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Biographie :

Daniel Tanuro est ingénieur agronome et environnementaliste. Il collabore au Monde diplomatique et a fondé l'ONG belge « Climat et justice sociale ».

Source : la découverte
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
le retour du capitalisme à une sauvagerie sans masque, la barbarie climatique montante, une tendance généralisée à l’Etat fort et la détermination de l’impérialisme étasunien à maintenir son hégémonie mise en péril par la puissance montante de la Chine
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Des hôpitaux débordés, des personnels épuisés, sous-équipés, des morgues bondées. Des malades sacrifié·es, des femmes confinées avec leur bourreau, des prisonnier/ères bouclé·es dans leur cellule, des personnes âgées claquemurées dans les maisons de retraite. Des millions de précaires abandonné·es, quasiment sans ressource, des millions d’employé·es confiné·es en télétravail dans des logements trop petits et des millions d’ouvrier/ères contraint·es de se mettre en danger parce que, sans travail humain, les machines « intelligentes » ne sont que des objets inertes. Partout la peur, la peur de la mort. Mais la situation est infiniment plus grave aux marches de l’Empire. Migrant·es rejeté·es comme des chiens ou parqué·es comme du bétail, Palestinien·nes enfermé·es dans leur ghetto, sans médicaments, et quelque trois milliards et demi de pauvres qu’aucun système de santé digne de ce nom ne peut protéger, alors qu’il y a tant d’argent accumulé !
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Daniel Tanuro
A l’instar de la taxe carbone, l’écotaxe sur le transport routier est à la fois inefficace du point de vue environnemental et injuste du point de vue social. Du point de vue environnemental : les autoroutes, ainsi que les routes nationales entre la France et l’Italie (sans compter le transport aérien !) étant exemptées, la taxe, alors qu’elle est censée stimuler la localisation de la consommation, favorise au contraire le transport à grande distance… et les exploitants d’autoroutes. Du point de vue social : à la question « qui va payer au final ? » la réponse est évidemment « les plus faibles ». La taxe ne peut en effet qu’accélérer la disparition des petites exploitations agricoles et de transports ainsi que des petits commerces, au profit de l’agrobusiness, des géants de la logistique et de la grande distribution… sur le dos des travailleurs et travailleuses qui forment la majorité des consommateurs.
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Contrairement aux insectes sociaux, nous ne reproduisons pas notre existence à l’identique : nous développons des modes de production qui tendent à devenir de plus en plus complexes.
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Ce livre est, comme le précédent, rédigé en écriture inclusive. Je souhaite ainsi marquer mon soutien à la lutte féministe. La règle qui veut que « le masculin l’emporte » n’est pas inscrite dans une science académique intouchable, mais dans des rapports d’oppression que la grammaire contribue à reproduire, ce que je conteste avec d’autres en appliquant les règles suivantes :

Le point médian est utilisé lors de l’insertion d’une ou de quelques lettres dans la démasculinisation d’un terme (candidat·e, citoyen·ne ; au pluriel : candidat·es, citoyen·nes).

Une barre oblique est employée lorsque le suffixe est variable selon le genre (lecteur/trice, chercheur/euse ; au pluriel : lecteur/trices, chercheur/euses).

On a recours à diverses contractions : toustes pour toutes et tous, iel pour il et elle (pluriel : iels), celleux pour celles et ceux, elleux pour elles et eux.
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Le droit des peuples au développement, fondamental et inaliénable, ne peut se concrétiser que si le Sud saute par dessus « l’étape fossile » des pays développés, c’est à dire si son développement se base immédiatement sur les renouvelables, ce qui implique un autre mode de développement.
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Nous sommes toustes sur le même océan, oui, mais pas sur le même bateau : une minorité se prélasse sur des yachts, tandis que la majorité souque dans des barquettes ou dérive sur des radeaux de fortune », de réponse globale, « La première crise de l’Anthropocène exige une réponse globale – économique, sociale, écologique, féministe et décoloniale – à la hauteur du défi. Osons exiger ce qui est impossible dans le cadre capitaliste : le pain et les roses, une vie de qualité et un environnement sain, la satisfaction des besoins humains réels, démocratiquement déterminés, dans le respect prudent de la beauté du monde
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L’ouvrage est divisé en cinq chapitres. Le premier dresse un état des lieux de la crise écologique et discute brièvement la notion d’Anthropocène. Le deuxième montre que l’accord de Paris pour une stabilisation du réchauffement au-dessous de 1,5°C est sous-tendu par un projet délirant : le « dépassement temporaire » du seuil de dangerosité compensé par le déploiement ultérieur de technologies censées refroidir le globe. Le troisième examine les biais idéologiques de la recherche scientifique, les présupposés de la modélisation mathématique du climat, et ceux de certains spécialistes de la conservation des espèces. Le quatrième revient sur les raisons fondamentales de l’incompatibilité entre capitalisme et écologie, discute sur cette base les positions de diverses variantes de l’écologie politique et rend un hommage critique à « l’écologie de Marx ». Le cinquième est consacré à l’alternative écosocialiste en termes de vision du monde, de programme et de stratégie pour combler le gouffre entre la radicalité si nécessaire et les niveaux de conscience actuels.
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la mesure prioritaire pour stabiliser le climat n’est le déploiement de nouvelles technologies vertes, mais la diminution de la consommation d’énergie, donc de la production et du transport de matières
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Il est frappant que, dans l’analyse de la révolution industrielle, Marx et Engels n’aient tout simplement saisi l’énorme portée écologique du passage d’un combustible renouvelable, produit de la conversion photosynthétique du flux solaire, le bois, à un combustible de stock, produit de la fossilisation du flux solaire et par conséquent épuisable à l’échelle historique des temps, le charbon.
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