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Critiques de Daniel Picouly (355)
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Et si on redessinait le monde ?

Un bel album poétique.

Au premier abord, je me suis dit : "Et si on redessinait le monde? Mmmm, ça sent la niaiserie". Et bien pas tant que cela. Un peu tout de même, ne serait-ce que parce qu'on si on avait la chance de pouvoir redessiner le monde, on le ferait tous meilleur (du moins j'ose l'espérer). Mais ce livre fait du bien. Il est frais, positif, les textes sont jolis, on a envie de les lire à haute voix : "Moi, si je pouvais redessiner le monde, je vous le ferais lire à haute voix. Ecoutez !".

Les illustrations de Nathalie Novi sont parfaites. Chacune d'entre elles est faite sur une carte un brin vintage pour situer géographiquement l'enfant qui redessine le monde. Ses couleurs au pastel, ses coups, ses traits flous font mouche, comme souvent. Alors on est un tantinet dans le cliché, c'est sûr, mais un cliché qui sert de repère. Par exemple, pour l'extrait sur la lecture à voix haute plus haut, on a sur une carte des îles britanniques : une petite fille à la Alice, un lapin blanc, une rose, un fauteuil cosy, un chien anglais, une dame à chapeau façon sœurs Brontë.

Une pause de douceur, cyniques s'abstenir.
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Et si on redessinait le monde ?

Un superbe grand ouvrage, une véritable invitation à réfléchir le monde. Le texte sont très poétiques et les dessins sont superbes (comme toujours avec Nathalie Novi). Et le petit plus, les peintures sont faites sur des cartes du monde, ce qui ajoute un charme certain, un rien vintage.



Un beau voyage...
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Un beau jeudi pour tuer Kennedy

Voilà, j'ai enchaîné avec le 2ème roman de Daniel Picouly le 1er étant : le champ de personne où il raconte son enfance ,nous voici à present à la cité "Million" près dOrly; cité dortoir ou tout monde se connaît ,années 60 ,premières bandes : les blousons noirs ,Salut les copains : Eddy Mitchel ,Sheila ,l'assassinat de Kennedy,tout ça en un jeudi ,un peu brouillon ,quelque peu déçue de ce 2ème volet,on s'ennuie parfois parce que trop de longueurs et j'ai ressenti un essoufflement, je n'ai pas retrouver la fraîcheur du 1er roman ,qu'encore une fois je recommande plus que celui-ci .⭐⭐⭐
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Lulu Vroumette : Lulu et le château des Quatr..

La petite grenouille Lulu ne m'était pas étrangère. J'ai eu la chance de découvrir ce personnage il y a plusieurs années avec Le cirque de Lulu. J'avais, à l'époque, adoré les dessins de l'auteur, la douceur qui se dégageait du livre et tous ces petits animaux attachants et espiègles. Du coup, lors du dernier masse critique, lorsque j'ai vu qu'un des albums du petit batracien était proposé, je l'ai tout de suite sélectionné. Et j'ai été très heureuse de recevoir Lulu et le château des quatre saisons.



En recevant l'album, j'ai par contre été très surprise par son format ! Celui que j'avais était assez petit et je m’attendais aux mêmes dimensions. Mais franchement, ce format-là est plus intéressant. Je trouve que l'on peut encore plus profiter des illustrations. Par contre, j'avoue que si un enfant veut lire lui-même l'album, il sera sans doute un peu trop grand pour lui.



L'histoire est toute mignonne, racontée de façon très chantante avec de nombreuses rimes et des expressions rigolotes. Elle nous apprend aussi de petites choses sur les quatre saisons que ce soit par le texte ou par les illustrations car les quatre dames sont représentées de façon absolument magnifiques avec leurs couleurs et certains atouts qui leur sont propres. Lulu, elle, se montre encore une fois très débrouillarde et pleine de ressources. C'est vraiment un personnage adorable de par son apparence mais aussi grâce à son caractère. Je ne dirais pas que c'est une fonceuse, mais elle prend les choses en mains, elle sait se débrouiller, c'est un petit personnage qui est un très bon modèle.



Quant aux illustrations... Comment vous dire... Elles sont sublimes. Tout en rondeur, avec des couleurs chatoyantes mais pas agressives. C'est un pur régal pour les yeux, et on peut passer plusieurs minutes à inspecter les pages à la recherche d'un petit détail qui se cacherait quelque part.



J'ai passé quelques minutes tout à fait charmantes avec Lulu et ses amis, et je conseillerais vivement cette collection à tous les parents, mais aussi à tous les amoureux des albums jeunesses.
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Les larmes du vin

Chouette ! Un nouveau livre de Daniel PICCOULY et qui parle du vin en plus ! De quoi se régaler… Daniel PICOULY adresse un bel hommage à ses parents et frères et sœurs, où le vin s’invite à chaque nouvelle naissance, baptême ou fête de famille ou plus si affinité… Oui, mais voilà c’est tellement dilué que c’est difficile de tout comprendre si l’on ne fait pas partie de la famille.



Ensuite les digressions, les écarts, les à-côtés, m’ont achevé…



Bref, encore un livre que j’ai abandonné, alors que j’ai beaucoup aimé « Le champ de personne » que je vous recommande pour le coup. Je n’ai pas de chance en ce moment !

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Longtemps je me suis couché de bonheur



Daniel Picouly. Longtemps je me suis couché de bonheur.



Enfin un petit roman léger. Oui après avoir lu des romans tristes, plein de nostalgie, j’ai pris le dernier roman de Daniel Picouly. Dans ce récit, l’auteur nous raconte deux journées de sa vie scolaire, alors qu’il est en classe de troisième. C’est deux journées vont être à l’origine de la poursuite de sa scolarité dans un lycée d’enseignement général, de son entrée dans un lycée technique ou de sa découverte du monde du travail. En effet, la dernière rédaction doit sanctionner ce cycle d’études. Ce roman est plus ou moins autobiographique. Daniel Picouly est bien né en région parisienne, il appartient à une fratrie de 13 enfants et son père est chaudronnier à Air France, à Orly. C’est dans une cité de cette banlieue que réside notre écrivain et qu’il fréquente le C.E.G. Joliot-Curie à Orly, dans les années 1960.



La description de sa cité ouvrière, de la vie scolaire, l’éveil à la sexualité de ces jeunes garçons, nous plongent dans les années 1960. Le narrateur rêve de devenir un Proust et pour ce faire, il a lu toute l’œuvre de cet auteur. Bala, le meilleur ami du narrateur, qu’il fréquente depuis le primaire, est le fils de la Patronne, la concierge de la Cité. Le prénom de cette dernière est Sidonie et Gustave le prénom de son époux, comme les prénoms des personnages de Proust dans «A la recherche du temps perdu». Que de quiproquos dans ce récit? Le professeur principal, Taquin, professeur de français de la classe de 3ème B arrive en retard et de plus, il a perdu « sa vache », il s’agit de son sac de cours où sont les fameuses copies. Quel sera donc l’avenir de nos petits héros? La Patronne, organise une petite soirée pot-au-feu,où doivent participer la majorité des enseignants du collège et une invitée surprise doit apparaître à ce raout. Il s’agit de l’ancienne secrétaire de Marcel Proust. Un jeu de piste est même organisé afin de délivrer Albertine. Que vont donc faire nos jeunes lecteurs de Proust? Où les mènera l’enquête entreprise ? Albertine sera-t-elle épargnée dans la nouvelle version du roman?



L’écriture est très agréable, fluide et très imagée. Elle nous transporte dans l’univers de Proust. De nombreuses allusions à des émissions de télévisions, cultes des années 1960. De la nostalgie, de l’humour, c’est parfois cocasse. Une lecture très plaisante qui nous permet de découvrir ou de redécouvrir la drôlerie de Daniel Picouly. Une belle après midi de détente en compagnie de ces teen-agers des années 1960, qui vont nous replonger dans notre propre adolescence. L'imaginaire se mêle au réel du quotidien des collégiens. Je vous encourage à le lire, et peut-être aurez vous la volonté d'attaquer la lecture de A la recherche du temps perdu. Pour ma part je voudrais bien mais je ne suis pas assez motivée.; Sur une île désrete, je pourrais emporter l’œuvre de Marcel? je me permet de féliciter ceux qui ont pris le temps de lire l'intégrale. Demain ou un autre jour....




Lien : https://lucette.dutour@orang..
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L'Enfant léopard

Il y a souvent chez Picouly ce besoin jubilatoire de jongler avec les mots comme un jongleur avec ces quilles. C'est risqué, mais quand c'est réussi qu'est ce que sait bien. "L'enfant léopard" fait partie des livres dont la virtuosité et le souffle vous réconforte dans votre plaisir de lire.

16 Octobre 1793. Marie-Antoinette attend dans une cellule de la Conciergerie son éxécution. A l'extérieur avec que Paris résonne encore des cris de la révolution, un l'enfant est au centre de toutes les rumeurs, et si cet enfant était le fils caché de la Reine ?

Picouly mène l'enquête avec un sens romanesque et un culot hors norme (il réussit à introduire dans son histoire les deux flics de "La reine des pommes" de Chester Himes), l'intrigue passionnante s'appuie aussi sur l'Histoire elle-même avec un seul but, celle de nous amuser. Et Picouly y réussit haut la main. Justement récompensé par le Prix Renaudot.
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Les Chabadas, tome 15 : Le drakkar invincible

Je remercie les Editions Belin et Babelio pour l'envoi de ce livre jeunesse.

C'est avec joie que j'ai reçu cette avant dernière aventure des Chabadas, car je connais cette joyeuse bande de six chats imaginés par Daniel Picouly et dessinés par Colonel Moutarde. J'avais déjà lu leurs toutes premières aventures quand mon fils avait six ans.

Ici, les Chabadas retrouvent bien sûr la bande rivale des Matouvus, en Vikings !

Aventure, bagarre et ruse sont au programme, avec en plus quelques infos sur ces guerriers Vikings ainsi qu'un quizz, (par Odin, j'ai tout bon !)

Alors embarquons à bord du knörr (ou drakkar, en français) pour une nouvelle aventure !
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Le Champ de personne

Une histoire de famille racontée par un enfant de 10 ans, avec son propre langage.



Picouly nous emmène à travers les joies, les difficultés et les aventures de cette tribu, de son enfance.



Ce livre est un bel hommage à sa famille nombreuse et surtout à sa mère qui l'écoute raconter son récit, et le recadre de temps en temps car il faut bien le dire, il part souvent dans tous les sens!



"J'entends la voix de la m'am au fond de mon oreille. La droite, celle des histoires pour s'endormir. La m'am est toujours à mes côtés. Elle flotte dans les airs, ne dort jamais, vole, apparaît, disparaît, se glisse sous mes paupières, dans la poche de mon short, ou dans mon cartable. J'ai de la chance, j'ai une maman Peter Pan."



Un récit plein de fraicheur malgré les sujets lourds des années 50-60.



Un petit bémol tout de même. Je l'ai trouvé un peu long sur certains épisodes et il est difficile de s'accrocher à ce langage enfantin sur 450 pages...j'étais contente d'arriver au bout!
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Le Champ de personne

Nous ne pouvons que saluer la manière singulière qu’a Daniel Picouly pour raconter son histoire. Faite de digressions qui m’ont particulièrement déconcertées au départ et laissées perplexe une bonne partie de l’œuvre.

Quoi qu’il en soit, une vérité sort de ce livre : peut importe l’époque où le lieu toutes les enfances se ressemblent. Faites de de rêveries, de m’ams omniprésentes et de p’pas idolâtrés.

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Longtemps je me suis couché de bonheur

Un brin déçue par ce dernier roman de Picouly, moi qui avait apprécié mes lectures de cet auteur : le cœur à la vraie et Le champ de personne, et qui, de plus aimé Proust et ai apprécié le dernier livre sur lui : Celeste et Marcel. 





Eh bien, là, l'auteur m'a perdu entre ses souvenirs d'enfance, les allusions à Proust, on ne sait plus ce qui est vrai ou non.. 





Je n'ai rien appris ni sur Proust ni sur Picouly puisque tout avait déjà été abordé dans les romans que j'ai cité plus haut. 





Beaucoup d'ennui pour ma part… 







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Le cri muet de l'iguane

J'ai bien cru m'y perdre avec ces 3 J ! Et quel dommage, car pris épisode par épisode, il y avait matière à nous emporter dans une épopée magnifique. C'est comme un puzzle, beaucoup de pièces biscornues qu'on peine à raccorder avec son semblable. Ca part un peu dans tous les sens, on ne sait plus à quelle époque on se situe, ou est ce une histoire dans l'histoire ? Une touche de roman historique, une touche de conte, une touche de biographie ! un joli patchwork certes mais décousu hélas !



J'y ai tenu jusqu'au bout, sans regret car on finit par comprendre plus ou moins ces aller-retours dans le temps. Et la lumière fut, mais bien palote.



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Le Coeur à la craie

On plonge dans les années 50 avec l'auteur et son copain "Bonbec". Au départ, notre petit héros veut battre le record détenu par son papa d'avoir le coup de foudre le plus jeune de France, mais qu'est ce qu'un coup de foudre ? Comment tombe-t-on amoureux? Pourtant il essaie, avec la femme du bout de la rue, sa petite voisine, une infirmière, une hôtesse de l'air et la sournoise petite Emma Karérine ...

N'est-pas plutôt un prétexte pour se faire remarquer par son père qu'il doit partager avec ses 12 autres frères et soeurs, sa mère et son travail ?

On remarque aussi l'amour profond pour sa mère qui apparaît dans chaque chapitre, dans chacune des histoires qu'il vit ou se raconte. Peut-on tomber amoureux lorsqu'on adule encore autant sa maman à 9 ans (et qu'on est secrètement amoureux de Marie-Antoinette)?



Au delà de ses préoccupations enfantines, on voit se construire le futur grand auteur, qu'est Daniel Picouly : son amour pour la langue française, pour L Histoire, les grands personnages et sa découverte de Proust.



A sa hauteur, ce livre est une petite madeleine aussi, on est baigné dans ces années grâce à un langage Titi parisien très savoureux, des références très documentées. On regrette ce temps où les enfants jouaient aux cowboys et aux indiens, aux 3 mousquetaires, ...
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Longtemps je me suis couché de bonheur

Je vais faire court car ce roman ne vaut pas un coup de cit (comme on dit chez non, prononcez le t) et il faut que j'aille acheter du pain. Ce n'est pas parce qu'on aime Proust que ce tout ce qu'on veut faire autour de son œuvre vaut le détour. Choisir la notoriété d'un écrivain pour en faire un support n'est pas gage de succès. Dans ce roman que peut être aime Julie Schittly, l'idée était bonne. Transposer la Recherche dans une cité de banlieue. Mais ce n'est pas du tout ce qu'il fait. Et puis je comprenais tellement rien qu'arrivé mi chemin, j'ai repris du départ. Je n'ai pas comme principe d'abandonner un roman en rase campagne. On voir plein de masques par terre mais c'est plus rare du trouver un roman, ce qui est une bonne nouvelle mais ils peuvent aussi bien être jetés dans des sacs poubelle.



L'auteur a eu les yeux plus gros que le ventre. Quoi ? le narrateur et Bala cherchent Albertine mais on ne sait si elle existe ou pas ou bien il y a une subtilité que je n'ai pas saisie. Et Swann, il est où, et Charlus et tant d'autres. Cet ersatz de roman est vraiment mal embouteillée et je dis souvent que je suis incapable d'écrire un roman, et bien là, ça me met dans le doute. Le titre lui qui est censé être drôle, non seulement ne l'est pas mais en plus n'a aucune justification dans dans ce semblant de récit. C'est l'histoire de Taquin, prof de je ne sais plus quoi, de Français sans doute, qui est fan de Proust et qui veut transmettre sa passion à quelqu'uns de ses élèves qui vont se mettre à la recherche d'Albertine dont on ignore si elle existe ou pas. Mettons dans la balance + que le nom du narrateur n'est jamais nommé...mais par erreur sans doute Proust l'a fait.



A tous les proustiens, proustophiles...ou que sais-je...un conseil, ne lisez pas cet ouvrage imprimé en juin 2020 à CPI Bussière. Editions Albin Michel,22, rue Huyghens, 75014 Paris. ISBN : 978-2-226-44429-5. Dépôt légal : août 2020 Je ne sais pas ce que ça dit sur Babelio (je fais toujours mes critiques avant de relire celle des autres). Je fais attention à mon orthographe et à ma grammaire aussi (je sais, j'en perds).



Souvent, je me demande qui dans la vie réelle ou dans le showbiz comme on disait avant, je prendrais pour rôle Albertine, une jeune, jolie et envoutante fille de moins de 20 ans, qui attire les garçons mais qui est peut-être bi, (y'a un doute pas évoqué dans cette merde mais dans la Recherche). Il faut bien que je brode. Ce sera sans doute le pire roman que j'aurais lu en 2021 (règle : l'année de lecture d'un roman dépend de la date de la fin de sa lecture). Y'avait un critique qui balançait les livres qu'il détestait derrière lui, bah , je serais pas loin de le faire (mais j'ai essayé mais j'arrive pas).



Maintenant, je vais faire une chose : attribuer le premier titre Shako 2020 . Donc, ce sera le premier Shako2020



lecture dec/janvier 2021, sur papier 328 pages, parution 2020. 0,5/5. Ames sensibles, s'abstenir.



longtemps, je me suis couché de bonheur, année 2020, 328 pages (mais on dirait qu'il y a en 1500) *éditions Albin Michel
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Quatre-vingt-dix secondes

Saint-Pierre, La Martinique. 1902.



La montagne Pelée prépare la plus destructrice et la plus meurtrière de ses éruptions. Elle chauffe, gronde, s’agite au dessus de la ville qu’elle observe. Ils sont petits ces gens, l’égo gonflé par leurs richesses et leurs statuts, charlatans et menteurs. Les politiques manipulent et cachent, les autres se débinent et abusent. Certains prient, certains ignorent. La vie se poursuit sous les cendres que souffle le volcan, les coulées et les incendies, les ondulations de la mer, les tremblements de la terre.

Le volcan les regarde. Louise, Othello, Julie - ces innocents. Et puis tous les véreux, les inconscients, fats et imbus. Il a envie de les détruire, leur rabattre ainsi le caquet. Leur rappeler qu’ils ne sont rien de plus que les autres : de la chair et des os inéluctablement périssables.

La nature, par les mots de la montagne, décrit l’Homme. 1902 ou 2018, les règles sont semblables. Inégalités, privilèges, mensonges et agissements peu scrupuleux. Bêtise.

Ce roman est donc bien plus qu’une description fort intéressante et captivante de cet épisode douloureux, il est également une satire sociale fine et caustique.

Un très beau roman.
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Les Chabadas, tome 7 : Défi dans les arènes de ..

Un nouveau défi pour les Chabadas qui sont invités à participer aux premiers "Chats du cirque" avec au programme : course de char, combats de gladiateurs et même affrontement naval !



Afin de se préparer, ils décident de se renseigner sur la ville de Rome mais aussi sur les jeux au moyen des péplums, ces films qui évoquent la Rome Antique.



Puis il faut préparer le départ et envisager un transport sûr. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu !



Un tome qui offre un aperçu intéressant de la culture latine et de la ville éternelle, jusqu'à nous offrir la recette de pizza !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La faute d'orthographe est ma langue matern..

Daniel Picouly est un aujourd'hui un auteur reconnu et primé. Mais cela n'a pas toujours été le cas. 11e né d'une famille antillaise de 13 enfants, élevé en banlieue parisienne dans un quartier très populaire, il a subi de nombreuses humiliations lors de sa scolarité. Dans ce court roman écrit comme une pièce de théâtre, l'auteur revient sur cette période où un double zéro en dictée lui avait valu l'humiliation de sa vie par un professeur remplaçant. Il nous parle, à travers un dialogue fictif "élèves/écrivain", de son enfance, de ce qui l'a amené à lire, puis à écrire.



Une histoire sympathique, qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui m'a fait sourire gentiment à plusieurs reprises. Daniel Picouly nous offre ici de belles tournures de phrases, de belles métaphores, et de bons sentiments enfantins. Mais rien de plus. Un livre vite lu, et agréablement, mais vite oublié également.

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Quatre-vingt-dix secondes

Ce roman fait partie des romans qui sont dans ma PAL depuis si longtemps que je ne me souviens pas pourquoi je l'ai ajouté ni quel est le sujet du livre.



C'est donc avec seulement la citation de la quatrième de couverture que je me suis lancée dans ce roman historique.



8 mai 1902, La Martinique, Saint-Pierre. Un narrateur d'abord solennel qui observe. En réalité une narratrice, la Pelée, qui observe sa ville à quelques heures d'une immense et dévastatrice éruption volcanique. Très vite la narration devient caustique, critique, moqueuse. Elle croque dans leurs derniers instants, les habitants qui vont périr. 30 000 morts. La parole est donnée non pas à tous mais tout de même à une multitude de personnages, du gouverneur au cheval de course, du curé au pont de pierre, de la lavandière à la rivière, et bien d'autres. Les élus s'expliquent sur les raisons de la non évacuation de la ville. Et toujours la Pelée qui raconte les hommes, les femmes, leurs vies viles et sans espoir.



Alors que tout est anéanti en quatre-vingt-dix secondes, j'ai trouvé que c'était parfois un peu long dans l'histoire de chacun. Et quand le récit s'accélère passant d'un personnage à l'autre dans chaque paragraphe ça devient parfois confus.



Si le texte dégage de la profondeur et de l'émotion, je n'ai toutefois pas été complètement convaincue. C'est cela dit un beau roman historique qui relate un fait important de l'Histoire de manière originale.




Lien : https://leslecturesdecallie...
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Le Champ de personne

Daniel Picouly raconte son enfance.

Il est un des derniers enfants d’une famille de douze.

Il a dix ans. Le premier chapitre nous fait découvrir l’univers de ce petit garçon, se réveillant dans sa nombreuse fratrie.

Très pauvre, cette famille « squatte » une maison minuscule en attendant l’hypothétique attribution d’un HLM.

Le père, d’origine antillaise, travaille à Air France, la mère s’occupe des enfants.

Et Daniel le narrateur dans tout ce beau monde nous fait enfourcher son cheval magique et nous emmène dans l’univers fantastique d’un garçon de dix ans : l’école et ses zéros en dictée , les parties de foot avec son frère dans le terrain vague éponyme, les premières amours ... la guerre d’Algérie qui gronde et emmène les grands frères...

L’action se passe en 1958. La guerre et le passé de résistant du père sont encore très présents.

Que de tendresse pour ses parents et sa famille....les portraits de du père et de la mère sont très sincères et admiratifs.

Il faut suivre parce que la narration passe un peu du coq à l’âne (les liens de cause a effet dans la pensée d’un enfant de dix ans m’ont fait rire)

C’est savoureux ....

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L'Enfant léopard

Ce n'est pas un coup de coeur c'est une révélation !

Passionnant, drôle, intrigant, attachant, haletant, bien écrit...

C'est fou ce que les livres d'histoires deviennent intéressants quand on y met le style.
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