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Citations de Claire Chazal (53)


Etre seul, c'est être libre, je le sais d'expérience.
Mais être libre, c'et aussi être seul - et ça aussi je le sais.
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Chacun s'arrange comme il peut, mais pour moi le temps passe, et je crève de penser que les perspectives s'amenuisent. J'associe, à tort dans doute, l'amour physique à la jeunesse des corps. Me voilà donc forcément perdante, quel que soit mon combat, constant ou acharné. A moins que ma résignation ne m'aveugle ?
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J'admire ceux qui abordent à deux la dernière partie de leur vie, profitent la main dans la main d'une séance de cinéma l'après-midi ou d'une flânerie dans les librairies. Je les observe en essayant de deviner ce qu'ont pu être leur existence, les obstacles qu'ils ont franchis, pour atteindre ce dernier et tendre équilibre.
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La peur n’est pas innée. En aucun cas ! Elle se transmet, elle s’inocule. Et voilà comment j’ai absorbé celle qui tenaillait ma mère.
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« Est-ce que la gloire et la célébrité ne provoquent pas nécessairement une solitude, mais si différente de l’esseulement, de l’isolement… au point qu’il est difficile de le faire comprendre à ceux qui n’ont pas à vivre avec leur image ? Et cette image si désirée fait que l’on est comme abandonné. Au fond, ce n’est pas de la solitude mais de l’exil. C’est un grand sujet. »
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Je me suis trouvé d'autres femmes pour me construire.Les héroïnes libres,les féministes ne manquent pas dans mon panthéon. Elles m'ont guidée dès l'adolescence: Lou Andreas-Salomé, Colette,Virginia Woolf,Simone de Beauvoir....
Je suivais avec passion le couple Sartre-Beauvoir,que j'admirais non seulement pour ce qu'ils écrivaient ,mais également pour leur incroyable modernité amoureuse.Aujourd'hui,je les regarde avec davantage de réserve. ( page 105).
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Équilibre, hélas, difficile à trouver entre le sensationnalisme et l’appel à la raison et c’est là que nos médias doivent s’interroger. Le traitement de l’épidémie de coronavirus, qui envahit naturellement tous les écrans, nous pose, à nous journalistes, bien des questions: choix des intervenants, spécialistes ou hommes politiques, litanies des chiffres de mortalité, emplois de termes précis et non-anxiogènes, tout compte jusqu’au visage des
présentateurs, leurs regards, leurs intonations, leurs débits.
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Nous avons été féministes, bien sûr, mais sans exclure l'autre sexe comme le faisaient certaines militantes acharnées. Nous avons été amoureuses, dingues, passionnées, Dieu merci !
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Au féminisme qui exclut la différence, je préfère l'émancipation douce.
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"Tu as fait dans ta vie des choses bien plus difficiles !"
Oui, sans doute, mais c'est oublier les peurs ancestrales de ma mère ; ses appréhensions maladives avant de nous emmener, mon frère et moi, en Auvergne, pour de courtes vacances ; ses suffocations dans le métro ; son horreur de l'avion et du huis clos quel qu'il soit ; cette angoisse que son regard trahissait, petite femme frêle, forte et fragile. t souffrant à coup sûr.
Elle ne redoutait aucun obstacle, mais Dieu sait qu'elle avait peur de la vie !
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Il aurait fallu que l'on m'invite, dès l'enfance, à ne pas écouter un corps qui parle à la moindre émotion. On m'avait au contraire toujours couvée, protégée, scrutée..., essuyé le dos quand j'étais en nage, retenue sur la plage des heures après le repas, pour me laisser un temps interminable de digestion avant la baignade, y compris dans une eau à 26 degrés ; bref, un enfant élevé dans un monde où tout n'était que danger pour la santé. "Attention !" était l'injonction permanente de ma mère.
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Après chaque cours [de danse], je me sens moins fébrile et plus droite. Fatiguée certainement, mais ancrée, satisfaite d'avoir progressé même imperceptiblement, et d'avoir étiré mes muscles, entraîné ma mémoire, amélioré une position. Cet apprentissage m'est précieux, car ce temps m'appartient.
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Après chaque cours [de danse], je me sens moins fébrile et plus droite. Fatiguée certainement, mais ancrée, satisfaite d'avoir progressé même imperceptiblement, et d'avoir étiré mes muscles, entraîné ma mémoire, amélioré une position. Cet apprentissage m'est précieux, car ce temps m'appartient.
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Je n'accepte pas mon âge. Il me contrarie.
Il m'inquiète.
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La solitude. Parce qu'on a oublié le goût de l'amour. Parce qu'on a oublié que le cœur peut s'arrêter pour l'autre, que plus rien n'existe alors, qu'à la souffrance se mêle le désir, que malgré l'incompréhension et l'étrangeté, l'intimité animale emporte tout.
La solitude. Quand plus personnes ne vous espère, ni n'exprime l'envie absolue, voire destructrice, de vous retrouver et de vous étreindre.
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La peur n’est pas innée. En aucun cas ! Elle se transmet, elle s’inocule. Et voilà comment j’ai absorbé celle qui tenaillait ma mère. Une femme terriblement volontaire et tenace, jusqu’au bout, mais rongée par l’anxiété.
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L’hyperémotivité, la claustrophobie et l’anxiété font partie de mon ADN. Elles ne m’ont pas empêchée de vivre, ni même de surmonter les épreuves. Elles m’ont seulement privée de légèreté et m’ont rendue, à certaines périodes, peu supportable aux autres. La folle inquiétude, la peur irrationnelle même contenue, se lisaient sur le visage de ma mère et dans ses gestes saccadés. Comme elle, je n’ai jamais pu, je crois, les masquer complètement.
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La musique de Georges Delerue, composée pour Le Mépris de Jean-Luc Godard, est l’expression indépassable de la douleur de l’amour, ou plutôt de l’éclat des jeunes amants qui s’apprêtent à souffrir, inévitablement. Il y a un souffle absolument romanesque et en même temps la profondeur de l’intime. On vibre, on espère, on a le cœur qui bat, le souffle court mais une force incroyable. Amoureux, on est invincible. Et en même temps, on sait que cela va se perdre, s’effacer doucement. Et c’est toute la beauté du sentiment.
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La violence du monde, la violence de l’homme, la violence entre l’homme et la femme… Cette violence aux multiples visages hante d’innombrables œuvres. D’aujourd’hui et d’hier, ces œuvres interrogent, autant qu’elles éclairent nos destins.
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Le fait d’être une femme m’a donné un atout majeur auprès des trois chaînes qui, toutes désireuses de féminiser l’information, m’ont proposé, au même moment, en ce début d’année 1991, de prendre les rênes d’un 20 Heures. La Cinq, France 2, TF1. Une situation unique. J’ai choisi TF1.
Mais je me suis toujours sentie femme dans un monde d’hommes. Inscrite d’emblée dans un rapport de force. Dans la vie sociale comme dans l’intimité. Phénomène immémorial, face-à-face de deux êtres irréductibles. Nous ne pourrons plus jamais nous y résigner.
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