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Citations de Donna Tartt (706)


Mais vous croyez vraiment, a t’il dit d’un ton inquiet, qu’on peut appeler la psychologie une science?

-Certainement. Que serait ce d’autre?

-Mais même Platon savait que la classe sociale, le conditionnement et tout ça ont un effet inaltérable sur l’individu. Il me semble que la psychologie n’est qu’un autre mot pour ce que les anciens appelaient destin
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Plus une personne est cultivée, intelligente, réprimée, plus elle a besoin d’une méthode pour canaliser les impulsions primitives qu’elle s’est efforcée d’éliminer. Sinon ces forces puissantes et archaïques vont s’amasser et grandir jusqu’à se libérer, d’autant plus violentes qu’elles ont été retardées, et souvent assez brutales pour anéantir complètement la volonté
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-Je déteste Gucci, a fait Francis.

-Vraiment ? a dit Henry en sortant de sa rêverie. Vraiment ? Je trouve ça plutôt grandiose.

-Allons, Henry.

-Eh bien, c’est tellement cher, et tellement laid, n’est-ce pas ? Je crois que c’est volontairement laid. Et les gens l’achètent par pure perversité.

-Je ne vois pas ce que tu trouves de grandiose à ça.

-Tout est vraiment grandiose quand c’est vraiment fait à grande échelle
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Vous savez ce que c’est, les Classiques? » m’avait dit lors d’une fête deux ans plus tôt, un recteur de la fac complètement ivre. « Je vais vous le dire, ce que c’est. Des guerres et des homos ». Une affirmation pédante et vulgaire, sans doute, mais qui, comme de nombreux aphorismes tout aussi vulgaires, contiennent une parcelle de vérité
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Et en un certain sens, c’est ce qui me rapprochait tant des autres au cours de grec. Eux aussi connaissaient ce paysage magnifique et déchirant, mort depuis des siècles; ils avaient fait la même expérience en quittant leurs livres avec des yeux du cinquième siècle pour découvrir un monde étrangement léthargique, étranger, comme si ce n’était pas le leur
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Je pouvais me perdre à jamais dans cet étrange petit visage, dans le pessimisme de cette bouche magnifique.
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Quand je rentrais, le soir, les contours des choses blanchissaient et il me semblait que j'étais sans passé, sans mémoire, que j'étais depuis toujours sur ce même tronçon de route lumineuse et sifflante.
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Pourquoi cette petite voix obstinée dans nos têtes nous tourmente-t-elle à ce point ? a-t-il dit en nous regardant l'un après l'autre. Serait-ce qu'elle nous rappelle que nous sommes vivants — notre mortalité, notre âme individuelle, ce que nous avons trop peur, après tout, d'abandonner, et pourtant ce qui nous rend plus misérables que n'importe quoi d'autre ? Mais n'est-ce pas la souffrance qui nous rend le plus souvent conscients de notre soi ? C'est une chose terrible que d'apprendre, dans l'enfance, que nous sommes un être séparé du monde, que nul être et nulle chose ne souffre de notre langue brûlée ou de nos genoux écorchés, que nos douleurs et souffrances ne sont qu'à nous. Plus terrible encore, lorsque nous grandissons, d'apprendre qu'aucune personne, si bien-aimée qu'elle soit, ne peut jamais nous comprendre vraiment. Notre soi est la cause de nos plus grands malheurs, et c'est pourquoi nous sommes si impatients de le perdre, ne pensez-vous pas ?
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Avec dégoût,elle songea combien la vie avait éprouvé les adultes qu'elle connaissait, tous sans exception.
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Ces indiscrétions étaient déjà suffisamment désagréables en privé, mais je ne trouve pas les mots pour décrire les tourments que j'endurais lorsqu'il décidait d'exercer son art en public.
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C'était d'une cruauté parfaitement gratuite. Mes mensonges familiaux n'étaient pas mal trouvés, à mon avis, mais ils ne résistaient pas à des attaques aussi foudroyantes.
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"Le génie romain, peut-être le vice romain, a été l'obsession de l'ordre. On le voit dans leur architecture, leur littérature, leur lois - un désir farouche de l'obscurité, de la déraison, du chaos." Il a ri. "Facile de voir pourquoi les Romains, habituellement si tolérants envers les religions étrangères, ont impitoyablement persécuté les chrétiens - quelle absurdité de penser qu'un criminel ordinaire s'était relevé d'entre les morts, quelle horreur à l'idée que ses fidèles le célébraient en buvant son sang. Cet illogisme les terrifiait et ils ont tout fait pour l'écraser. En fait, je crois qu'ils ont pris des mesures si extrêmes non seulement parce qu'ils avaient peur, mais aussi parce qu'ils étaient terriblement séduits. Souvent les pragmatistes sont étrangement superstitieux. Malgré toute leur logique, qui, à part les Romains, a vécu dans une telle terreur abjecte du surnaturel ?"
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Because, between "reality" on the one hand, and the point where the mind strikes reality, there's a middle zone, a rainbow edge where beauty comes into being, where two very different surfaces mingle and blur to provide what life does not; and this is the place where all art exists, and all magic.
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"Les choses terribles et sanglantes sont parfois les plus belles. (...) La beauté c'est la terreur."
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