![Friday, tome 2 par Brubaker Friday, tome 2](/couv/cvt_Friday-tome-2_2540.jpg)
Friday ne sort plus de son lit. Elle ne fait que revivre cette nuit-là, encore et encore. La nuit où elle a découvert le corps inerte et calciné de son ami Lance. Une mort vite classée comme accidentelle par la police...Voilà une bonne raison de sortir de sa chambre !
Retour à Kings Hill après un livre 1 fort réussi. Ce tome 2 est centré sur l'enquête que Friday va mener pour comprendre ce qui a tué Lance. Une enquête qui va la mener aux frontières du réel, au contact de créatures étranges
On retrouve l'ambiance vintage, un peu "Club des 5" autour de deux jeunes amis qui s'évertuent à résoudre les mystères qui se multiplient... Un récit Young adult qui passe allègrement de Twin Peaks ado à Stephen King avec des passages horrifiques savoureux. Le tout est soigneusement orchestré par Ed Brubaker et dessiné par un Marcos Martin inspiré, surtout dans des scènes de combat puissantes.
Plus qu'un tome pour faire la lumière sur une énigme pour l'instant bien mystérieuse. Un peu moins emballé qu'après le premier album pour ma part mais je lirai le tome final avec plaisir !
Commenter  J’apprécie         60 ![Gotham Central, tome 1 par Brubaker Gotham Central, tome 1](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41s-GEVXShL._SX95_.jpg)
Du Batman sans Batman, c'est souvent ce que l'on entend quand on parle de Gotham Central.
En effet, vu le nom, vous l'aurez compris, l'action se déroule dans la ville du chevalier noir. Mais ici, pas question de suivre les aventures de ce dernier, on se concentre sur le GCPD, la police de Gotham !
Et je dois dire que c'est intéressant. Si on est habitué à cette ville malfamée, c'est avant tout par le personnage de Batman qu'on l'a connait. Et nous la présenter sous un autre angle est un pari intéressant.
Nous allons donc suivre la vie d'un commissariat dans une ville étant connue comme une des pires villes où il est possible de vivre, une ville où le taux de criminalité explose les records.
Mais comment font les policiers dans une ville où les super vilains sont omniprésent ?
Certes, ils doivent gérer la population lambda avec les crimes et délits lambdas, mais doivent aussi composer avec le Joker, Freeze ou encore Double Face...
Et s'ils pourront bien entendu compter sur l'aide de Batman pour certains cas difficile, ce dernier ne sera pas toujours la et il faudra se débrouiller dans des situations parfois bien complexes.
Ed Brubaker et Greg Rucka, des noms bien connu du comics et du polar, nous livre ici un récit DC aux allures de récit indés. Accompagnés d'un Michael Lark en forme, malgré un début de série un peu timide, cela fonctionne très bien et le niveau monte progressivement.
Commenter  J’apprécie         60
[avis de 2020]
Un dernier tome parfait avec une fin attendue mais qui colle parfaitement au reste du comics.
J'ai apprécié suivre les dernières tribulations du personnage : le retrouver dans un institut psychiatrique ne m'a pas tellement étonnée mais j'attendais de savoir comment il allait "s'en sortir" et régler les derniers petits soucis qui persistaient.
C'est une série que je recommande vivement pour son originalité, sa trame narrative parfaitement menée, sa plume bien tournée et les dessins.
Commenter  J’apprécie         00
[avis de 2020]
J'ai pris cette série à la bibliothèque par hasard, attirée par le titre : quelle découverte.
J'ai dévoré ce premier tome : l'écriture est addictive, le personnage principal est "attachant" et l'histoire est hyper original. J'ai également bien adhéré au style du dessinateur et j'ai fini le livre en très peu de temps.
L'évolution du personnage est intéressante et j'ai hâte de voir la suite et d'en savoir un peu plus sur ce "démon".
Commenter  J’apprécie         10
1 er tome. Friday et Lance / Lancelot - je me suis dit que j'aurai adoré porter des prénoms aussi cool !
Aventuriers en herbe ados qui deviennent des adultes. Friday revient d'un semestre à l'université, retrouve Lance tout à sa soif d'aventure, sauf qu'elle voudrait en savoir plus sur leur relation. Et puis la Dame Blanche, celle de son rêve 3 mois plus tôt, celle qu'un halluciné marmonne la bave aux lèvres….et Lance qu'elle retrouve à moitié mort dans une cabane en feu. J'aurai vraiment en avoir qq pages de plus mais il faudra attendre le tome 2 qui paraît en septembre …. J'ai surtout adoré le travail de colorisation de Muntsa Vicente dans les tons froids quand l'action se déroule dans le temps present - vague a l'âme de Friday, les couleurs psychédéliques de ses rêves , et la colorisation plus pastelle et enjouée de la période de leur adolescence. Coup de ❤️ pour le personnage de Friday.
Commenter  J’apprécie         10
Je ne m'attendais pas à aimer autant !
Les deux comics sont plutôt bien développés, même si la fin du dernier est paresseuse et incohérente, avec des enjeux flous et mal déterminés. J'ai eu l'impression que les auteurs n'avaient pas d'idées pour terminer et ont un peu craqué juste parce qu'il fallait finir, c'est dommage et ça ruine la tension créée par l'histoire.
Mis à part ça, c'est plutôt cool. J'ai préféré la première histoire davantage, et j'ai bien aimé comment Captain America reste un peu en arrière-plan des deux histoires, même s'il a tendance un peu à freiner le potentiel des deux personnages.
Il y a de bonnes idées, mais aussi des choses assez frustrantes, donc réception mitigée.
Commenter  J’apprécie         10 ![Friday, tome 1 par Brubaker Friday, tome 1](/couv/cvt_Friday-tome-1_781.jpg)
J'ai emprunté ce graphique à la médiathèque sans rien en savoir. J'aurai peut-être dû me renseigner avant. On suit Friday, qui revient pour les vacances dans sa ville natale ou elle a passé son enfance avec son meilleur ami à traquer les mystères ésotériques et surnaturels du patelin.
On sent qu'il nous manque un contexte donc on s'attend à ce que cela s'éclaircisse au fur et à mesure du tome mais on reste sur notre faim pour le vrai mystère. J'ai vraiment eu l'impression qu'on m'avait retirer le livre des mains avant que je puisse le terminer, c'est un petit ratage pour moi. Pas vraiment d'avancée significative dans l'histoire sauf pour un coup d'oeil sur d'anciennes affaires résolues par les deux compères... et c'est presque dommage que le graphique ne soit pas sur CES histoires là.
Je ne le recommande pas vraiment à l'achat mais ceux qui peuvent le trouver pour l'emprunter pourrait l'apprécier si on aime les aventures de jeunes héros aux prises avec des sorcières, des revenants et des démons sans qu'il y en ait un seul dans celui-ci.
Commenter  J’apprécie         00 ![Daredevil, tome 1 : Le diable dans le bloc D par Brubaker Daredevil, tome 1 : Le diable dans le bloc D](https://m.media-amazon.com/images/I/51haq1a8f1L._SX95_.jpg)
L'identité de Daredevil a été révélée dans la presse, il serait l'avocat Matt Murdock. Ces ainsi que l'avocat aveugle se retrouve en prison. Prison qui bien sûr est remplie de criminels que Murdock y a envoyé lui même, que ce soit sous son identité d'avocat ou sous son identité de justicier masqué. A partir de la, son séjour s'annonce compliqué.
Si ce tome est le premier du run de Brubaker, il fait directement suite au run de Bendis (en 4 volumes) que je conseils d'avoir lu avant.
Pas forcément nécessaire, en lisant le résumé en début de volume on peut s'y retrouver, mais c'est mieux.
De plus, le run de Bendis étant de grande qualité (le meilleur sur le personnage à mon humble avis), il serait bête de se priver.
D'ailleurs, la fin du run de Bendis avait été écrite en collaboration avec Brubaker qui reprenait la série derrière. C'est ainsi que si les scénaristes ont l'habitude de ranger leurs jouets à la fin de leur run, ici, Bendis à pu se permettre de briser le statut quo et de faire finir le diable de Hell's Kitchen en prison, point de départ pas forcément facile pour un début de run, sauf si bien sûr comme ici, on s'était mis d'accord avec le scénariste précédent.
Ainsi, nous voila sur le premier tome de Brubaker, Daredevil, Matt Murdock tout du moins, est en prison. Et si ce n'est pas un point de départ facile, Brubaker avait prévu son coup, et nous offre un début de run est magistral.
Deux arcs sont présents dans ce volume, je n'en dirais pas trop pour ne pas spoiler les évènements qui vont se produire tant ils sont marquants.
Mais j'ai trouvé le premier arc tout simplement excellent, et si sur le second, j'ai trouvé que la mise en place était un peu longue, l'auteur nous prouve qu'il savait très bien où il allait avec une fin à la hauteur.
Vous l'aurez compris, pour moi c'est un gros OUI. Le run de Bendis était mon préféré, celui ci pourrait bien se glisser juste derrière, voir au même niveau, si la suite est du même acabit.
Commenter  J’apprécie         50 ![Friday, tome 1 par Brubaker Friday, tome 1](/couv/cvt_Friday-tome-1_781.jpg)
J'aime beaucoup les scénarios d'Ed Brubaker avec leur côté « noir » et tragique, tout particulièrement la série Sleeper. Aussi étais je très impatient de découvrir Friday. Petite déception, ce n'est vraiment qu'un début d'histoire. Mais quelle histoire!!
Sans surprise, le scénario nous entraine au delà des histoires habituelles d'ados contre les forces du mal puisque ces histoires font partie des flash-back des personnages.
Du côté du dessin et de la mise en page, on a quelque chose de très sympa. Marcos Martin capture un regard, une perspective, un paysage fondu dans la nuit avec beaucoup de talent. Il y a une scène de neige qui tombe dans la forêt qui donne une impression de longueur (Friday en a marre de suivre son ami) juste de la façon dont sont arrangées les cases. Puis zoom en diagonale sur le visage de Friday qui donne un sentiment de complicité. On ne le voit pas à la première lecture, mais ça contribue vraiment à créer un climat et un ton immersif pour l’histoire.
Délicieuse évocation des anciennes aventures à travers des couvertures et des titres comme si les héros de la fiction avaient déjà toute une collection à eux.
C'est donc une Meta-histoire qui démarre, avec de curieux trous de mémoire pour Friday, des non-dits de divers ordres de Lancelot. Prometteur mais à concrétiser!!
Commenter  J’apprécie         50 ![Killing Joke par Brubaker Killing Joke](https://m.media-amazon.com/images/I/51Gj-Q6JcOL._SX95_.jpg)
Après avoir longtemps "snobé" les parutions DC, moi l'enfant biberonné au Marvel depuis Strange et consort, j'ai profité de la sortie dans la collection Nomad chez Urban Comics de beaucoup de titres cultes du personnage qui m'a toujours fasciné et intrigué chez eux (Batman vous vous en doutez, mais aussi toute la galerie de personnages et vilains qui l'entoure) pour sauter le pas.
Et donc j'ai commencé ma nouvelle aventure avec ce marquant Killing Joke. Marquant surtout avec l'épisode éponyme, où l'on découvre les origines du Joker mais surtout sa relation avec le chevalier noir. J'ai l'impression qu'on est ici dans l'archétype de ce qui sous-tendra leurs échanges dans le futur, une base traumatique identique qui mène à deux faces d'une même pièce. Je dois avouer que j'aime beaucoup la fin de cet épisode.
La deuxième histoire, L'Homme Qui Rit, la quasi suite directe des flash-back de Killing Joke, à la trame plus classique, donne beaucoup plus de place au côté détective de Batman mais reste très animé.
J'aime aussi beaucoup la place importante que prend Gordon dans ces deux récits, un personnage dont l'importance m'avait peut être un peu échappée avec mon expérience uniquement cinématographique.
Rien à dire je suis conquis par l'univers, les personnages, que bien sûr je connaissais à travers les films, mais aussi par l'ambiance sombre / films noirs qui s'impose ici. Bref je suis parti pour une longue route aux côtés de Bruce Wayne.
Sinon je ne sais pas qui chez Urban à eu cette brillante idée de faire Nomad mais un grand merci de la part de ma CB :D
Commenter  J’apprécie         60
Voici le premier comics que j'ai lu de toute ma vie. Je le connaissais de nom et de réputation alors dans une médiathèque je l'ai lu. Je suis partagé, je m'attendais à plus de violence du Joker. Et même si c'est une pièce angulaire de la relation Batman et Joker, la fin bien que glaçante tombe un peu à l'eau...
Commenter  J’apprécie         10
Hollywood années 50, Charlie est scénariste pour un petit studio. Un matin, après une soirée très arrosée, il se réveille dans la chambre de l’actrice principale qu’il retrouve morte, étranglée.
Pris de panique, il s’enfuit et découvre plus tard que le service de sécurité du studio a maquillé le meurtre en suicide afin de ne pas salir la réputation du studio. Le poids est trop lourd, Charlie se confie à Gil, ami scénariste, qui l’aide dans l’ombre à être ses scripts.
Alcoolique depuis qu’il est persona non grata suite à l’affaire des dix d’Hollywood, Gil supporte mal ce secret et se lance dans une croisade entraînant avec lui Charlie. Ce roman graphique nous plonge dans l’univers sombre d’un Hollywood sans pitié. Absolument génial !
Commenter  J’apprécie         50 ![X-Men - La Collection Mutante, tome 78 : Ge.. par Brubaker X-Men - La Collection Mutante, tome 78 : Ge..](/couv/cvt_X-Men-La-Collection-Mutante-tome-78--Genese-Mor_6652.jpg)
La retcon (continuité rétroactive, procédé qui consiste à insérer des éléments dans le passé des personnages) est un procédé que l'on utilise beaucoup dans le comics, et c'est ce que va faire Brubaker dans sa mini série sur les X-Men, Deadly Genesis.
En effet, entre la première équipe des X-Men (Cyclope, Jean Grey, Le Fauve, Iceberg et Angel) et la deuxième équipe (Wolverine, Diablo, Tornade, Le Hurleur...) la publication de la série X-Men avait été interrompue pendant plusieurs année.
Ainsi, l'auteur imagine ce qui s'est passé pendant cette période et nous dévoile de lourds secrets de Xavier. L'équipe Wolvy ne serait pas la première équipe a avoir été envoyé secourir les X-Men originaux sur Krakoa, une autre équipe dont tous les membres sont morts aurait été envoyé avant eux.
Si cette série n'a pas forcément la meilleure presse du monde, j'avoue qu'elle m'a personnellement plutôt bien plu. Brubaker nous sert habilement un récit intéressant qui se place à un endroit où il ne s'était rien passé dans la continuité et donc où tout est possible.
Si la série en six épisodes n'est pas la meilleure série sur les X-Men, elle m'aura tout de même fait passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         20