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Citations de David Gibbins (132)


Le seul vrai chemin vers la gloire passe par tes propres actions sur le champ de bataille, comme guerrier et comme meneur d'hommes, et ce sont seulement ces actions qui t'assureront ta réputation.
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Tu as toujours dit que c'étaient ses qualités, et pas son destin, qui faisaient la grandeur d'un homme. le plaisir de la chasse réside dans le fait qu'elle repose entièrement sur mes capacités, et que rien ne pèse sur moi, ni la réalisation du destin, ne les attentes des ancêtres, fiers de mes actions ou trahis par elles. Ici, dans la forêt, la chasse est comme un combat, on y vit pour l'instant, et tout dépend de ton courage et de la prouesse individuelle, pas du destin.
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[à propos du vieux centurion primipile Petraeus] C’était un vrai romain, paysan d’abord, soldat ensuite, plus fidèle aux racines de Rome qu’aucun patricien qui rivalisaient pour se réclamer de la gens la plus ancienne, et de la lignée la plus solide, depuis Romulus ou d’autres guerriers semi-mythiques de l’histoire de la ville.
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 La plate-forme était encerclée par un anneau de mégalithes immenses, des pierres d’au moins deux mètres de circonférence, trois fois plus hautes qu’un homme, s’élevant à la verticale. Celles-ci, érodées par des millénaires d’intempéries, avaient jadis été finement travaillées. Elles étaient surmontées de grandes dalles plates qui formaient un linteau circulaire continu. A l’intérieur, se trouvaient cinq trilithes indépendants, l’ensemble des paires de pierres recouvertes de leur linteau décrivant un fer à cheval ouvert vers l’ouest en direction du cône volcanique.
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- Règle numéro un de la chasse au trésor, déclara Costas d’un air solennel : toujours authentifier sa carte.
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Pendant un instant, Fabius eut pitié de l’adversaire. Quelque part sous cette peau de lion, derrière la rage, la cruauté, l’autodestruction, il y avait le désespoir fou d’un père qui savait que son fils l’aimait, qui avait senti ses petits bras autour de lui, et qui pourtant avait été poussé à accomplir jusqu’au bout de l’impensable, ce que la guerre pouvait faire de pire à un homme.
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Une heure plus tard, ils admiraient les plaines boueuses du rivage occidental de 1a mer de Galilée. Le soir tombait et leurs ombres s’allongeaient devant eux. Au loin, l’eau étincelait encore et jack se rappela l’étrange pixellisation qu’il avait vue dans le ciel quelques jours auparavant, au large de la Sicile, comme si ses yeux avaient été attirés par les détails et non par le tout, comme si la vue avait été trop aveuglante pour être appréhendée dans son ensemble. Cramponné à son sac, il éprouva la même jouissance anticipée que ce jour—là. Une révélation extraordinaire allait lui être faite, grâce à une promesse qui l’avait ramené là où un incroyable trésor avait débuté son périple, près de deux mille ans auparavant. Il avait l’intime conviction que Claude était venu ici et qu’il avait, lui aussi, admiré au loin le plateau du Golan et succombé aux charmes de l’Orient. Il se demanda s’il avait également perçu le trouble, le danger imminent planant sur cette ligne de faille entre l’Occident et l’Orient, cette impression de tranquillité surnaturelle et illusoire, de clame avant la tempête
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— Je crois qu’il a en effet existé un Homère qui a écrit l’Iliade et l’Odyssée telles que nous les connaissons. Je dis un Homère et non le Homère. Pour moi, Homère n’est pas un génie solitaire, mais plutôt une lignée de poètes doués – extraordinairement doués – qui ont façonné et transmis l’épopée, une lignée qui s’est peut-être interrompue vers le VIIIe siècle avant notre ère avec l’avènement de la littérature plus largement diffusé et donc la fin de la tradition des bardes.
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David Gibbins
[...] Ces limites montrent exactement la latitude que l’on peut avoir dans une fiction historique, et comment la crédibilité de n’importe quelle reconstruction – qu’elle soit historique ou fictionnelle – repose moins sur la reproduction des « faits » apparents que sur la compréhension des incertitudes de cette information et de la nécessité d’une approche historique pour l’utiliser. La limite entre franche spéculation historique et fiction est facilement franchie, car l’archéologie permet de plus en plus une évaluation nouvelle des sources écrites ainsi qu’une base indépendante pour dessiner de nouvelles images du passé.
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Ces gens ne sont pas là pour dénicher des reliques de l'Antiquité, affirma Jack tandis qu'ils remontaient la galerie accroupis. Ils doivent se dire que nous avons trouvé leur prise et que nous ne pouvons pas communiquer avec la surface. S'ils nous éliminent, ils pourront conclure la transaction qui avait si mal tourné il y a des années. Ce n'est plus seulement l'Atlantide qui est en jeu. A cinq mètres d'ici, il y a suffisamment d'armes nucléaires pour anéantir la civilisation occidentale.
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- Je pense aux hommes et aux femmes de ce monde. Ce sont eux qui font l’Histoire. Celle-ci n’est pas soumise à des processus. Ces gens qu’on voit en bas ont une existence propre [...]. Parmi eux, il y a quelqu’un qui pourrait soit créer quelque chose d’encore plus splendide que la basilique Saint-Pierre, soit la détruire. L’Histoire s’ecrit au rythme de nos propres décisions, de nos caprices.
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Jack comprit qu'il s'agissait là d'une procession triomphale. Une autre image lui vint à l'esprit, une image qui semblait incroyablement éloignée du monde du Yucatan. L'arc de Titus, à Rome. La procession à travers le forum. Le triomphe de Vespasien sur les Juifs.
Il fit quelques pas sur la gauche, sous le regard méfiant de Loki. Le dernier dessin était encore partiellement dissimulé par les décombres, mais suffisamment clair. C'était une forme abstraite, semblable à un chaudron, dont le bord manquait la fin de la voie processionnaire. C'était l'immense gueule béante des enfers, avide de sacrifice.
Chichen Itza. Le cenote des sacrifices.
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Je dois préparer les rites funéraires pour Polybe. Il était l’homme le plus brave que j’aie jamais connu, un guerrier qui s’est sacrifié pour sauver des vies romaines. Nous devons trouver son corps et l’envoyer dans l’autre vie comme ses héros, comme Ajax, comme Achille et les morts des Thermopyles.
Paul-Emile s’éclaircit la gorge.
- Très bien, si tu peux le persuader de renoncer à interroger les prisonniers macédoniens pour le compte rendu de cette bataille, qu’il a l’intention de rédiger dans ses Histoires.
- Comment ? Il est vivant ?
- Il a continué sa course jusqu’au flanc droit, est revenu dans nos rangs, a mené la charge de la cavalerie, puis est reparti prendre ses rouleaux et écrire le récit d’un témoin tant que les événements étaient encore frais dans son esprit. Du moins, jusqu’à ce qu’il ait une illumination soudaine et parte seul au galop à la recherche du roi Persée, où qu’il puisse se cacher, pour recueillir ses impressions sur la bataille.
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L'idée dangereuse selon laquelle la guerre accélère le progrès technologique est une illusion moderne. Les bénéfices des avancées réalisées dans les domaines de l'ingénierie et de la science ne compensent pas l'épuisement de l'ingéniosité humaine pour la conception de méthodes de destruction.
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L’esprit romain est offensif, et non défensif. Mais les Celtibères, comme les Grecs, regardent généralement vers l’intérieur. Ils n’ont pas l’habitude de rechercher l’expansion en dehors de leurs frontières et de prendre des oppida près de chez eux. Rome, au contraire, regarde vers l’extérieur depuis des siècles, a absorbé avec appétit les tribus environnantes, puis les cités-Etat des Grecs et des Carthaginois, et ne cesse de s’étendre.
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Avant Attila, Théodoric avait été le pire ennemi d'Aetius, et Thorismond le savait. L'alliance entre Wisigoths et Romains était née de la nécessité de s'unir contre un ennemi commun. Aetius ne pouvait ignorer que la vieille inimitié avec Rome pouvait revivre à travers les fils de Théodoric, une fois Attila vaincu.
Maintenant que les Vandales de Genséric étaient massés comme une meute de loups des mers près des côtes d'Italie, Aetius savait que Rome ne pourrait pas résister à une attaque simultanée de deux forces barbares.
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Enfants, ils avaient imaginés la guerre comme un lutte glorieuse, des batailles entre armées et guerriers où les meilleurs combats étaient les plus égaux, pas seulement pour Rome et pour la gloire, mais une mise à l’épreuve de leur virilité d’où le vainqueur pouvait sortir grandi d’avoir tué un adversaire qui aurait pu l’emporter. En réalité la guerre se présentait rarement ainsi. Elle était inégale et sale.
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Quand un peuple a déjà plusieurs dieux, il est facile de lui en imposer d’autres. C’est moins compliqué que d’éradiquer ses croyances. Et puis les nouveaux dieux absorbent les anciens.
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Jack retourna le disque plusieurs fois et regarda à nouveau les inscriptions en tentant de se souvenir de ses cours d’histoire de l’écriture. Il avait déjà vu ce genre de signes quelque part.
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Cet endroit représente la guerre sous l'aspect le plus terrible que l'on puisse imaginer: la guerre qui dépasse les champs de bataille pour atteindre les pires excès, jusqu'au génocide. Et pourtant, nous avons un terme encore plus effrayant pour décrire ce qui s'est passé là où nous allons nous rendre, au cœur de l'Allemagne nazie: la Gesamtkrieg. (…) La guerre totale.
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