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Critiques de Diana Wynne Jones (335)
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Le château de Hurle

Adorant le film de Miyazaki j’avais à la fois hâte et peur de lire ce roman.



Les premiers chapitres m’ont semblé un peu long, mais je pense que cela est plus du au fait que je connaissais l’histoire plutôt qu’à une réelle lenteur.



Ce qui m’a le plus étonné dans cette histoire c’est la sensation de la connaître tout en la découvrant en même temps. Le film est à la fois proche du film et en même temps totalement différent.



Les « nouveaux » personnages sont sympathiques à découvrir et apporte une autre dimension a l’histoire en particulier les deux sœurs de Sophie.



Calcifer est toujours au incroyable et ce fut un réel plaisir de le retrouver.
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Le château de Hurle

J’ai eu du mal à entrer dans cette lecture. Ayant vu le film “le château ambulant” (film inspiré par le roman “le château de hurle”) et ayant déjà lu “la conspiration merlin” de la même autrice, je ne savais pas trop à quoi m'attendre ici. En général, lire un roman avant où après un film ne me gêne pas, mais pourtant ici ça à bloqué. Je me suis ennuyée sur la première partie du livre, semblable au film, et ai aimé et attendu de voir les différents univers, qui est ce que j’ai apprécié dans la conspiration merlin.

J’ai aimé le fait que Sophie ne se résigne pas vraiment à une vie triste et sans richesse juste parce qu'elle est l'aînée de la famille mais que cette pensée ne quitte pas sont esprit, qu’elle a du mal à changer mais le veuillent quand même. D’un autre côté je n’ai pas compris d'où venait cette superstition. La présence des deux sœurs de Sophie est également un plus de l'histoire par leur personnalité et leur façon d’aimer et de s'inquiéter pour Sophie.

Je me demande où les deux autres volumes vont nous entraîner.

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Le château de Hurle

J'ai lu le "Château de Hurle" que j'avais très envie de découvrir puisqu'il est à l'origine du film d'animation "Le château ambulant" bien que ce ne soit pas celui que je connais le mieux.



Dans ce roman nous suivons Sophie, qui, frappée par la malédiction de la sorcière des steppes, se retrouve coincée dans le corps d'une vieille femme.

Afin de ne pas effrayer sa famille, elle décide de fuir et de trouver le mage Hurle, qui peut être pourra lui rendre son apparence. Seul soucis, Sophie est incapable de parler de la malédiction dont elle est victime, c'est impossible.



J'ai tout d'abord trouvé que Sophie acceptait un peu trop facilement son sort. Très vite, Sophie se comporte comme une véritable personne âgée, et ne semble plus se soucier du fait qu'elle soit censée être une adolescente. J'ai trouvé cela un peu étrange, mais en mettant ce sentiment de côté, j'ai bien aimé découvrir son aventure.



Elle rencontrera Calcifer, le démon animant le château de Hurles, lui aussitôt victime d'une malédiction, ainsi que Michael, apprenti sorcier.

J'ai bien aimé découvrir le quotidien de tous ces personnages, c'est assez drôle à lire, c'est léger, et on finit un peu par en oublier "l'objectif" de Sophie.



Il s'agit d'un roman assez loufoque, et si durant tout le roman, ça ne m'a pas semblé TROP gênant, la fin est quand même assez absurde, j'ai du relire certains passages pour être certaines que je comprenais bien ce qu'il se passait.



Le roman et le film d'animation sont vraiment très différents, et c'est peut être ce qui a crée ce sentiment de surprise face aux événements et comportements un peu étranges au fil de l'histoire.



Il s'agit donc d'une bonne lecture même si j'en ressors un peu déçue, car je m'attendais à autre chose. C'est un roman à lire sans se prendre la tête, et je lirai la suite, car je suis curieuse de découvrir ce qui n'est justement pas sorti en film.



L'idée du château se déplaçant, dont la porte ne donne pas sur le même paysage selon comment elle est réglée reste tout de même vraiment chouette !
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La maison aux mille détours



"Je sais que je peux avoir confiance, ma chérie.

Tu seras bonne, ordonnée et respectueuse. Elle ment pensa Charmaine. Elle n'a aucune confiance en moi."



J'aime beaucoup cette idée que cela soit Charmaine qui entretienne la maison d'un sorcier alors que sa famille pense que la magie n'est pas une activité respectable.



Cette suite qui se passe Haute-Norlandie, m'a vraiment bien amusée.

Je l'ai même préférée au Château de Hurle et au Château des nuages.



La magie était au rendez-vous au propre comme au figuré !



Un dédale aux mille détours fantastiques écrit par une auteure récompensée à juste titre par plusieurs Prix littéraires.



Une très bonne trilogie que l'on trouve aux bonnes Éditions Ynnis.



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Le terrible Seigneur des Ténèbres, tome 1

J'ai tout de suite adoré le pitch de cette intrigue avec une exploration du monde de la fantasy par le prisme du tourisme (notre monde réel en quête de sensations dans le monde magique). C'est rafraichissant, plein de rebondissements : un véritable foisonnement de péripéties peut-être un peu trop... pour que cela soit un coup de coeur. J'ai passé un bon moment de lecture et je pense découvrir le château de Hurle de l'autrice. Mais avant cela vu la fin en cliffhanger je pense terminer d'abord cette duologie. C'est original dans l'intrigue et j'ai adoré suivre cette drôle de famille composée, recomposée, composite. Les clichés du genre sont malmenés pour notre plus grand plaisir. J'ai trouvé l'introduction un poil longue avant l'immersion totale, mais ça vaut le coup de patienter. C'est loufoque, plein d'aventures... à découvrir vraiment.
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Le château de Hurle

Une lecture très apaisante, qui permet de s’évader et de laisser son imagination s’occuper du reste.



Le roman est bien écrit, l’univers est construit et intéressant.

L’histoire en elle meme est plutôt bien et on remarque que Le château ambulant c’est bien inspiré de ce roman.

Un livre que l’on peut lire aux enfants :)
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Le château de Hurle

Au départ je ne connaissais pas du tout ce livre, j’ai appris qu’il existait quand j’ai su que l’animé « le château ambulant » était inspiré de cet ouvrage, alors j’ai voulu le lire. J’ai adoré ce récit, honnêtement cela a été un véritable coup de cœur. Bien qu’il y ait beaucoup de différence entre le livre et l’animé, qui est normal, j’ai quand même réussi à faire le rapprochement entre les deux. Dans le livre je déteste la sorcière. En revanche j’adore le personnage de Hurle, et j’ai envie de lire la suite.
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Le château de Hurle

Enfin, ce livre est mien ! Je ne sais plus depuis combien de temps j’attendais de pouvoir lire ce livre. Si vous me connaissez, vous savez à quel point je suis fan des oeuvres de Miyazaki et a quel point le château ambulant est de loin mon préféré. Il me tardait donc de découvrir le roman qui a inspiré l’oeuvre magistrale de Miyazaki.



J’avais hâte de retrouver cette chère Sophie, mais surtout Calcifer qui est pour moi un des personnages les plus emblématiques. J’entame donc cette lecture avec beaucoup d’impatience et me voilà en route vers le château de Howl.



Dans cette histoire, nous allons suivre les mésaventures de Sophie, une jeune chapelière. De par sa condition de fille aînée, elle reste persuadée que jamais rien ne lui arrivera de bien. Un jour, elle hérite de la boutique de chapeau alors que ses soeurs partent vers un destin plus attrayant. Sophie se résigne à passer le reste de sa vie a s’ennuyer dans sa chapellerie. Lorsque la sorcière des steppes la transforme en une vieille dame sans qu’elle ne sache trop pourquoi, elle se résigne à partir de la maison. Son chemin la mène vers le château ambulant de Hurle. Ce dernier est réputé pour voler le coeur des jeunes filles. Sophie décide de devenir la femme de ménage du château qui a bien besoin d’un bon coup de raclette. Le château se déplace grâce au pouvoir de Calcifer le démon du feu. Sophie va pactiser avec Calcifer en espérant que ce dernier pourra venir à bout du mauvais sort dont elle est victime.



En ce qui concerne les personnages, celui de Sophie me charme toujours autant. J’aime son caractère têtu qui ne lâche rien même si tout est contre elle. Hurle reste tout aussi charmant même s’il fait toujours tourner Sophie en bourrique. Calcifer est mon petit chouchou et il le restera pour un long moment. C’est un sacré petit démon qui n’a pas la langue dans sa poche et c’est une forte tête. Il est impossible de rester indifférents face à ces personnages hauts en couleur.



Durant notre lecture, il est impossible de s’ennuyer une seule seconde. Il y a fort à faire et les aventures ne manquent pas. Nos héros vont devoir préparer divers sorts, rencontrer le roi, éviter la sorcière des steppes… Tant de choses à découvrir.



Le style de l’auteure est très fluide et facile à suivre même si on ne connaît pas l’histoire à la base. Les chapitres sont courts et les titres amusants. Tous les ingrédients sont réunis pour pousser le lecteur a poursuivre sa lecture. Le seul bémol selon moi est que certains éléments sont passés sous silence et certains lieux sont trop vite exploré. Le point positif est que le roman est parsemé de petits indices donnés par Hurle ou Calcifer. Cela agrémente la lecture et on se laisse prendre au jeu.



Les illustrations sont très plaisantes, mais j’avoue préférer de loin celle de Miyazaki. Cela provient peut-être du fait que j’ai vu le film avant de lire le livre. Mais cela m’a permis de m’imaginer toutes les scènes du roman avec beaucoup de facilité. Un bien pour un mal finalement.



Attention, le film est une réelle inspiration plus qu’une adaptation. En effet, on retrouve les personnages et les évènements majeurs, mais beaucoup de situations sont différentes. J’ai même eu l’impression de vivre une autre aventure, mais dans un univers qui m’était familier.



Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture. C’est un roman qui plaira à bon nombre d’entre vous. Un roman plein de magie, d’aventures et de sentiments. La fin nous donne vraiment envie de lire la suite ! En attendant cela, que diriez-vous de revoir le château ambulant ?
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Le château de Hurle

Une histoire loufoque qui m'a fait sourire à de multiples occasions. Le duo Sophie-Hurle est tout bonnement hilarant par moments : c'est des clashs à longueur de temps.

L'univers est plutôt bien construit pour un jeunesse : pas trop compliqué pour ne pas égarer les lecteurs mais trop simple non plus pour intéresser ces derniers.
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Le château de Hurle

Un peu de magie, de sorcellerie et beaucoup de poésie...

Un vrai imaginaire qui ne ressemble à rie de connu, des anti-héros comme j'aime.

Même si cela ne se ressemble pas vraiment, j'ai eu la même sensation qu'en lisant la passe miroir.

On se déconnecte du monde réel pour plonger autre part, en ces temps actuels c'est assez antidépressif :-)
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Le château de Hurle

Oh mon Dieu, la réédition d'Ynnis est un bonheur ! Moi qui ai tant de mal avec les gros pavés... Je crois que ce format m'a guéri ! 420 pages de texte aéré avec des grandes marges, c'est le must. Et en plus il y a des illustrations en tête de chapitre ! (La tête de l'épouvantail va nourrir nombre de mes cauchemars : il est parfait) Mais parlons du contenu, plutôt. J'ai commencé à lire cette trilogie parce que je suis fan du Château ambulant de Miyazaki. Cette drama-queen de Howl est mon point faible, on juge pas ! Du coup, je n'ai pas été déçu. Je voulais du sorcier dramatique, j'en ai eu deux pour le prix d'un. Sophie est vraiment pas mal dans son genre et, franchement, ça rend les situations tellement meilleures... Pas un pour rattraper l'autre : j'ai bien ri. Mais le meilleur, c'est surtout la complexité de cette bonne situation de merde. C'est les chaises musicales de la malédiction sorcière ! Vraiment, ce joyeux bordel est passionnant. Et c'est là qu'on voit le parti-pris de Miyazaki pour son film : il a dû ellipser un très grand nombre d'éléments qu'on trouve avec plaisir dans le roman. D'ailleurs, c'est une trilogie~ Je vais donc de ce pas me plonger dans le tome 2~
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Le château de Hurle

Le Château de Hurle est le 1er tome d’une trilogie rééditée par les éditions Ynnis. Le 2è tome, Le Château des Nuages, vient de sortir et il ne manque donc plus que le dernier tome, encore jamais édité en France ! Un grand merci donc aux éditions Ynnis pour cette édition de qualité, avec plein de jolies illustrations en prime. (Si les livres de Hard-SF étaient illustrés peut-être que je m’y mettrai 👀)



Je peux difficilement parler de ce livre sans aborder son adaptation en dessin animé par l’excellentissime Studio Ghibli, Le Château Ambulant, et la grande influence qu’il a eu sur ma lecture. Je connais ce dessin animé par coeur, c’est mon préféré de ce studio (avec Chihiro et Totoro). Je savais que Miyazaki s’était inspiré du Château de Hurle et l’avait modifié pour y insuffler certains de ses thèmes de prédilections (la guerre et son impact). Donc, c’est très curieuse de découvrir l’histoire originale que je m’y suis plongée.



Hormis les ajouts du réalisateur japonais et quelques développements inédits, j’ai trouvé l’adaptation plutôt fidèle. À certains moment, je pouvais littéralement voir la scène se dérouler sous mes yeux, si claire, colorée et vivante. Un vrai bonheur. Le dessin animé a vraiment su magnifier certains détails, comportements et descriptions. C’est agréable de voir à quel point les deux oeuvres se complètent. Je ne sais pas si je penserai pareil si je n’avais pas vu l’animé avant de lire le livre, mais je suis bien heureuse que ce soit le cas.



Le Château de Hurle est un conte, destiné à un jeune public, mais qui a su m’embarquer dès les premiers mots. Il se lit facilement et très rapidement (je l’ai englouti en une soirée). Il y a beaucoup de choses qui se passent. C’est drôle, léger et magique. On n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer !

Sa force principale, à mon avis, vient de personnages très bien écrits et terriblement attachants. J’ai adoré le personnage de Sophie, si terre à terre et pessimiste, déjà vieille dans sa tête avant même d’avoir été transformée et qui pourtant va se surprendre elle-même. Et que dire de Hurle, le fuyant, le lâche, l’égocentrique, le superficiel… je peux continuer longtemps comme ça… même lui, si mélodramatique, va finir par nous avoir. Et c’est sans parler de tous les autres personnages haut en couleurs qui viennent donner vie à ce récit.

Enfin, l’autrice, avec une plume simple mais efficace, nous dépeint un univers de Fantasy qui se tient, agréable et surprenant où il fait bon se balader. J’ai envie de dire What else?



Cette histoire s’est révélée être une maxi madeleine de Proust. Elle est l’origine d’un de mes dessins animés préférés, de mon histoire d’amour préférée (!) et elle est la quintessence de tout bon conte de fée qui se respecte un tant soit peu. Il y a de l’aventure, de la magie, de l’humour, de l’amour (mais pas trop), des portes magiques, des gentilles sorcières, des méchantes sorcières, des objets animés, des animaux enchantés, … bref ! Si vous avez gardé un tout petit bout d’âme d’enfant, faites-vous ce plaisir et lisez ce livre. À mettre dans toutes les mains.
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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Le château de Hurle

J’ai trouvé ce livre très facile à lire. En même temps, il est vrai que j’avais déjà vu Le Château Ambulant (mon Ghibli préféré je pense). D’ailleurs, je pense même vous conseiller, si vous n’avez pas vu le film d’animation, de le voir avant de lire le livre (vous n’en apprécierez pas moins votre lecture). Le langage est assez simple pour un livre écrit dans les années 1980. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, même si j’avoue préférer la version Ghibli.

Comme je le disais plus haut, le film et le livre sont assez différents. Par exemple, Sophie a deux sœurs dans le livre, alors que dans le film, on ne parle de que Lettie. On pourrait penser que ce n’est qu’un détail, mais Martha a tout de même un rôle assez important dans l’histoire ! Je ne vous ferai pas un listing de toutes les différences entre Le Château de Hurle et Le Château Ambulant mais sachez qu’ils sont différents.

Il y a quand même un chapitre avec lequel j’ai eu du mal : celui où l’on apprend où va Hurle quand il disparaît dans la « dimension noire » (vous savez, la petite roue de couleur près de la porte d’entrée). Je ne suis pas fan de ce chapitre, j’ai trouvé que ça nous sortait de cet univers magique dont on avait l’habitude depuis le début de l’histoire.

Je regrette aussi le fait que la romance entre Sophie et Hurle soit si discrète et mette autant de temps à se construire. Si l’on ne fait pas attention, on pourrait même être à mille lieux d’imaginer une quelconque romance entre les deux personnages.

J’ai beaucoup de mal à vous donner mon avis sans trop vous spoiler car je pense que ce livre vaut le détour. Etant très différent du film, il serait dommage de passer à côté. Pour moi, les deux coexistent sans forcément avoir à choisir un favori (même si je l’ai fais, oups).



En bref, j’ai tout de même passé un très bon moment en lisant ce livre, et j’ai hâte que Le Château des Nuages sorte (le 18 novembre si ca vous intéresse) ainsi que The House of Many Ways (qui lui n’a jamais été traduit en français !)
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Le château des nuages

Après avoir lu et adoré le premier tome de la trilogie dite du Château, il me tardait d’en découvrir le second tome. Un deuxième volet qui m’a toutefois moins convaincue que le précédent, malgré une lecture cependant très agréable.



Très au sud du pays d’Ingarie existe un pays appelé sultanat de Rajpout. C’est là que vit Abdallah, jeune marchand de tapis, qui rêve d’une vie bien différente de la sienne. Il s’imagine être le fils caché d’un roi, et promis depuis toujours à une belle princesse. Alors quand un étranger lui vend un tapis magique, la vie d’Abdallah pourrait bien changer pour toujours, pour le meilleur et pour le pire. Entre enlèvement de princesse par un djinn, courses poursuites dans le désert, rencontre avec des génies sortis de lampes et des soldats du Nord, il faudra à Abdallah tout son courage et sa patience pour retrouver la princesse de ses rêves, cachée dans un étonnant château au milieu des nuages.



Une fois encore, tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment de lecture. J’ai malgré tout été un peu moins séduite par ce second roman, dans lequel j’ai trouvé des lenteurs et des longueurs.



J’ai eu du mal à m’attacher à Abdallah, personnage central de l’histoire, que j’ai trouvé souvent un peu trop passif, et que j’ai eu envie de secouer à de nombreuses reprises pour qu’il agisse plutôt que de subir. Sa façon de parler, caricaturale de son pays d'origine, m’a amusée au début puis très vite agacée. Quant à la princesse de ses rêves, c'est un personnage attachant mais qu’on ne voit pas assez à mon goût pour avoir réellement le temps de s’attacher à elle.



En réalité, j’ai trouvé que les personnages principaux n’étaient pas assez nuancés, un peu trop clichés. C’est également le cas du reste des troupes : le génie capricieux, la famille éloignée d’Abdhallah, le sultan et père de la princesse, le voisin d’échoppe d’Abdhallah et son chien, le soldat qui devient le compagnon de voyage du jeune homme. Ce panel de personnages, et tous ceux qui jalonnent le périple du héros, manque un peu de relief mais reste essentiel au développement de l’histoire. Mention spéciale à Hurle, Sophie et Calcifer, qui font une petite mais géniale apparition dans ce tome, et nous donnent de leurs nouvelles par la même occasion.



Concernant l’histoire, elle est à mon sens un peu trop longue et un peu trop décousue par moment. Malgré tout, parce que Diana Wynne Jones possède un talent indéniable de conteuse, on se laisse prendre au jeu et on suit encore et toujours le héros dans ses aventures pour savoir si, après tout cela, il parviendra enfin à retrouver la princesse de ses rêves.



Une fois encore, l’univers créé par l’autrice joue un rôle prégnant dans cette narration. On retrouve un univers à la fois poétique, magique et un peu dingue, inspiré davantage cette fois des légendes du Moyen Orient et des contes des mille et une nuits. On est plongé dans cette ambiance orientale, à la fois suave et électrique, qui nous emporte totalement.



J’ai donc été un peu moins séduite par ce second volet qui m’a malgré tout permis de passer un agréable bien qu’un peu long moment de lecture. Il me tarde à présent de voir ce que Diana Wynne Jones nous réserve dans le troisième et dernier tome de la trilogie.
Lien : http://mabibliothequerose.bl..
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Le château de Hurle

Si on me demandait aujourd’hui quel est mon film d’animation préféré, je répondrai sans hésitation “Le château ambulant” de Hayao Miyazaki. Ce que je ne savais pas il y a encore un an, c’est que ce dernier était une adaptation livresque issue d’une trilogie publiée en 1986. Alors quand j’ai appris la réédition en juin 2020 dudit livre, vous pensez bien que j’ai sauté sur l’occasion. Je remercie d’ailleurs monsieur de me l’avoir offert.



Sophie est l’aînée de la famille Chapelier, elle travaille pour la chapellerie familiale dans le petit village de Marché-aux-copeaux. Un jour, alors qu’elle est seule dans la boutique, Sophie voit arriver la terrible sorcière des Steppes. Cette dernière va lui jeter un sort qui la fera vieillir de 60 ans. Un peu perdue et ne sachant comment va réagir sa famille, Sophie va décider de partir en quête d’un moyen de briser cette malédiction. C’est ainsi qu’elle va tomber sur le fameux château ambulant dont tout le monde parle et qu’elle voyait depuis sa fenêtre mais surtout faire la connaissance de ses habitants.



J’ai plongé avec délectation dans ma lecture et j’ai aimé découvrir cet univers fouillé, détaillé. Au départ, je ne pouvais m’empêcher de comparer l’animé au livre, car même si la trame de base est la même il y a pas mal de différences. Rassurez-vous, cela n’a pas duré très longtemps et rapidement je me suis laissée happer par l’histoire. J’ai aimé le traitement apporté aux personnages qui est, pour moi, très réussi mais surtout bien plus étoffé que dans l’adaptation. Je n’ai eu aucun mal à m’attacher à eux et j’aurais aimé prolonger l’histoire un peu plus. Mention spéciale pour Calcifer et Hurle qui restent définitivement mes protagonistes favoris.



Pour une première rencontre avec l’autrice, je dois dire que celle-ci est plutôt réussie, j’ai trouvé son style très agréable et l’histoire qu’elle nous narre est particulièrement riche et imagée. Tout ceci m’a d’ailleurs donné envie de poursuivre la suite de la trilogie. Initialement publié dans la catégorie jeunesse, le titre plaira sans nul doute autant aux ados qu’aux adultes. Petite mention spéciale au travail éditorial sur ce livre, la couverture est très jolie et j’ai particulièrement aimé les illustrations au début de chaque chapitre.



Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site --> https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/le-chateau-de-hurle-de-diana-wynne-jones/
Lien : https://www.fwiw.fr/livres-c..
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Le château de Hurle

Je suis l'actualité : voici le château de Hurle ! Ce livre a été adapté en film : le château ambulant, l'un de mes trois films de Miyazaki préféré.

L'histoire est légèrement plus différente que celle du film : par exemple au début on a pas deux soeur, mais trois sœurs. Et le rôle de l'héroïne est beaucoup plus complexe que dans le film.

Quand un livre est adapté au cinéma, j'essaie de lire d'abord le livre. Petite exception, j'ai beaucoup aimé ce roman. Court roman, on retourne dans un univers fantastique plutôt classique mais toujours aussi prégnante.

Allez y sans risque découvrir cette magnifique histoire
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Le château de Hurle

Avant de voir il y a quelques années Le Château ambulant d’Hayao Miyazaki, je n’avais jamais entendu parler de Diane Wynne Jones. Il m’a fallu relire The Books of Magic de Neil Gaiman et tomber sur une interview où il citait l’autrice comme source d’inspiration pour que je me penche à nouveau sur elle.

Naturellement j’ai commencé par Howl’s Moving Castle, le premier volume de la trilogie mettant en scène Sophie et le magicien Howl. Oubliez le film d’Hayao Miyazaki, l’histoire en est au final très différente. Ici nous suivons les aventures de Sophie, une jeune fille s’ennuyant ferme dans un magasin de chapeau. Elle croise la route de la Sorcière des landes qui lui donne l’aspect d’une vieille femme et atterrit dans un drôle de château où, bon gré mal gré, elle va briser la malédiction entourant Howl et son démon du feu, Calcifer.

L’histoire est compliquée par les origines mêmes de Howl, Gallois bon teint de notre monde qui a trouvé la porte vers un monde magique et sauvé la vie de Calcifer. Mais également par la vie de famille de Sophie, de sa belle-mère et de ses sœurs qui vont toutes à des degrés divers se retrouver mêlées aux manigances de la Sorcière des landes. Le caractère des personnages n’a rien à voir avec l’anime qu’en a fait Hayao Miyazaki : Sophie jeune est nettement plus effacée ; et surtout le Howl du titre est certes gentil et un puissant magicien, mais il donne l’impression d’impression d’être un dandy sans cervelle trop préoccupé par son apparence et son petit confort pour être réellement utile à l’histoire. Au contraire, ses non-dits sont un obstacle plus qu’autre chose. Calcifer lui se révèle à la hauteur de son statut de démon : terrifiant, changeant et puissant. C’est, avec Sophie, le personnage le plus intéressant de ce livre.

Touffu, le roman Howl’s Moving Castle cumule tous les ingrédients d’une bonne histoire pour enfant autour de la sorcellerie : un château dont les portes ouvrent sur plusieurs mondes, une série d’êtres humains déguisés en animaux et objets, des combats de sorcellerie, un royaume enchanté ayant perdu son prince, trois jeunes sœurs et leur belle-mère, et même des sirènes ! Pour autant, l’histoire reste très facile à lire avec une bonne alternance entre les moments comiques et l’action. Elle convient aussi bien aux adultes cherchant un roman de fantasy original qu’aux collégiens voulant découvrir l’anglais autrement qu’avec Harry Potter de J.K. Rowling.
Lien : https://www.outrelivres.fr/h..
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Le château des nuages

Suite du château ambulant ou château de Hurle. On y retrouve Sophie et Hurle dans de nouvelles aventures même s'ils sont beaucoup moins présent que dans le un. L'histoire m'a fait penser a Aladdin car elle commence avec un marchand de tapis dans un monde oriental et forcément le tapis est volant. Le jeune marchand une fois qu'il a découvert le fameux tapis l'utilise et il rencontre la princesse de cette façon. Il y a une sortes de créatures qui a vole le château ambulant et qui enlève également des princesses.Sophie et Hurle vont aider le jeune marchand de tapis chacun de leurs cotes et a leurs façons. Car Sophie et son nouveau né ont été transformé en chats. ... Un livre très agréable a lire qui nous replonge dans un univers magique ou tout est possible.



Edit je viens de voir qu'il a été traduit en françaissous le titre le Chateau des nuages => http://www.babelio.com/livres/Jones-Le-chateau-des-nuages/104367.
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Le château de Hurle

J'ai vu le film, puis j'ai vu ce roman par hasard chez un distributeur et de suite l'envie et la curiosité me l'on fait acheter.

Je ne suis pas déçue.

En fait il y a une quintessence dans cette histoire, dont il ne faut pas chercher à comprendre le sens de façon trop rationnelle.

Ça ne s'explique pas, il faut presque la ressentir, on dirait que ce que cette histoire apporte passe plutôt par le subconscient que par la conscience claire.

Pour moi ce fut un roman et un film très agréables, certainement qu'il a répondu à des questions que je ne saurais même pas formuler.

C'est cela la magie des fictions. On ne sait trop ce qu'elles racontent mais elles racontent tout de même quelque chose.

Ce n'est plus la femme transformée en sorcière maléfique du conte de blanche-neige. C'est la femme qui, sous l'apparence de deux âges au look différent, garde la même pureté de coeur. Elle apparaît comme une victime, et n'ayant presque plus rien à perdre, du coup cherche chez cet étranger une solution. Elle l'a trouvera.

Cela ressemblerait presque au chemin d'une résistante, pour le fait qu'elle agit différemment que tout le groupe, qui a peur avant même de savoir. Mais serait-ce dû, cette peur, un peu aux mensonges mal compris de cette sorcière qui l'avait auparavant transformée en vieille femme? En partie peut-être?

Même sur le mode onirique, ce roman de fiction ressemble plutôt à une recherche de vérité, comme le ferait un chemin initiatique. Sophie a le courage de tenter ce chemin de vérité, est-ce cela que craignait la sorcière qui lui a amoché le portrait? D'ailleurs on comprend que ce soit une oeuvre onirique, car LA vérité est un concept qui n'existe sans doute que dans nos rêves, comme la liberté et etc : on peut s'en approcher mais si cela se trouve jamais les atteindre. Ce n'est jamais fini.
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Le château de Hurle

Un conte de fée merveilleux.



Alors, autant vous le dire de suite, j'avais triché en regardant il y a déjà quelques temps le Château ambulant qui est l'adaptation animée de ce roman. Lorsque je l'avais vu dans le Baby Challenge Fantasy 2013, et que j'ai galéré comme pas deux pour toruver le livre, je peux vous dire que j'étais résolue à le caser cette année. Le premier bilan sera pour vous dire que l'adaptation est franchement bien faite.



Mais pour ceux qui n'ont pas vu le Château ambulant, de quoi ça parle ce roman de fantasy jeunesse ? Cela parle d'un royaume avec des sorciers et des sorcières. Là dedans, vit une famille dont Sophie est l'aînée. mais Sophie, à cause de son franc parler, se fait transformer en vieille femme par la Sorcière du Désert.



Elle qui n'était dévouée qu'à son travail, va partir à l'aventure, jusqu'au château de Hurle, histoire d'espionner le magicien de Hurle pour faire lever son mauvais sort. On verra donc la vie de Sophie dans cet endroit bizarre et mystérieux.





C'est dans le noyau familial que l'on peut trouver son bonheur.



Dans ce château, Sophie, en tant que vieille dame, va se créer un cocon familial où elle arrivera à trouver le bonheur. Tout d'abord, elle va s'installer dans le château, dépoussiérer les pièces et surtout bousculer les habitudes des habitants, Hurle, son apprenti et Calcifer, le démon de la maison.



Petit à petit, ces personnages vont s'apprivoiser, et enfin s'aimer. Cet amour, ce foyer, va créer une formidable magie naturelle qui va repousser toutes les malédictions. Cette magie va partir à la recherche de la Vérité, à la recherche de ces petits moments qui font le quotidien. Et c'est cela que j'aimerai retenir de cette histoire.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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