« Je suis content de me coucher. Quand je suis dans mon lit, je peux rêver et, dans mes rêves, il ne fait jamais trop froid, il n’y a pas trop de vent, il ne pleut pas, il ne neige pas… Alors, pour aller jouer dehors, je peux m’habiller n’importe comment ! » (p. 14)
"Attendez ! dit Papa. Quelque chose de formidable est arrivé à Petit-Trot'. Il peut mettre son pantalon tout seul. Il peut remplir son bol tout seul. Il ne lui faut plus un petit câlin. Il lui faut un gros câlin... parce que maintenant, Petit-Trot' est un grand-frère !"
Les Trottinou arrivent sous le pin, en haut de la colline. Ils défont leurs paquets.
Seul Bébé ne fait rien. Il regarde les autres de son nouveau perchoir.
Les Trottinou sont bien au chaud dans leur nouvelle maison.
Tout contents, ils dansent sur le sable doux et sec.
Quelque chose pèse lourd sur le cœur de Petit-Trot'. De grosses larmes coulent sur ses joues.
Papa dit : "Il faut déménager."
Papa et ses petits Trottinou partent à la recherche d'une nouvelle maison.
Ils montent sur la colline. Papa trouve un grand abri bien sec sous les racines d'un pin. "Cela fera une bonne maison", dit-il.
Quand je suis dans mon lit, je peux rêver et, dans mes rêves, il ne fait jamais trop froid, il n'y a pas trop de vent, il ne pleut pas, il ne neige pas...