Costanza Miriano parle de ces deux best-sellers (Marie-toi et sois soumise / Épouse-la et meurs pour elle) paru, en français, aux éditions le Centurion ! Infos ici ?? http://bit.ly/1QAivGf
et là ?? http://bit.ly/1S3MrZI
Je disais donc que, lors d'une neuvaine, à certain moment de ma vie spirituelle, j'ai eu un signe. Malheureusement, aucune apparition céleste, mais plutôt la certitude inébranlable et tangible d'être très, mais très, très stupide (depuis, pour m'en souvenir, je garde les opossums de l'Age de glace sur mon bureau).
Etre moine, c'est prendre à bras-le-corps notre quotidien. Pour nous autres, moines du monde, il s'agit d'un élément fondamental de notre règle, et non d'un obstacle dans notre chemin vers Dieu. Etre moine, c'est donc laisser toujours plus d'espace pour que Dieu agisse en nous. Etre moine, c'est se préparer aux petites morts quotidiennes, ou à celles plus importantes comme la maladie, une trahison, ou à la mort même. Cela exige de nous fier à Dieu, d'entrer dans une autre vie, qui peut déjà commencer aujourd'hui sur cette terre.
Pour moi, le plus grand symbole du luxe n'est certainement pas une paire de chaussures de Roger Vivier, mais ma mère qui fait 𝐿𝑎 𝑆𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́𝑠 devant le feu. Il faut être un véritable chirurgien pour parvenir à isoler un espace qui serait préservé des mots et des relations inutiles !
vous savez bien, Messieurs les maris, que la CIA est une débutante à côté d'une femme qui a des soupçons
Nous nous inquiétons de plaire aux hommes et nous négligeons ce que seul voit Dieu. Accomplir le bien de la même façon, qu'il soit vu ou non, c'est atteindre l'intégrité, l'unité, le monachisme donc. Chacun de nous doit s'atteler à ne pas dépendre du regard des autres.