que nous soyons intrinsèquement mauvais, mais que nous portons un masque sans en avoir conscience. Si vous pensiez être une sorte de saint, il est temps de vous débarrasser de cette image et de redevenir vous-même, parce qu'une telle représentation idyllique de soi est tout simplement une imposture.
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dans la vie, on déçoit et on est déçu ;
Mais notre être authentique se situe au-dela de l'attaque ou de la
défense.
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On dit que si ce que vous écrivez ne vous empêche pas de dormir, personne ne restera éveillé pour vous lire.

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Nous sommes tous confrontés à la perspective de la mort, mais pour les mourants, elle est une réalité presque tangible. Face à celle-ci, ils prennent davantage de risques, parce qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ils disent qu'ils éprouvent un bonheur indicible quand ils comprennent qu'il n'y a rien à craindre. C'est la peur elle-même qui nous rend si malheureux, et non ce que nous redoutons. Elle se cache sous de nombreux déguisements-colère, protection, réclusion. Nous devons peu à peu transformer cette angoisse en sagesse, en accomplissant de petites choses qui la provoquent habituellement. Votre peur a d'autant plus de pouvoir sur vous que vous ne faites rien pour la surmonter. Apprenez à utiliser le pouvoir de l'amour et de la bonté pour la vaincre
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La corrélation entre ce que nous craignons et ce qui nous arrive
effectivement est très faible.
Un des plus grands défis : surmonter ses craintes.
La vie nous offre d'innombrables opportunités et
il nous appartient de tirer profit du plus grand nombre d'entre elles.
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Pourquoi déformons nous la réalité à la mort d'un être cher ? En partie pour des raisons culturelles, parce que l'on nous apprend que l'on ne doit pas dire du mal des défunts, et que nous nous sentons coupables de nous rappeler leurs défauts et leurs torts.(…)

(…)À trop embellir la réalité, on risque cependant de ne pas faire le deuil de tous les aspects de la personnalité du défunt, qui comme tout être humain avait ses bons et ses mauvais côtés, sa part d'ombre et de lumière.

Page 144
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Elisabeth Kübler-Ross

Les gens sont comme des vitraux. Ils brillent tant qu'il fait du soleil mais, quand vient l'obscurité, leur beauté n'apparaît que s'ils sont illuminés de l'intérieur.
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Nous sommes responsables de notre santé, nous ne sommes pas coupables de nos maladies.
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On n'apprend pas à accepter la mort en l'évitant ni en la niant. Il faut la prendre de front pour la traiter de façon constructive. Que ce soit vous qui mouriez ou quelqu'un que vous aimez ou quelqu'un qui est confié à vos soins professionnels, ce sera dur. Personne ne peut accepter facilement la fin d'une vie. Mais on n'élimine pas le fait en l'ignorant et ce qui compte, c'est de vivre pleinement le temps qu'on a."
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Les mourants savent pertinemment qu'il est essentiel de se distraire. Il suffit de les observer en compagnie de leurs proches pour comprendre que ces moments de loisirs et d'amusement sont ceux qui importent le plus au terme de l'existence. Ces patients évoquent souvent les bons moments du passé : "Tu te souviens quand nous allions à la plage ?", ou bien, "Tu te souviens quand nous roulions à bicyclette à travers la campagne ?", ou encore "Tu te souviens quand nous emmenions les enfants au parc, le dimanche ?"
On pourrait se demander pourquoi le jeu fait l'objet d'une leçon. La réponse à cette question se trouve dans les regrets formulés par les mourants qui disent souvent, en revoyant le film de leur vie : "Ah, si j'avais pu prendre la vie moins au sérieux !"
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Après avoir été accueillis par nos parents et amis de l'au-delà, par nos guides spirituels et anges gardiens, nous passons par une transition symbolique qui est souvent décrite comme une sorte de tunnel. Parfois elle est vécue comme une rivière, parfois comme un portail, selon les valeurs symboliques respectives. Dans ma propre expérience ce fut un col de montagne avec des fleurs sauvages, pour la simple raison que ma représentation du ciel comprend des montagnes et des fleurs sauvages. Pendant ma jeunesse en Suisse, elles faisaient ma joie et mon bonheur. La conception du ciel dépend donc de facteurs culturels.
Après être passé par une transition visuellement très belle et fonction de l'individu, disons un tunnel, nous approchons d'une source lumineuse que beaucoup de nos malades ont décrite et qu'il me fut donné d'approcher moi-même. J'ai pu vivre l'expérience la plus merveilleuse qui soit. Elle est inoubliable
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La maladie d'Alzheimer, lorsqu'elle touche l'un de nos proches, met notre amour à l'épreuve.
Ce fut pour Don un choc terrible que d'apprendre que sa femme en souffrait. Pendant des années, elle-même en pleura sans qu'il ne puisse la consoler. Puis elle se mit à se comporter comme si elle le détestait, elle qui autrefois n'avait pour lui que des sourires empreints d'amour. Bien qu'il sût que cette transformation n'était due qu'à la maladie, il en eu le cœur brisé.

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Elisabeth Kübler-Ross
Les plus belles personnes que nous avons rencontrées sont celles qui ont connu la défaite, connu la souffrance, connu les difficultés, connu la perte et ont trouvé leur chemin à travers les abîmes.
Ces personnes ont une appréciation, une sensibilité et une compréhension de la vie qui les emplit de compassion, de douceur et d’un grand sens de l’amour. Les belles personnes ne le sont pas seulement par hasard.
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Pour vaincre sa douleur, il est primordial de l'extérioriser. Les larmes refoulées ne s'évaporent pas; la tristesse qu'elles expriment demeure au fond de nous. Peu importe que vos larmes passent pour un signe de faiblesse ou une effusion théâtrale, elles charrient votre peine de l'intérieur vers l'extérieur.
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Aucune mort n'est préférable à une autre. Une perte est une perte et le chagrin qu'elle engendre est une douleur subjective que seul connaît celui qui l'endure.

Dans les cas de mort soudaine, comme pour tout décès, l'endeuillé doit réapprendre à vivre au jour le jour.

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