David Peyron est docteur en sciences de l’information et de la communication et titulaire d’un master en sociologie de l’art et de la culture.
Il est l’auteur d’une thèse sur la construction sociale de la culture geek.
Membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) et de l’Association internationale des chercheurs en littérature populaire et culture médiatique, il a collaboré à divers documentaires sur le mouvement geek.
site de l’auteur:
https://davidpeyron.wordpress.com/
Twitter:
https://twitter.com/kitsunegari13
De la même manière, le rapport geek aux œuvres et aux objets reste radical, expert, poussé, et mélange des loisirs très répandus (le cinéma hollywoodien) et d'autres qui restent dans l'ombre (le jeu de rôles grandeur nature). Tout le monde connait Star Wars et ses répliques cultes, mais combien de personnes ont pratiqué l'univers étendu de la saga de manière intensive, jusqu'à écrire leur propre fiction ?
Au début des années 1960, le terme geek garde encore un sens assez général. Il ne renvoie pas à un groupe précis, mais à une série d'attitudes et des traits liés principalement à une certaine jeunesse et au domaine scolaire : le bon élève (surtout le matheux, le scientifique) qui pense plus à ses études qu'à sortir, et possède un caractère quelque peu obsessionnel, une propension à la focalisation extrême.