La façon lamentable dont nous avions conduit notre campagne de Finlande encouragea Hitler dans son idée de guerre éclair, dans son Opération Barberousse.
Il ne pouvait pas savoir que cette armée tant vantée souffrait de l'incompétence de ses chefs et d'une insuffisance de matériels alors que, depuis plus de dix ans, l'industrie soviétique avait mis tout son poids à son service.
Plus que sa fin elle même, ce qui me hantait, c'était la composition du Praesidium qu'il laissait derrière lui et, en particulier, la place que Béria se réservait.