Citations de Deborah Smith (55)
Le plus dur quand on est aussi malheureux, c’est d’avoir les idées claires. Il faut profiter de ces brefs moments de lucidité et s’accrocher à eux.
Lorsque j’étais enfant, j’avais l’impression que notre ferme, dans son isolement, trônait au bout d’un sentier menant à un pays magique où seuls les Powell et leur légende pouvaient survivre. Même dans une région de montagne, la terre de Bear Creek était trop rocailleuse pour être cultivée, trop déserte pour intéresser les chasseurs, trop escarpée pour que la forêt fût exploitée. Il n’existait qu’une seule portion de terrain utilisable : notre colline de quelques arpents en surplomb des vastes forêts de Creek Valley.
De loin, ça paraît facile de tuer. Mais il faut avoir regardé celui d’en face les yeux dans les yeux, ajouta-t-il, avoir perçu sa peur, l’avoir vu se vider de son sang et mourir. En contrepartie, il faut aussi savoir assumer ses responsabilités. Un jour, tu comprendras ce que c’est que d’ôter la vie à quelqu’un.
Les gens ont besoin d’être aidés ! . Le problème, c’est qu’ils ne veulent pas toujours l’admettre.
Il arrive qu’on se lie d’amitié parce qu’on se sent seul. Et quand on va mieux, on n’a plus besoin de l’ami en question.
Il y a des gens qui vous donnent une chance. Il faut savoir la saisir.
L’amour, c’est tellement simple quand on se tait.
Les péchés du père ne sont pas forcément ceux du fils.
L’amour est terrible pour le sourire. Il peut vous casser toutes les dents.
On n’est jamais trop prudent.
Le contraste était clair : sexe était synonyme de moiteur, de nudité et de honte, alors qu’amour rimait avec beauté, politesse et corps tout habillés.
Tout ce qu’on peut espérer garder, c’est ce qu’on a dans sa tête.
Un enfant a besoin de sa mère.
Si tu observes une fourmi à travers une loupe, elle te paraîtra aussi grosse qu’un éléphant. La taille, c’est une question d’angle de vision.
Je pensais que les malheurs n’arrivaient qu’aux autres. Mais c’est faux.
Ne jamais contrarier une actrice dont les incisives n’ont pas été limées.
Si les sous-vêtements provocants sont si sains et beaux, pourquoi ne voit-on pas de petits garçons en slip bikini sur lequel serait écrit Chaud devant ? Nous ne sexualisons pas les petits garçons pour nous amuser, voilà pourquoi ! Mais les filles sont des proies rêvées.
N’importe quel imbécile peut se reproduire ; cela ne nécessite pas un gramme de bon sens, d’élégance, de sagesse ou de fortune... Mais les femelles intelligentes protègent leurs atouts physiques, choisissent leur mâle dans un but pratique et se reproduisent quand cela les arrange. Ensuite, elles élèvent leur progéniture sans effusion de sentiments et expédient les petits ingrats dans le monde le jour de leurs dix-huit ans.
L’argent n’achetait pas l’amnésie. Les billets ne me feraient pas oublier la terreur dans la voix d’Ethan et Sherryl la dernière fois que je leur avais parlé. Les billets ne rachetaient pas la culpabilité.
Je savais que je devais être reconnaissante d’être en vie, reconnaissante de recevoir les meilleurs soins médicaux que mon argent pouvait m’offrir, reconnaissante d’être si riche que je n’aurais pas à travailler le restant de mes jours, reconnaissante pour les biscuits, Thomas, les photos. Mais je ne l’étais pas, pas de manière sincère et joyeuse. Je voulais mon ancienne vie. Je me sentais coupable d’être riche et d’avoir survécu, d’avoir été une princesse dorlotée qui avait fini par attirer un mauvais karma sur elle